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RechercherDerniers commentairesoui
Par Anonyme, le 20.09.2023
excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022
exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022
un lien valide pour telecharger ce film merci
Par Anonyme, le 11.07.2021
pas de lien ? site inutile
Par Anonyme, le 04.06.2021
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Date de création : 14.04.2008
Dernière mise à jour :
12.09.2024
1356 articles
LE CAVALIER DE LA MORT (Man in the Saddle)d’André de Toth 1951 USA
mort (Édition Collection Silver Blu-ray + DVD) - Blu-ray />
Sortie le 7 avril Sidonis Calysta
Édition Collection Silver Blu-ray + DVD
Présentations par Patrick Brion et Jean-François Giré
Randolph Scott par Edwards Buscomb (16 mn)
Randolph Scott par Patrick Brion & Bertrand Tavernier (6mn)
Qu’en est-il donc de cette histoire de bruit et de fureur qui parle plus de rapports amoureux conflictuels que de guéguerre entre 2 propriétaires terriens
Le premier se nomme Owen Merritt (Randolph Scott qui voit sa conquête féminine Laure Bidwell (Joan Leslie ) s’amouracher non sans calcul avec un autre notable riche Will Isham (Alexander Knox qui se conduit en despote et engage des voyous pour liquider Merritt. Parmi eux se trouve Hugh Clagg (John Russell ) qui porte un amour surdimensionné à Nan Melotte (Ellen Drew ) précieuse collaboratrice de Merrit dont elle semble amoureuse.
Dès lors le film qui se conduit bien dans son genre – superbe bagarre commencée dans un salon et se terminant à l’extérieur dans un paysage hivernal), développe des rivalités sentimentales maladives et se pose en tragédie.
Il faudra néanmoins passer la première demi-heure, véritable resucée du western des années 40 avec sa chanson et ses moments imbéciles et stupides générés par un Alfonso Bedoya acteur surjouant vu dansLes Massacreurs du Kansas (The Stranger wore a Gun) d'André de Toth 1953 --Dix hommes à abattre (Ten Wanted Men) d'H. Bruce Humberstone en 1955 - deux autres productions Randolph Scott
JOAN LESLIE
Ensuite l’intrigue devient captivante par son déroulement et par l’affichage de la personnalité des protagonistes. Ceux-ci sont émouvants enfin attachants : Laurie retrouve chez Will Isham l’ambition qui ne pointait pas chez son ex et sa réussite va même l’obliger à renier la présence tout aussi vénale de son géniteur. JOAN LESLIE qui l’interprète est une actrice oubliée qui s’adonna peu au western (1952 :Le Shérif de Tombstone -Toughest Man in Arizona- et 1953 :La Femme qui faillit être lynchée (Woman They Almost Lynched) préférant la comédie ou le drame dans des seconds rôles féminins parfois (1956 : Bungalow pour femmes The Revolt of Mamie Stover de Raoul Walsh.
Son titre de gloire repose sur deux films : 1942La Glorieuse Parade (Yankee Doodle Dandy) réalisé par Michael Curtiz 1941 : Sergent York (Sergeant York) de Howard Hawks ; deux films biographiques où elle a le premier rôle.
ELLEN DREW
Laurie reste un personnage classique ; l’amie qui vient aider le héros et qui restera dans son cœur . ELLEN DREW flirtera davantage avec le genre vec en 1950 :Le Baron de l’Arizona (The Baron of Arizona) de Samuel Fuller – et le superbeStars in My Crown de Jacques Tourneur, 1951: Les Rebelles du Missouri (The Great Missouri Raid) de Gordon Douglas œuvre moins ambitieuse-- 1957 : Outlaw's Son de Lesley Selander
JOHN RUSSEL
JOHN RUSSEL est ici un amoureux transi qui fantasme sur l’amour à e n être path »tique et même à passer pour un prétendant fictif et en mourir un acteur juste, précieux et imposant bien qu’il fut souvent dans les seconds rôles. ? John un des rares rôles positifs dans le chef d’œuvre Howard Hawks et Clint Easstwood 1976 :Josey Wales hors-la-loi (The Outlaw Josey Wales-- 1982 :Honkytonk Man--1985: Pale Rider, le cavalier solitaire(Pale Rider) surent son potentiel et l’utilisèrent à bonne escient à voir sa filmographie où il fut un méchant de caractère c’est-à-dire redouté et redoutable :
ALEXANDER KNOX
Will Isham est un personnage imbu de sa personne, possessif egocentrique et étonné qu’on soit réglo avec lui. Il est racé et fier. ALEXANDER KNOX acteur d’origine italienne débuta en Angleterre, puis à Hollywood où le maccarthysme va l’obliger à tourner ailleurs notamment sous la férule du grand Joseph Losey : 1954 :La bête s'éveille (The Sleeping Tiger)-- 1963 :Les Damnés (The Damned)-- 1967 :Accident ; œuvres ô combien méritantes et de Richard Fleischer : 1958 :Les Vikings (The Vikings) et 1960 :Drame dans un miroir (Crack in the Mirror) ces fois-ci dans des seconds rôles.
