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Par Anonyme, le 20.09.2023

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Par Anonyme, le 07.04.2022

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Par Anonyme, le 16.03.2022

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Par Anonyme, le 11.07.2021

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Par Anonyme, le 04.06.2021

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968-L'HOMME AUX COLTS D'OR Edward Dmytryk USA 1959.

 

 

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L'HOMME AUX COLTS D'OR  Warlock Edward Dmytryk  USA 1959.

 

Sorti le 20 juin 2019 - 2 Blu-ray*DVD  Sidonis / Seven7

Présentation du film par Bertrand Tavernier et Patrick Brion

 

 Quand le western s’octroie un rôle pédagogique en incluant dans sa narration un regard critique et même désapprobateur; cela n’entache pas sa démonstration. Nous l’avons vu avec “Le train sifflera 3 fois” qui aussimêlât cinéma ludique et cinéma d’auteur. Et Dmytryck en est bien un à lire sa filmographie, à peser la teneur de ses sujets et à suivre son parcours politique (Sympathisant de la gauche américaine, communiste avéré et victime du maccarthysme avant de collaborer) car ce western l’est fortement. Le film débute par l’arrivée de 2 hommes et seclôt par départ de l’un, de la ville au nom agressif de Warlock (War : guerre en anglais) et tous les personnages seront bellicistes.

 

 

C’est un conflit justement qui habite les autochtones de cette ville suite aux allées et venues bruyantes et meurtrières d’une bande decow-boys excités mené par un félon: Abe McQuown (TOM DRAKE) et face à la défection du shérif dépassé par lesévénements et la masse de bandits luttant contre lui seul.

 Les notables dont leJuge Holloway (WALLACE FORD) décident faute de représentant judiciaire non d’élire un nouveau représentant mais d’embaucher un prévôt destiné à virer cette bande nocive de la ville.Le lauréat sera Clay Blaisedell (HENRY FONDA) à qui des admirateurs ont offert une paire de pistolets à crosse d'or- d’où le titre français commercial accompagné de Tom Morgan (ANTHONY QUINN) un adjoint claudiquant qui vont intercepter cette horde sauvage dobnt l’un Johnny Gannon (RICHARD WIDMARK) s’amande voire se desolidarise de ses compagnons brutaux et deson frère. Entre eux vont se dresser deux femmes Lily Dollar (DOROTHY MALONE) ex amoureuse de Morgan et Jessie Marlow (Dolores Michaels) éprise de Blaisedell

 

 Le script pourait se clore mais les auteurs vont plus loin; ils mettent en parallèle un autre conflit: celui du pouvoir législatif -symbolisé par un juge muni d’une béquille et on peut y voir unsymbole d’autant plus qu’ilexécrée Morgan- et de l’exécutif don’t le représentait dès le prologue a tracé le mouvement d'opinion hostile des premiers envers eux. Blaisedell sait les homme: leur mentalité, leur pouvoir et leur fidélité et l’impact de cette oeuvre resta d’actualité par ce qu’elle souligne; Les vigiles remplacent la loi et lesextrêmes se victimisent.

 

EDWARD DMYTRYK est un intellectuel qui se pose moult questions et pour cela il a besoin d ‘esprits variés tant dans l’écriture que dans ladistribution, il sut toujours s’entourer de grandes pointures

que ce soit des scénaristes (le roman de Richard Brooks sur l’antisémitisme l’inspirera donnant le superbe Feux croisés--Crossfire 1947) ou des acteurs (Humphrey Bogart-- Kirk Douglas -- Spencer Tracy -- Montgomery Clift -- Elizabeth Taylor -- Gregory Peck-- Sean Connery -- Marlon Brando -- Deborah Kerr-- Robert Mitchum--Robert Ryan  --)

 

Il prend comme scénariste donc ROBERT ALAN AURTHUR qui travailla sur en 1957:L'Homme qui tua la peurde Martin Ritt, 1964:Lilith de Robert Rossen, 1966: Grand Prix de John Frankenheimer, 1979 :Que le spectacle commence de Bob Fosse  loin d’être des scripts fades et de faible rigueur. Il taille ici une oeuvre forte où presque tous les persinnages sont handicapés et pas que physiquement ( Même Richard Widmark à la mainblessée par son ex chef qui luitaillade ce membre)

