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oui
Par Anonyme, le 20.09.2023

excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022

exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022

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Par Anonyme, le 11.07.2021

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Par Anonyme, le 04.06.2021

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1122 :La Bataille de la vallée du diable de Ralph Nelson

Publié le 10/10/2022 à 20:34 par rogerchemouni Tags : sur chevaux center blog roman vie france homme femme travail mort heureux dieu nuit annonce bleu film

 

La Bataille de la vallée du diable-Duel at diablo-

de Ralph Nelson USA 1966

Test Blu-ray / La Bataille de la vallée du diable, réalisé par Ralph Nelson – Homepopcorn.fr 

 

 

Revenons dans un cinéma plus mature, moins simpliste et surtout plus engagé car nous avons là un film politisé.

Son traitement est violent, plus psychologiquement que physiquement -encore que -et cela de façon pérenne, cette puissance était omniprésente dans le cinéma américain d’alors (décennies 60-70). Si on souligne cette crudité c’est que les personnages sont des êtres brisés aux plaies béantes qui attendent une solution à leurs états pour l’un ce sera la vengeance, pour les autres la quiétude amoureuse, la reconnaissance militaire et celle  sociale

 

 La Bataille de la Vallée du Diable (Duel at Diablo) de Ralph Nelson - 1966 - Shangols

Un éclaireur sauve une jeune femme des griffes indiennes dans une contrée déserte et sauvage. Il la remet à son mari , un commerçant Willard Grange (Dennis Weaver) peu hospitalier et pas si heureux de la revoir d’autant plus qu’elle fut après son enlèvement l’épouse d’un indien, fils du chef de clan Chata (John Hoyt). Le sauveur se nomme Jess Remsberg (James Garner) est éclaireur et va accompagner  un régiment  dirigé par une connaissance le Lt. Scotty McAllister (Bill Travers) , l’épouse rejeté par sa moitié et par les autochtones  est Ellen Grange (Bibi Andersson

 La Bataille de la vallée du Diable – Ralph Nelson – KinoScript

 Nous apprenons que celle-ci a un fils indien illégitime et que le héros a une raison supplémentaire de se joindre à l’armée : la recherche du meurtrier qui a tué et scalpé sa femme indienne. Puis nous faisons connaissance de Toller (Sidney Poitier)  un afro-américain autrefois sergent du 10e de cavalerie qui s’occupe à présent de capturer et de débourrer des chevaux pour l’armée

Ce sextuor va s’affronter de manière plus ou moins amicale où les enjeux sont autant stratégiques que personnels

 

C’est un western militant comme l’étaient une génération avantLa Porte du diable (Devil's Doorway) d’Anthony Mann 1950 etLa Flèche brisée (Broken Arrow)  de Delmer Daves, sorti la même année, prenant parti pour les Indiens. Au travers la peinture de ces guerres indiennes, le réalisateur rappelle »qu’ils ont été entassés de force dans l'enfer de la réserve de San Carlos, qu’on leur a menti et qu’on les a dépouillés de leurs biens » Ce western ne se veut pas manichéen pour autant , personne n’est sans reproche et le racisme traine comme la poussière du désert et étonnamment ne semble toucher Toller et peu de gens reproche à Remsberg son choix amoureux et des recrues s’intéressent  au nourrisson  adultérin

 

 

 

 

 

IL faut peut-être lire le roman deMARVIN H. ALBERT auteur de polars (1) de de westerns littéraires (2) pour connaitre la part d‘investigation de l’adaptateur qu’estMICHAEL M. GRILIKHES dont on ne connait que ce travail

 

Néanmoins celui-ci s’avère puissant, intelligent et persuasif. NéanmoinsRALPH NELSON va enfoncer le clou avec un western singulierSoldat bleu (Soldier Blue) 1970 délibérément coléreux  voire  brusque au point d’être interdit au moins de 12 ans  et plus dénonciateur réalisé en pleine guerre du Vietnam (1955-1970) où il s’interrogeait si on n’avait pas envoyé une armée inexpérimentée comme celle du film

 

 

 