Quant au sieur RANDOLPH SCOTT son personnage est trouble, peut-être ambigu , resigné marqué par son passé , ne comprenant ni n’entendant rien; il reste inerte avant de reprendre du poil de la bête et de rejoindre la réalité.C’est n personnage qu’il peaufinera au fil de sa carrière notamment avec ce ciéaste pour lequel il tournera cinq autres westerns : 1952 : -Carson City-- 1953 : (The Stranger Wore a Gun) etLa Trahison du capitaine Porter (Thunder Over the Plains) -- 1954 :Terreur à l'Ouest (The Bounty Hunter)—dont nous disions « il entraine une unité de temps de lieu et de moyens car L’histoire se joue en vase clos presque, en huis clos aussi et oblige à une série de déplacement et d’action tant l’atmosphère est lourde à vivre dont nous disions ; « il entraine une unité de temps de lieu et de moyens car L’histoire se joue en vase clos presque, en huis clos aussi et oblige à une série de déplacement et d’action tant l’atmosphère est lourde à vivre. » et aussi en 1952 1952 :Les Conquérants de Carson City (Carson City) et ce sera avec 7 westerns admirables signés Budd Boetticher qu’il atteindra la grandeur
L’acteur fit du genre son chemin de fortune commencée sous la houlette de Joseph H. Lewis , 'Edwin L. Marin 8 films) Gordon Douglas , Ray Enright (6 films) vétérans du genre
,Il tournera une bonne soiantaine de westerns et terminera en beauté en 1962 : avec Coups de feu dans la Sierra (Ride the High Country) de Sam Peckinpah
Tous ses personnages doivent leur richesse, leur épaisseur à nos yeux plus à l’auteur (Ernest Haycox) du roman qu’aux adaptateurs.
ERNEST HAYCOX fut adapté une première fois par Cecil B. DeMille, en 1939.avecPacific Express (1) Union Pacific joué par Joel McCRea où déjà deux hommes tombaient amoureux de la même femme et par un autre grand la même année John Ford s’inspirera d’un de ses romans (2) pour La Chevauchée fantastique (Stagecoach), par Jacques Tourneur, avecLe Passage du canyon (Canyon Passage) 1946 et par d’autres réalisateurs moins glorieux Richard Thorpe avecApache Trail 1939-- avec Ray Enright :Montana 1950. Il semble être un auteur important pour l’Histoire américaine
ANDRE DE TOTH
Quant au réalisateur ANDRE DE TOTH : qui donne de la puissance par endroit au film , nous avions appréciéfemmes de feu « RAMROT 1947 « traditionnel tant pour la facture originale .Ne fusse que par son tournage dans les régions indomptées de l’Utah qui répondent à cette femme liberticide. Hormis Ford et Hathaway peu de cinéastes avaient promenés leurs caméras loin, très loin des décors pour appuyer l’atmosphère ténébreuse de cette histoire aux relents immoraux et antipathiques » et surtout notre préféréLa chevauchée des bannis « The day of the outlaw » 1959 « il soigne sa mise en scène et connaît le pouvoir du décor que ce soit la neige ou ce bar où toutes les querelles ont lieu .L’un et l’autre élément appuient le huis clos étouffant qui parcours cette œuvre atypique et qui rend la cohabitation difficile puis étouffante. Il filme le paysage neigeux d’un long panoramique de 360° soulignant l’aspect forteresse de cette nature, la sérénité qui y règne avant la tempête humaine (le règlement de compte Blaise Crane et l’intrusion intempestive d’étrangers sauvages difficilement contrôlable). Il capte dans ce bar emblématique la peur et la violence sous jacente notamment la scène du bal insoutenable dont les danseurs excités face à des femmes non serviles sont à la limite du viol et s’il filme en gros plan la bagarre de Crane contre l’un des fugitifs il éloigne sa caméra dès que celui-ci est passé à tabac par d’entre eux. Toutes ces scènes son réalisateur en avait caché la teneur aux interprètes pour mieux capter leurs effrois. L’acte ultime où les bandits s’entretuent comporte La scène finale magistralement menée et qui constitue l’une des meilleurs de l’histoire du western aussi symbolique que celle qui clôt « La prisonnière du désert ». De Toth filme de nouveau cette nature vainqueur , omniprésente qui gouverne les hommes et ramène la paix. Ce chef d’œuvre du genre demeure l’œuvre certes méconnue la plus dépouillée et la plus noire de son auteur qui clôt sa participation au genre.
Ce cinéaste d’origine austro-hongroise aux 40 films dont un quart consacré au western débuta dans sa terre d’origine en 1939 avant de travailler aux usa. Bertrand tavernier et Jean Pierre Coursodon ont écrit quatre pages dans leur livre « 50 ans de cinéma américain « où il vante son talent d’auteur avec les mots suivants : »Son regard est sceptique , aigu , ironique , visiblement plus attiré par les zones d’ombre , par les dérives , par les perdants que par les justiciers et les héros II partage sa méfiance devant un cinéma qui se veut positif ç tout prix ?Il s’ingénie à brouiller les cartes , à dynamiter les conventions »