 Ces dysfonctionnement voire ses inaptitudes vont fléchir le cour de leur histoire car chacun va perdre un être cher et ce prévot patenté qu’est Clay Blaisedell repartira destructuré pour ne pas dire démembré

Edward Dmytryk n’est point tendre avec ses personnages; il se veut réaliste et le moinshollywoodien possible: fin heureuse de circonstance et morale non entachée encore que la peinture des notables est guère reluisante, aussi lâches qu’hypocrites aussi contestataires  que faux-culs ; tous ces êtres infatués peut-être aussi dangereux que les méchants et aussi incalculables.

Et nous savons que le western fut aussi  virulent  parfois bien plus  et  dénonciateur  de “le train sifflera 3 fois “ à  en 1969 :Une poignée de plombs (Death of a Gunfighter), de Don Siegel en passant par l’excellent “Sept secondes en enfer (Hour of the Gun) en 1967  de John Sturges comme quoi lesrèglements de comptes n’ont pas eu lieu qu’à OK Corral

 

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Edward Dmytryk a donc choisi comme interprètes:

 

WALLACE FORD qui joue un juge détestable (oh! sacrilège) haineux trop bien pensant pour être convaincant.Il débuta dès 1930 et se fit remarquer dans un scène d’ un des plus beaux films fantastiques du cinéma mondialen 1932 : La Monstrueuse Parade (Freaks) de Tod Browning et parcourera tous les genres durant les 3 décennies : 1937 : Au service de Sa Majesté (O.H.M.S)

 

L'ombre d'un doute (1943) et en 1945 :La Maison du docteur Edwardes (Spellbound) d'Alfred Hitchcock -- Les Sacrifiés (They Were Expendable)  1945 et La Dernière Fanfare (The Last Hurrah) 1958 de John Ford. --La Brigade du suicide (T-Men) 1947 etLes Furies 1950  (The Furies)  etL’Homme de la plaine (The Man from Laramie) 3 chefs d’œuvres d’Anthony Mann --Nous avons gagné ce soir (titre original : The Set-Up) réalisé par Robert Wise 1949. --Menace dans la nuit(He Ran All the Way) superbe polar de John Berry 1951. On le vit dans plusieurs westerns aussi : 1948 :Coroner Creek de Ray Enright --1956 :La Horde sauvage (The Maverick Queen) de Joseph Kane -- 1955 :Les Forbans (The Spoilers) de Jesse Hibbs --- 1955 :Ville sans loi (A Lawless Street réalisé par Joseph H. Lewis -- 1954 :Le Nettoyeur (Destry) de George Marshall. il sera le premier allié de Wyatt Earp dans : Un Jeu risqué (Wichita) 1955  de Jacques Tourneur  Il semble avoir été un acteur fortapprécié et discret

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TOM DRAKE fut souvent la crapule de service, il incarne un chef de bande manipulateur sous sa facette de victime et de faux démocrate; le vrai type de pervers et de criminel patenté.IL fut vu dansLe Chant du Missouri(Meet me in St. Louis) de Vincente Minnelli 1944-- L'Arbre de vie (Raintree County) d'Edward Dmytryk 1957 fort convaincant face à Montgomery Clift Elizabeth Taylor -- Le Chevalier des sables (The Sandpiper) de Vincente Minnelli où il retrouva cette dernière--Toute la ville est coupable (Johnny Reno)  le faible western de R. G. Springsteen 1966

 

DOLORES MICHAELS l’interprétation la moins convaincante du lot  peut-être parce que personnage l’était à l’instar de sa filmographie peu ambitieuse : 1959 :Five Gates to Hell (en) de James Clavell -- 1960 :Les Hors-la-loi (One Foot in Hell) de James B. Clark -- 1961 :La Bataille de Bloody Beach (Battle at Bloody Beach) d'Herbert Coleman

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DOROTHY MALONE que nous avons louée en 2 ou 3 pages – (Chronique 945) est égale à elle-même. Dotée d’un parcours d’une quinzaine de westerns seuls deux emporteront notre adhésion:El Perdido (The Last sunset) de Robert Aldrich 1961 face à Rock Hudson qu’elle avait croisé en 1957:La Ronde de l'aube (The Tarnished angels) de Douglas Sirk. Elle eut piour partenaires masculins: Kirk Douglas - Fred MacMurray-- Randolph Scott -- James Cagney -- Robert Stack-- -- -- Donc d’affronter 3 pointures ne lui faisait pas peur et pourtant elles sont de taille

