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oui
Par Anonyme, le 20.09.2023

excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022

exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022

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Par Anonyme, le 11.07.2021

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Par Anonyme, le 04.06.2021

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Dernière mise à jour : 12.09.2024
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1111-LA BELLE DE SAN FRANCISCO de Joseph Kane 1945

Publié le 01/04/2022 à 22:23 par rogerchemouni Tags : belle image sur cheval vie monde coup homme fantastique coup sur travail histoire création film roman photos

 

https://www.avoir-alire.com/IMG/arton43149.jpg

 

 

1111-LA BELLE DE SAN FRANCISCO «Flame of the barbary coast» de Joseph Kane 1945

 

                  Comment peut-on allier le western musical – encore que celui-ci n’est point le plus pénible mais qui envahit l’écran l’abimant aux encoignures puisque imbibé de chansons qui cassent le rythme déjà peu affolant – avec le genre en question au demeurant atypique puisque bagarres et duels à l’arme à feu ne sont pas omniprésents et le méchant est presque sympathique et de plus le héros est loin de l’homme vertueux. Il faut un bon scénariste et un réalisateur qui ne desserve point son travail.

 

                      La trame est simple ; nous sommes en 1906 en Californie qui voit arriver un cow-boy éleveur du Texas Duke Fergus (John Wayne) à la personnalité forte et ambitieuse. Il s’adonne au jeu et se découvre une passion pour l’ensorcelante Ann Flaxen (Ann Dvorak) chanteuse et maitresse de Morel (Joseph Schildkraut propriétaire du tripot où elle exerce. Pour conquérir cette dernière il pense à créer un établissement similaire ; mais un séisme ayant existé va contrarier son ambition.

 

 

JOSEPH KANE tourna près de 100 westerns de 1935 à 1975, l’ultime à 81 ans date de son décès. Qui dit production intense dit démonstration inégale. Ceux que nous avons visionné ne nous ont pas captivé (Le dernier bandit : The last bandit 1949-- Le cavalier fantôme« Brimstone » 1949 )  à l’exception de La horde sauvage Maverick Queen  (1956) au sujet épineux ( l’héroïne a 2 amants) et au traitement plus maîtrisé et moins manichéen.

       On retrouve sa patte dans L’épilogue surprend les 2 protagonistes en pleine bagarre électorale composée de coups bas, de tricheries et de heurts moraux et physiques et face soudainement à un danger plus grand que leur guéguerre : le fameux tremblement de terre de San Francisco en 1906-- représenté magistralement – qui va mettre les adversaires   en déroute

                     Final apocalyptique, symbolique  (réponse  punitive à une ville décadente et à des êtres immoraux) , semonce biblique ( Sodome et Gomorrhe villes désignées comme dégradantes et détruites)  dû à BORDEN CHASE un des grands scénaristes du western et même le prologue est d’une grande levée poétique tout comme

Ne fusse que cette scène de drague entre Ann Dvorak et John Wayne qui juge les qualités d’un cheval en regardant – comprendre en retournant les compliments – la belle à chaque phrase élogieuse devant le regard amusé puis énervé de Joseph Schildkraut.

 

                  A son tableau une cinquantaine d’écrits et non des moindres : :Winchester '73 (1950),Les Affameurs (1952) etJe suis un aventurier (1954) 3 westerns joués par James Stewart et réalisés par Anthony Mann qui avait adapté un de ses romansDr. Broadway   (1942) ; ajoutons en 1948La Rivière rouge (Red River) d'Howard Hawks avec John Wayne , 2 œuvres de Raoul Walsh 1952 : Le monde lui appartient (The World in His Arms) et 1953 :La Belle Espionne (Sea Devils) de Raoul Walsh et coup sur coup 3 chefs d'oeuvre : 1954 :Vera Cruz (Vera Cruz) de Robert Aldrich, d'après son roman 1955 :L'Homme qui n'a pas d'étoile (Man Without Star) de King Vidor  1956 :Coup de fouet en retour (Backlash) de John Sturges que nous présenterons prochainement. Pas un ouvrage sur le western omet son nom et son influence

Pour Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier, il fut« l'un des princes du western. [...] Grand connaisseur de l'histoire de l'Ouest, il s'attaqua la plupart du temps à des sujets dont le contenu social et historique échappa aux critiques européens : la création de la première piste qui permit de faire voyager le bétail, l'apparition de la première carabine à répétition, la fin des grands espaces, les premiers barbelés, les mercenaires américains au Mexique, les Russes en Alaska, tous ses points de départ sont pittoresques mais aussi d'une importance historique capitale »

 

 La firme Républic avaitmisé gros sur ce western avec sa part de scénariste, d’acteurs, renommés  d’effets spéciaux et en y accolant un cinéaste féru du genre et fort grand artisan qui une fois de plus se montre intéressant dans sa réalisation.