L’ autre western de NELSON eut moins d’audience et moins d’attrait tel queLa Colère de Dieu (The Wrath of God) mais le cinéaste ne démérite pas en nous offrant un superbe film de science-fictionCharly 1968, tiré du roman Des fleurs pour Algernon (Flowers for Algernon) de Daniel Keyes et d’autres choses qui traitaient du racisme : vis-à-vis des Noirs (Tick... Tick... Tick et la violence explosa (...Tick... Tick... Tick) 1970, Le Vent de la violence (The Wilby Conspiracy))  1975. Il montre ici un savoir faire de réalisateur maitrisant ses scènes d’action avec un réalisme déroutant ( les attaques indiennes sont filmées au millimètre près avec ses jets de flèches surgissant comme des grêlon et imposant une dramaturgie aussi efficace que sa direction d’acteurs)

 

 

Des d’acteurs en osmose même dans les petits rôles

 

DENNIS WEAVER   dans un personnage trouble bien plus méchant qu’il ne parait , incarnant l’image du raciste sur de lui . Il eut son heure de gloire avec un téléfilm gonflé en film vu son succès Duel de Steven Spielberg en 1971. Le reste est composé de troisième rôle : 1952 :Le Traître du Texas (Horizons West), de Budd Boetticher --1953 :Victime du destin (The Lawless Breed)  de Raoul Walsh -- Le Gentilhomme de la Louisiane (The Mississippi Gambler) de Rudolph Maté --Quand la poudre parle (Law and Order)  de Nathan Juran et bien d’autres encore.  C’est son jeu de Dennis Weaver dansLa Soif du mal (Touch of Evil)  1958 de Orson Welles qui interpellera Spielberg

Il retrouvera James Garner pour un western moyen italien réalisé en 1970 par Vic Morrow:Un homme nommé Sledge (titre original : « A Man Called Sledge »),

 

 image

BIBI ANDERSSON toute convaincante soit-elle n’a rien à faire dans ce genre qui ne lui sied point , elle l’une des interprètes fétiches de Ingmar Bergman  (3) qui s’essaya aussi dans le cinéma européen sans d’avantage de gloire (4)

 

BILL TRAVERSest étonnant en soldat vertueux droit dans ses bottes si j’ose dire, tolérant et compréhensif, attachant comme pas deux ;d’’ailleurs le film se termine sur son évocation

 

Trailer du film La Bataille de la vallée du diable - La Bataille de la vallée du diable Bande-annonce VO - AlloCiné

 

SIDNEY POITIERa un personnage picaresque, rebelle contestataire, sachant s’amender qui un moment donné prendra les rênes des batailles. Il s’adonnera encore au western comme acteur et  réalisateur : 1972 :Buck et son complice Buck and the preacher)

Et restera fidèle à ce réalisateur en jouant dans : 1963 : Le Lys des champs (Lilies of the Field) Le Vent de la violence (The Wilby Conspiracy) 1975 .

Il a une filmographie remarquable où il s’impliquera souvent politiquement notamment pour : la lutte pour les droits civiques. 1950 :La porte s'ouvre (No Way Out) de Joseph L. Mankiewicz  -- 1955 :Graine de violence (Blackboard Jungle) de Richard Brooks qu’il retrouvera pourLe Carnaval des dieux (Something of Value) 1957--La Chaîne (The Defiant Ones) de Stanley Kramer -- 1967 :1967 : Devine qui vient dîner... (Guess Who's Coming to Dinner) du même qui s’interrogeait  sur Les mariages mixtes et créera un personnage de policier afro-américain l’inspecteur Virgil Tibbs avecDans la chaleur de la nuit (In the Heat of the Night) de Norman Jewison qui aura une suite moins talentueuse et incarnera Nelson Mandela dans un téléfilm en 1997 :Mandela and de Klerk :

 

LA BATAILLE DE LA VALLÉE DU DIABLE » (1966) | BLOG DU WEST 2

 

JAMES GARNERpose ici pour son meilleur western avec celui de John Sturges en 1967 :Sept secondes en enfer (Hour of the Gun), de John Sturges dans un rôle tout plus ambigu. Il est impassible, secret et tourmenté dans ce personnage obnubilé par sa vengeance. Il dut aussi dans les westerns suivants : 1970 :Un homme nommé Sledge (A Man Called Sledge),pâle film  de Vic Morrow—1971 la semi-comédieSkin Game de  Paul Bogart & Gordon Douglas après des troisièmes rôles dans le genre face à Randolph Scott dans Le Vengeur (Shoot-Out at Medicine Bend) de Richard L. Bare sorti en 1957.

