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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
31.01.2025
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Guerre en Ukraine, en direct : une ville de la région russe de Belgorod visée par des « frappes ininterrompues »
L’Europe se réunit avec Zelensky en Moldavie dans un défi à Poutine
Volodymyr Zelensky est arrivé jeudi en Moldavie pour un sommet des dirigeants européens à forte valeur symbolique, dans ce petit pays frontalier de l’Ukraine qui vit aussi dans la crainte de la Russie.
Une cinquantaine de dirigeants européens ont rendez-vous à seulement 20 kilomètres de l’Ukraine pour envoyer un message de soutien à ces deux anciennes républiques soviétiques, alors qu’une nouvelle attaque aérienne a frappé Kiev dans la nuit, tuant au moins trois personnes. « Je suis heureux d’être ici », a lancé le président ukrainien devant les caméras, avant de remercier le peuple moldave « d’avoir accueilli de nombreux réfugiés depuis la premier jour de la guerre ».
Les chefs d’Etat et de gouvernement de 47 Etats ont été conviés au château Mimi, un domaine viticole dans le village de Bulboaca, à 35 km de la capitale Chisinau, pour la deuxième réunion de la Communauté politique européenne (CPE). « Nous allons confirmer de nouveau notre soutien à l’Ukraine qui résiste face à l’agression russe », a souligné la présidente moldave, Maia Sandu. Comme lors de sa première édition à Prague en octobre, la CPE donnera lieu à une « photo de famille ». La réunion compte cette fois un absent de marque, le président turc Recep Tayyp Erdogan, réélu dimanche. Prise dans ce village proche de la Transnistrie, région séparatiste pro-russe de 300 000 habitants dans l’est du pays, elle soulignera l’isolement de Poutine.
Rassemblement beaucoup plus large que l’Union européenne (20 pays invités en plus des 27 membres du bloc), cette instance informelle, imaginée par le président français Emmanuel Macron, réunit des pays aux profils et parcours très différents : Arménie, Géorgie, Islande, Norvège, Suisse, Turquie, Royaume-Uni, Serbie, Azerbaïdjan... Pour la Moldavie, c’est l’occasion de redire son impatience de rejoindre l’UE. « La place de la Moldavie est dans l’Union européenne », a déclaré mercredi Maia Sandu. Elle a reçu un message d’encouragement de la présidente de la Commission Ursula von der Leyen qui a loué les « progrès énormes » du pays dans ses réformes.
La question de l’adhésion se pose aussi de façon urgente pour l’Ukraine, en partie occupée par les troupes russes. Elle a obtenu le statut de candidat officiel en même temps que la Moldavie, en juin 2022. Mais la route est encore longue. Emmanuel Macron a appelé l’UE à repenser sa gouvernance et à « inventer plusieurs formats » pour répondre à ces aspirations. Les dirigeants devraient aussi évoquer jeudi la sécurité de l’Ukraine alors que les chefs de la diplomatie des pays de l’OTANsont rassemblés à Oslo pour répondre à la demande de Kiev d’adhérer à l’Alliance atlantique.
Evgueni Prigojine, chef de la milice Wagner et dynamiteur de l’Etat russe L’homme d’affaires, propriétaire de la société de mercenaires, ne se contente plus d’attaquer les élites russes. Il remet en cause l’institution militaire et le discours officiel sur la guerre en Ukraine, visant indirectement Vladimir Poutine. Le fondateur du groupe Wagner, Evgueni Prigojine, avec des mercenaires, à Bakhmout (Ukraine), le 25 mai 2023, sur une vidéo publiée par le service de presse du Concord Group appartenant à l’homme d’affaires. PRESS SERVICE OF CONCORD / HANDOUT VIA REUTERSLa dénazification de l’Ukraine ? Un prétexte. « On est arrivés en Ukraine comme des bourrins. On a marché sur tout le territoire avec nos grosses bottes en cherchant des nazis. On a tapé sur qui on pouvait. On a avancé jusqu’à Kiev, on s’est chié dessus et on s’est retirés. » Sa démilitarisation ? Un échec complet. « L’Ukraine a aujourd’hui l’une des armées les plus puissantes du monde. »L’avenir de « l’opération militaire spéciale » ? Sombre. « Nous sommes dans la situation où nous pouvons tout simplement perdre la Russie. »
L’homme qui s’exprime ainsi fait bien plus que remettre en cause le discours officiel russe sur la situation en Ukraine. En brocardant les buts de guerre revendiqués par Vladimir Poutine, Evgueni Prigojine n’est pas loin de commettre un crime de lèse-majesté. Même à l’aune de ses déclarations passées, volontiers fracassantes, un cap est franchi lors de cet entretien accordé par l’homme d’affaires, le 24 mai, à différents médias sous son contrôle.
Jusqu’à présent, le chef de la milice Wagner concentrait ses attaques sur le haut commandement militaire – parfois en termes fleuris, certes, mais sans aller plus loin que le ministre de la défense, Sergueï Choïgou. Sa référence à un « grand-père débile » qui mettrait en danger l’avenir de la Russie, quelques semaines plus tôt, était suffisamment mystérieuse pour laisser planer un doute sur sa cible.
Autrefois si discretQue cherche Evgueni Prigojine avec cette surenchère permanente ? L’ancien bandit – il a purgé neuf années de prison à la fin de l’Union soviétique – a conduit sa carrière en faisant de la discrétion une valeur cardinale, allant jusqu’à nier pendant des années ses liens avec Wagner. Son fonds de commerce consistait alors à deviner et devancer les désirs du chef, qu’il s’agisse d’envoyer ses mercenaires en Syrie ou en Afrique ou d’inonder Internet des commentaires favorables produits par ses « usines à trolls », pas à saper son autorité.
Beaucoup a été dit sur les ambitions politiques de cet homme de 61 ans. Prigojine a déjà tenté par le passé de mettre la main sur le parti nationaliste Rodina. La franchise qu’il revendique aujourd’hui est précisément un outil de communication politique, d’autant plus remarquable qu’elle n’est guère partagée par les autres acteurs de la scène politique. Chaque vidéo le montrant les pieds dans la glaise du front, parfois même devant les cadavres de ses hommes tombés, est faite pour rappeler la pusillanimité des membres de l’élite, leurs passe-droits, leurs enfants qui profitent du soleil de Dubaï ou des Maldives pendant que les hommes russes meurent au front.