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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
31.01.2025
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Dmytro Kuleba, le ministre ukrainien des affaires étrangères, a quitté Paris, mercredi 30 août, satisfait du soutien « militaire, humanitaire, diplomatique et économique » de la France et confiant dans la solidité de cet engagement, après s’être entretenu mardi avec Catherine Colonna, son homologue, puis, à l’Elysée, avec le président, Emmanuel Macron.
Signe de la volonté de Paris d’afficher son appui à l’Ukraine, M. Kuleba était l’invité d’honneur de la conférence annuelle des ambassadrices et ambassadeurs. Dans un entretien accordé au Monde, le ministre ukrainien a minimisé l’impact des voix qui s’élèvent en faveur de négociations avec la Russie, comme l’a proposé récemment l’ex-président Nicolas Sarkozy, en pleine contre-offensive ukrainienne. « Le président Sarkozy a eu son heure de gloire en Géorgie en 2008 : la gestion de cette crise est l’une des raisons de l’enchaînement des événements depuis », avec l’annexion de la Crimée et l’invasion de l’Ukraine, a ironisé M. Kuleba, tout en reconnaissant que M. Sarkozy avait en son temps soutenu l’idée d’un accord d’association ambitieux de l’Union européenne avec l’Ukraine.
Le ministre ukrainien accorde plus d’importance à l’évolution des positions des dirigeants européens sur l’avenir de la sécurité collective en Europe. « Il est maintenant évident, estime-t-il, que la Russie n’est ni une amie ni une partie de l’Europe. La Russie est devenue le plus grand ennemi de l’Europe. Le goût pour la littérature russe, les ballets, les grands projets ou l’argent russe en général, ne peuvent effacer cette réalité. La Russie ne peut donc pas être l’un des piliers de l’architecture de sécurité européenne qui doit, au contraire, être bâtie sur l’idée qu’il faut protéger l’Europe de la Russie. » Dmytro Kuleba salue là « un changement complet de mentalité », même s’il admet qu’il reste « un travail gargantuesque » à faire pour convaincre tous ses partenaires européens. Mais « un pays devra s’occuper de la sécurité du flanc est de l’Europe, et ce pays sera l’Ukraine – l’Ukraine dans l’OTAN, évidemment ».
Tout en renforçant sa propre industrie de défense pour augmenter la production d’armement à un niveau jamais vu depuis l’Union soviétique, Kiev ne relâche pas la pression sur les pays occidentaux pour qu’ils augmentent leurs livraisons, en quantité et en qualité. « Chacune de nos demandes de monter en gamme s’est d’abord heurtée à un “non” », note M. Kuleba, puis a fini par être satisfaite. Dernier exemple en date, celui des avions de chasse américain F16, que les Pays-Bas, le Danemark et la Suède se sont engagés, avec le feu vert de Washington, à fournir à Kiev.