Il brilla aussi dans d’autres genres avec des parodies de western signés Burt Kennedy (5) le film de guerre :1957Les commandos passent à l'attaque (Darby's Rangers)  de William A. Wellman – la comédie musicale chef d’œuvre du genre en 1982 : Victor Victoria, de Blake Edwards qui le fera rejouer un Wyatt Earp âgé et enjoué

 

 image

  (1)Nous  devons à l’auteur prisé de la Série Noire :Le Marshall et le Hors-la-loi, Masque-western no 141, 1975---Apache Rising, 1957.Il signait aussi du nom de Al Conroy ou Albert Conroy : Le Repos du guerrier, Série noire no 510, 1959---Estouffade à la caraïbe, Série noire no 728, 1962 qui donnat 5 ans plus tard un film à oublier  et aussi à celui de Nick Quarry  ( Le Cri du sang, Série noire no 1699, 1975) ,    Anthony Rome qui amena  à se surpasser dans Tony Rome est dangereux (1967) Tony Rome de Gordon Douglas d’après le roman homonyme parut en 1962 qui filmât une seconde aventure de ce flic particulier , Il prit aussi les noms de de Mike Barone, de Ian Macalister, de J.D. Christilian

 Il fit des émules aussi en France au point qu’en 1999 “dans le recueil de nouvelles Requiem pour un muckraker (Éditions Baleine) plusieurs auteurs lui rendent hommage en publiant chacun une nouvelle dont le titre est le titre d'un roman de Marvin Albert.”

1967 :Tony Rome est dangereux, adaptation de Miami Mayhem réalisée par Gordon

       Douglas sous le pseudonyme de Anthony Rome

1967 :Estouffade à la Caraïbe, adaptation de The Looters réalisée par Jacques Besnard   

            sous le pseudonyme de Al Conroy 

1968 :Du sable et des diamants, réalisé par Don Chaffey

1968 :La Femme en ciment, adaptation de The Lady in Cement réalisée par Gordon Douglas

            sous le pseudonyme de Anthony Rome

  • :Don Angelo est mort, adaptation de The Don Is Dead réalisée par Richard Fleischer

 La Bataille de la vallée du Diable – Ralph Nelson – KinoScript

 

 

 

(2) 1958 :Le Trésor du pendu, adaptation de The Law and Jake Wade réalisée John Sturges qui montre bien la richesse scénaristique

             1964 :La Patrouille de la violence, adaptation de Renegade Posse réalisée par R. G.

              Springsteen  script de moindre facture

 

     1967 :Les Tueurs de l'Ouest, adaptation de The Bounty Killer réalisée par Eugenio Martín

  • :Violence à Jericho, Rough Night in Jericho adaptation de The Man in Black réalisée par Arnold Laven ; œuvre plus indigeste par sa violence exacerbée que celles ce Peckinpah, signée Arnold Laven avec Dean Martin
  •  

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(3)--1956 :Le Septième Sceau (Det sjunde inseglet)--  1957 :Les Fraises sauvages (Smultronstället) -- 1958 :Le Visage (Ansiktet) -- 1966 :Persona -- 1973 :Scènes de la vie conjugale (Scener ur ett aktenskap)   que des classiques

 

  • 1967 :Le Viol de Jacques Doniol-Valcroze--1970 :La Lettre du Kremlin (The Kremlin letter) de John Huston un bon film --1974 : La Rivalede Sergio Gobbi

 

  • 1969 :Ne tirez pas sur le shérif (Support your local sheriff !) le plus réussi car déjanté irréalistes et délirant à plein tube et 1971 :Tueur malgré lui (Support Your Local Gunfighter), de Burt Kennedy