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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
07.02.2025
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Emmanuel Macron souhaitait affirmer une solidarité profonde, intime avec Israël, dès les premières heures de son voyage dans l’Etat hébreu et les territoires palestiniens, mardi 24 octobre. Mais le président français a devancé les attentes de ses interlocuteurs israéliens, jusqu’à susciter leur incompréhension, en proposant d’associer la coalition internationale contre l’organisation Etat islamique (EI), dont la France demeure membre depuis 2014, à la destruction pure et simple du Hamas palestinien, promise par Israël.
L’initiative est tombée à l’issue d’un entretien de près d’une heure trente avec Benyamin Nétanyahou, dans les bureaux du premier ministre israélien, à Jérusalem. « La France est prête à ce que la coalition internationale contre Daech[acronyme arabe de l’EI], dans le cadre de laquelle nous sommes engagés pour notre opération en Irak et en Syrie, puisse lutter aussi contre le Hamas », a proposé le chef de l’Etat, lors d’une rapide déclaration au côté de son interlocuteur.
Emmanuel Macron a défini d’un mot « notre ennemi commun » : « le terrorisme ».Pour lui, la France partage le deuil d’Israël puisqu’elle déplore la mort, le 7 octobre, de trente ressortissants, dans ce qui est présenté comme la plus importante attaque visant des Français depuis l’attentat de Nice, le 14 juillet 2016. « Je propose à nos partenaires internationaux que nous puissions bâtir une coalition régionale et internationale pour lutter contre les groupes terroristes qui nous menacent tous », a poursuivi le président français, qui encourage des Etats du Proche-Orient à s’y joindre.
Cette proposition a été élaborée à l’Elysée, notamment par le conseiller politico-militaire Xavier Chatel. Elle a surpris le Quai d’Orsay. Elle paraît prendre en considération des enjeux intérieurs, antiterroristes, à l’heure où Paris constate que le conflit résonne puissamment sur son sol. L’Elysée cherche à bannir toute solidarité avec le Hamas, en engageant ses partenaires à acter le fait que le mouvement islamiste ne doit jamais plus être considéré comme un acteur politique légitime, en Europe comme au Proche-Orient.
Cette association avec le mal absolu qu’a incarné l’EI semble cependant inaudible en Palestine et hautement inflammable dans le monde arabe, à l’heure où les plus hauts responsables israéliens assimilent sans nuance les combattants du Hamas à la population de Gaza. Elle ignore le fait que ce parti appartient au tissu social palestinien, et que nombre de Palestiniens minorent l’horreur de l’attaque perpétrée le 7 octobre, voire l’ignorent tout à fait. Ils la considèrent comme l’acte de guerre le plus significatif mené en cent ans de conflit contre le mouvement sioniste puis l’Etat d’Israël.