 Elle incarne une femme revancharde haineuse qui apporte certes la discorde mais rétabli la vérité et apporte un oasis de paix. Ce seront d’ailleurs cespersonnages de femmes fortes et modificateurs de destin qui seront son apanage dans la seconde partie de sa carrière

 

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RICHARD WIDMARK dont le jeu est égale à lui même joue un personnage peu crédible, torturé et tortueux; un repenti qui s’est trompé de colère – est ce Dmytryck qui avoue s’être fourgué dans la dénonciation- de hors-la-loi pacifiste (étonnant comme dirait un certain comique) il passe à shérif conflictuelle. Cela n’altère point son interprétation on ne peut plus juste surtout quand il est en proie à desinterrogations; d’ailleurs ses rôles seront proches de ses personnages en mal de vivre qui trouvent un refuge dans le giron féminin. Il n’en est que plus attachants même s’il le fut pas toujours puisqu’il débuta en tueur sadique en 1947 dansLe Carrefour de la mort (Kiss of Death) de Henry Hathaway et qu’un de ses deernietrs rôles fut un criminel de même acabit en 1974:Le Crime de l'Orient-Express (Murder on the Orient Express) de Sidney Lumet

 Toujours est-il qu’il habita le western avec une bonne dizaine d’apparitions:1948 :La Ville abandonnée (Yellow sky) de William Wellman---- 1954 :Le Jardin du diable (Garden of evil) de Henry Hathaway--- 1954 :La Lance brisée (The Broken lance) d'Edward Dmytryk--- 1956 : La Dernière Caravane (The Last Wagon) de Delmer Daves k --Alamo (1960)  ---1961 :Les Deux Cavaliers (Two rode together)  et 1964 :Les Cheyennes (Cheyenne autumn) de John Ford  où il est savoureux --- 1966 :Alvarez Kelly d'Edward Dmytryk --- 1967 :La Route de l'ouest (The Way west) d'Andrew V. McLaglen --- 1969 : Une poignée de plombs (Death of a Gunfighter), de Don Siegel dont la trame rappelle celle-ci et Robert Totten ; A Talent for Loving(1969) et dans 2 téléfilms dontMister Horn (1979) inédites en France

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Cela ne doit pas masquer sa participation non négligeable ailleurs: 1950 :La porte s'ouvre (No way out) de Joseph L. Mankiewicz : sa troisième rencontre avec ce cinéaste et lesForbans de la nuit (Night and the City) de Jules Dassin devenu 2 classiques tout comme 1952 :Le Port de la drogue (Pickup on South Street) de Samuel Fuller qui le redirigera en 1954 :Le Démon des eaux troubles (Hell and high water) de Samuel Fuller  et en 1953 :Sergent la Terreur (Take the high ground) de Richard Brooks . suivront 1955 :La Toile d'araignée (The Cobweb) de Vincente Minnelli :  tant de cinéastes aussi variés ne pouvaient se tromper sur son talent bien qu’il ne reçut jamais d’oscar ,  ni sur ses choix bien que les derniers ne soient guère à la auteur des premiers

Défendre ANTHONY QUINN c’est comme défendre un épicurien cela semble évident; l’homme est impressionnant et juste surtout s’il estmaîtrisé et poussé hors de tout cabotinage. Il est l’adjoint du héros , plus encore son ami et son confident ; relation forte qui inspirera des mal attentionnés voyant une homosexualité latente  comme ils le firent pour Sherlock Holmès et le Dr Watson. Mais n’est-ce point réduire la portée de ce duo d’amis et non ce couple.Morgan avoue son attachement par le fait que lui handicapé physique soit reconnu par son alter ego comme un homme comme un autre.  Il est époustouflant dans ce rôle ambigu    

