1000 films pour aimer le Western

982-LE ROCHER DU DIABLE Drums in the Deep South (1951) de William Cameron Menzies

Sortie le 3 décembre -- Artus Films

Arrêtons devant tout western , surtout ceux qui ne paient pas de mine  , ceux  qui montre moins de clinquantcar ilsrévèlent des éléments bien  plusintéressants 

 Cette production RKO qui n’a pas les finances de Universal se veut une modeste et néanmoins   puissante évocation de la guerre deSécession qui divisa les êtres.

 L’action débute en Georgie en 1861 qui nous présente un couple marié Braxton Summers (Craig Stevens)  et Kathy Summers (Barbara Payton) recevoir des amis  :Clay (James Craig)  l’ex- amoureux de celle-ci dont elle est encore éprise , qui revient pour elle après 4 ans et Le major Will Denning (Guy Madison) une relation commune.

Le premier baiser entre les ex-amants est interrompu par la déclaration de guerre – Beausymbole qui annonce une autre guerre – et va voir  ce trio s’opposer , les valeurs et les idées s’entrechoquer. Les années suivant la déclaration belliciste vont mettre face à face les protagonistes et la belle Kathy Summers  dans l’indécis puis dans la prise de position. Le principal affrontement qui se déroule a Devil Mountain va les réunir et clore leur destin.

 C’est cet ultime acte qui va donner une singularité au film en se focalisant sur les rapports humains, sur la passion sentimentale qui enferme autant que celle militaire. le film aux accents similaires à Autant en emporte le vent ou à Duel au soleil , 2 westerns  soulevaient la même thématique va d’écrire un monde souterrain enclin à la querelle , luttant pour des idéaux et sedépêtrant tant bien que mal dans ce refuge quelque peu carcéral.Le western redevient tragique à souhait , pessimiste à raison et défaitiste par obligation historique

WILLIAM CAMERON MENZIES n’est pas à proprement parler un réalisateur de westerns. A notre grand étonnement ou n’est-ce point un hasard il fut impliqué dans les 2 films précités l’un 1946 : Duel au soleil de King Vidor ( en tant que réalisateur) et l’autre non moins glorieux 1939 : Autant en emporte le vent (Gone with the Wind) de Victor Fleming où il fut réalisateur et décorateur.C’est dans cette dernière catégorie qu’ilremportât le premier oscar de l’histoire des récompenses. Il travaillera pour Raoul Walsh , Ernst Lubitsch, Frank Borzage , Howard Hawks et deviendra réalisateur dès 1931  tout en jouant les suppléants non crédités parfois.Il fit des films d’horreur et de science-fiction qui n’apportèrent gu plus à son talent qui sera reconnu par un deuxième oscar.IL  a donné un des premiers films soulevant la déportation juive Inconnu à cette adresse (tAddress Unknown) tiré du roman de l’écrivain Kathrine Kressmann Taylor,

 Par contre ce film le plus ambitieux de sa filmographie peut-être– que nous avouons ne pas bien  connaitre – est respectable dans sa réalisation , son, interprétation, ses costumes et même sa musique signée

CRAIG STEVENS sera-t-il l’homme d’un seul rôle ;ilest principalement connu pour avoir tenu le rôle vedette de la série Peter Gunn de 1958 à 1960, personnage qui donnera  un film éponyme signé Blake Edwards (1967 : Peter Gunn, détective spécial (Gunn) même s’iltournât des films imposants : 1947 : The Man I Love de Raoul Walsh --  1950 : Mark Dixon, détective (Where the Sidewalk Ends) d'Otto Preminger--  1958 : L'Aventurier du Texas (Buchanan Rides Alone) de Budd Boetticher--1982 : La Truite de Joseph Losey

GUY MADISON tournera dans le film de George Sherman :Reprisal! (1956) qu’il produisit et  s’abonnera au western (1953 :La Charge sur la rivière rouge (The Charge at Feather River) de Gordon Douglas-- 1954 : La poursuite dura sept jours (The Command) de David Butler --- et durant sa période européenne fit en 1964 : Les Cavaliers rouges (Old Shatterhand) d'Hugo Fregonese , en 1965 :Viva Gringo ! (Das Vermächtnis des Inka) de Georg Marischka)    en 1967 :Sept Winchester pour un massacre (7 Winchester per un massacro) d'Enzo G. Castellari etLe Retour de Django (Il figlio di Django) d'Osvaldo Civirani, en 1968 :Tête de pont pour huit implacables (Testa di sbarco per otto implacabili) d'Alfonso Brescia en 1970Le Colt du révérend (Reverendo Colt) de León Klimovsky films moyens qui face à ses premiers choix font figures pâles comme son rôle dans le film .Etonnant pour un acteur qui avait tourné avec 2 grands cinéastes Edward Dmytryk et 'Anthony Mann

JAMES CRAIG est un acteur peu connu , et même peu reconnu qui eut une filmographie inégale . son jeu  peu nuancé  est-il une réponse ? nous le vimes dans  quelques westerns  sans que cela nous marqua :Law and Order (1940) --  Les tuniques rouges Fort Vengeance (1953)-- Last of the Desperados (1955)  de Sam Newfield  en premier rôle où il est le Sheriff Pat Garrett  tout comme Massacre (1956) de Louis King – Four Fast Guns (1960) où en second rôle (Le vengeur (1957) Shoot-Out at Medicine Bend de Richard L. Bare face à Randolph Scott-- Hostile Guns (1967)  de R.G. Springsteen -- Fort Utah (1967)  et Les rebelles de l'Arizona (1968) de Lesley Selander

 IL figure en deuxième ou troisième couteau aussi dans quelques films connus et reconnus comme La rue de la mort (1950) Side Street  d’ Anthony Mann-- While the City Sleeps La cinquième victime (1956) de Fritz Lang avant de rejoindre la série Z : The Cyclops (1957)  de Bert I. Gordon --

BARBARA PAYTON bien plus convaincante eut seulement 6 ans de carrière et fit néanmoins 14 films dont Dallas, ville frontière (1950) Dallas de Stuart Heisler en second rôle féminin ; Fort invincible (1951) Only the Valiant de  prenant la tête d’affiche avec Gregory Peck-- The Great Jesse James Raid (1953) de Reginald Le Borg et d’autres plus insignifiants qui l’aidèrent à stopper ces activités à 28 ans . le reste de sa vie fut dramatique et elle décédera à 39 ans après moult ennuis judiciaires.

L’histoire est tirée d’un roman de  Hollister Noble qui verra deux autres écrits adaptés par par Philip Yordan  et Sidney Harmon comme pour ce film.

PHILIP YORDAN  est le plus renommée des 3 noms précités du fait de son alliance avec un grand auteur : Anthony Mann ( 7 films) et de son intrusion pertinente dans le western :1953 : Le Souffle sauvage (Blowing Wild) d'Hugo Fregonese --1954 : Johnny Guitare (Johnny Guitar) de Nicholas Ray et  La Lance brisée (Broken Lance) d'Edward Dmytryk  --1958 : Bravados (The Bravados) d'Henry King --1959 : La Chevauchée des bannis (Day of the Outlaw) d'André de Toth sans omettre ceux d’Anthony Mann que sont :1955 : L'Homme de la plaine (The Man from Laramie) --  1955 : La Charge des tuniques bleues (The Last Frontier) --