 

JOSEPH SCHILDKRAUT qui joue l’adversaire de John Wayne et le prétendent de l’héroïne est plus qu’un acteur, un grand comédien qui joua souvent des personnages bibliques et historiques : Judas Iscariot dans 1927 :Le Roi des rois (The King of Kings), de Cecil B. DeMille ; le roi Hérode dansCléopâtreen : 1934 du même réalisateur ; Le capitaine  Alfred Dreyfus   en ; 1937 :La Vie d'Émile Zola (The Life of Emile Zola) ; Philippe d'Orleansen 1938 : Marie-Antoinette  , le père d’Anne Frank dans  Le Journal d'Anne Frank (The Diary of Anne Frank)1959 de Georges Stevens

 

 

 Flame of Barbary Coast (1945) | Ann Dvorak: Hollywood's Forgotten Rebel

 

 

ANN DVORAK débuta en 1916 et deviendra l'une des stars de la Warner Brothers dans les années 1930 dont le personnage le plus mémorable sera Cesca la sœur du gangster Tony Camonte dansScarface (1932) de Howard Hawks pour qui elle tourneraLa foule hurle The Crowd Roars ( (1932) avec James Cagney son partenaire dansLes hors la loi G' Men (1935) de William Keighley. Ce sera son ultime western après en 1946 :Règlement de comptes à Abilene Town(Abilene Town) d'Edwin L. Marin 1er rôle avec Randolph Scott et son dernier film . Après un bref séjour à la petite lucarne ; elle quitte le métier en 1952 etdécédé plus d’un quart de siècle plus tard.

 

 

La belle de San Francisco de Joseph Kane (1945), synopsis, casting, diffusions tv, photos, videos...- Télé-Loisirs

 

 

 

 

 

 

     

 

 

 

JOSEPH SCHILDKRAUT qui joue l’adversaire de John Wayne et le prétendent de l’héroïne est plus qu’un acteur, un grand comédien qui joua souvent des personnages bibliques et historiques : Judas Iscariot dans 1927 : Le Roi des rois (The King of Kings), de Cecil B. DeMille ; le roi Hérode dans Cléopâtre en : 1934 du même réalisateur ; Le capitaine  Alfred Dreyfus   en ; 1937 : La Vie d'Émile Zola (The Life of Emile Zola) ; Philippe d'Orleansen 1938 : Marie-Antoinette  , le père d’Anne Frank dans  Le Journal d'Anne Frank (The Diary of Anne Frank)1959 de Georges Stevens

 

     La Belle de San Francisco - Film (1945) - SensCritique

                        

 

                 JOHN WAYNE avait en 1945 près de 50 westerns à son actif la plupart à oublier à l’exception de quelques-uns (1) et il en tournera encore durant 3 décennies Il n’avait pas encore peaufiné son personnage. Ce sera John Ford qui s’en acquittera au point d’être indissoluble de la carrière du maître du western. Successivement paraitront : 1948 :Le Massacre de Fort Apache (Fort Apache)—et Le Fils du désert (3 Godfathers) -- 1949 : La Charge héroïque (She Wore a Yellow Ribbon--  1950 :Rio Grande --  1956 :La Prisonnière du désert (The Searchers) rôle de composition dans un personnage raciste et haineux -- 1962 : L'Homme qui tua Liberty Valance (The Man Who Shot Liberty Valance)  en homme défait , qui défie la morale et la loi que des perles .

 

        Et il ne fit pas en reste avec Howard Hawks  (1959 : Rio Bravo-- 1967 : El Dorado  -- 1970 : Rio Lobo ) et de façon plus ou moins créative avec Henry Hathaway  notamment en 1969 1969 : Cent Dollars pour un shérif (True Grit)  qui assoira son image  et lui apportera un oscar  , et plus ou moins réussie avec des films parfois pénibles  signés Andrew V. McLaglen (2)  IL fit sa sortie avec panache grâce au film de Donald Siegel en 1976 : Le Dernier des géants (The Shootist

 

 (1) 1930 :La Piste des géants (The Big Trail) de Raoul Walsh 1939 :La Chevauchée fantastique (Stagecoach) de John Ford--- 1940 :L'Escadron noir (Dark Command ) de Raoul Walsh--- 1941 :Le Retour du proscrit (The Shepherd of the Hills) de Henry Hathaway--- 1942 : Les Écumeurs (The Spoilers) de Ray Enright

 

 (2) 1963 : Le Grand McLintock (McLintock!)--1969 : Les Géants de l'Ouest (The Undefeated) -- 1970 : Chisum  -- 1973 : Les Cordes de la potence (Cahill U. S. Marshal)

 

 

 

 

 

 

 

Affiches, posters et images de La Belle de San Francisco (1945)