 

n’est plus à présenter ; il débuta en 1934 comme figurant (1936 :Une aventure de Buffalo Bill (The Plainsman) de Cecil B. DeMille :) , puis troisième (1938 :Les Flibustiers (The Buccaneer) de Cecil B. DeMille)  et deuxième rôle  (1952 :Vaquero (Ride, Vaquero!) de John Farrow -- 1953 : L'Expédition du Fort King (Seminole) de Budd Boetticher : 1956 :La Vie passionnée de Vincent Van Gogh (Lust for Life) de Vincente Minnelli) avant de devenir une  star et même une vedette singulière car il fut dès les années 50  le premier comédien européen tournant dans plusieurs pays las d’être enfermé dans le sien et dans des rôles pas assez étoffés. Ce parcours commença avec l’ItalieLa strada (1954) de Federico Fellini dans l’un  de ses plus grands rôles Zampano, un forain tonitruant et truandant sa partenaire la douce et frêle Giulietta Masina, puis l’AngleterreLawrence d’Arabie (Lawrence of Arabia) de David Lean , la Grèce avec encore un personnage hors norme :Zorba le Grec de Michael Cacoyannis, La France avec 2 films d’ Henri Verneuil :La Vingt-cinquième Heure1967 et La Bataille de San Sebastian l’année d’après , la Lybie avecLe Message de en 1977 et en 1980 :Le Lion du désert (Lion of the Desert) deux films signés Moustapha Akkad, le Mexique avecLes Vendanges de feuA Walk in the Clouds de Alfonso Arau

 

 Il reste incontournable du western: 1957 : LaChevauchée du retour (The Ride Back) de Allen H. Miner --- 1959 :Le Dernier Train de Gun Hill (Last Train from Gun Hill) de John Sturges  où il affronte un ami d’enfance Kirk Douglas qui demeure ses 4 plus beaux rôles dans le genre avec celui-ci et “Réglement à  Ok Corral”. auréolé de 2 oscars, tournant avec des grands cinéastes pour des rôles  inoubliables.Et puis l’homme s’investira dans la  à la peinture et à la sculpture délaissant peu à peu son métier ; . Il expose ses créations au Cnit à Paris, en mai 1990 et publia 2 autobiographies en 1992,Mon péché originel ainsi que sa suite trois ans plus tard,La Balade des sept collines.

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HENRY FONDA sa puissance de jeu le fit casser non sans raison aufirmament des 10 plus grandes vedettes du 7 ième Art. IL habite ses rôles comme pas deux .

IL débuta à l’aube des années 30 dans des premiers rôles et dans des films peu marquants jusqu’à sa rencontre avec Fritz Lang 1937: J'ai le droit de vivre (You Only Live Once) violente charge conte une Amérique vindicative et fit de lui un individualiste. Cette marginalité sera développée avec Le Brigand bien-aimé (Jesse James) de Henry King et sacralisée avec 1940 :Les Raisins de la colère (The Grapes of Wrath) de John Ford ; cinéaste avec qui avant de se fâcher i 8 films

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 Ses rôles les plus marquants resteront celui de John Ford et de Léone précités ainsi que l’irremplaçable film politique de Sidney Lumet Douze hommes encolère 12 Angry Men (1957) que des westerns : 1939 : Vers sa destinée (Young Mr. Lincoln) de John Ford 1946 : La Poursuite infernale (My Darling Clementine) 1948 :Le Massacre de Fort Apache (Fort Apache) de John Ford -- 1956 :Le Faux Coupable (The Wrong Man) de Alfred Hitchcock

 Il fut l’homme du peuple tantôt prolétaire , tantôt gradé ou occupant un haut poste et devint une légende son unique rôle d’êtrenégatif fut pour le mondialement western reconnu de Sergio Leone “1968 :Il était une fois dans l'Ouest (Once Upon a Time in the West) “ qui relancera sa carrière riche de cinéastes citées mille fois dans les livres sur le cinéma : Otto Preminger-- Robert Aldrich-- Joseph L. Mankiewicz à nouveau avec un autre western cérébral 1970 :Le Reptile(There was a crooked Man...) -- Anthony Mann (1957 :Du sang dans le désert (The Tin Star) le moins connu des westerns de son auteur et de son interprète)  -- Preston Sturges  auteur oublié aux comédies désopilantes (1941 :Un cœur pris au piège (Lady Eve)  . c’est un des grands du cinéma américain.

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