En direct, guerre Israël-Hamas : le camp de réfugiés d’Al-Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza, touché par une frappe israélienne, affirme le Hamas Le ministère de la santé de la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, a fait état, dans la nuit de samedi à dimanche, d’au moins trente morts dans un bombardement non confirmé par l’armée israélienne contre ce camp, ajoutant que la majorité des victimes étaient des enfants et des
femmes.
![Le camp de réfugiés d’Al-Maghazi, dans la bande de Gaza, le 3 novembre 2023.](http://library.vu.edu.pk/cgi-bin/nph-proxy.cgi/000100A/https/img.lemde.fr/2023/11/03/795/0/8640/4320/1000/500/75/0/2e6dc4d_8bfe3886d6a6448591a2fdb593aa3b19-0-c7360a239d00472886593d017c10d26a.jpg)
Le point sur la situation, dimanche à l’aube
- Le ministère de la santé de la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, a fait état, dans la nuit de samedi à dimanche, d’au moins trente morts dans un bombardement − non confirmé pour l’heure par l’armée israélienne − contre un camp de réfugiés, ajoutant que la majorité des victimes étaient des enfants et des femmes.
- Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé, dans un message sur X (anciennement Twitter), que trente camions d’aide humanitaire étaient entrés dans Gaza samedi en utilisant le point de passage de Rafah, le seul à ne pas être contrôlé par Israël. Les véhicules contenaient pour la plupart « de la nourriture, de l’eau et des articles de secours », mais aussi « des fournitures médicales et des médicaments ».
- Les forces de défense d’Israël (FDI) ont affirmé samedi soir sur Telegram que des avions de combat avaient « attaqué des infrastructures militaires » du Hezbollah, allié du Hamas, « sur le territoire libanais » en réponse à des tirs en direction de l’Etat hébreu.
- Selon les Nations unies, près de 1,5 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur de la bande de Gaza. La plupart survivent dans des conditions très précaires. D’après un responsable américain, 350 000 à 400 000 personnes se trouveraient encore dans le Nord, où se concentre l’essentiel des combats.
- Le ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, a affirmé samedi que Tsahal « trouvera » et « éliminera » le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya Sinouar. « J’en appelle aux résidents de Gaza : plus vite vous le trouverez vous-même, plus vite on en finira avec la guerre », a encore déclaré le ministre.
- Le gouvernement du Hamas a suspendu l’évacuation des étrangers et des binationaux de Gaza vers l’Egypte en raison du refus d’Israël de laisser sortir des blessés palestiniens, a dit samedi soir à l’Agence France-Presse (AFP), sous couvert d’anonymat, un responsable de l’administration du point de passage de Rafah, contrôlée par le mouvement islamiste.
- Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé samedi qu’il rompait tout contact avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, en raison des actions perpétrées par Israël dans la bande de Gaza. « Nétanyahou n’est plus quelqu’un avec qui nous pouvons parler. Nous avons fait une croix sur lui », a déclaré le dirigeant, selon des propos rapportés par les médias turcs. Erdogan « se place au côté du Hamas », a réagi le ministère des affaires étrangères israélien.
- Des milliers de personnes ont manifesté, samedi, à travers le monde, en Europe mais aussi en Iran, en soutien aux Palestiniens, appelant notamment à un cessez-le-feu. A Paris, un cortège de 19 000 personnes, selon la police, a défilé, portant de très nombreux drapeaux palestiniens et des pancartes clamant « Free Palestine » (« Libérez la Palestine »).
- Le président des Etats-Unis, Joe Biden, a fait état, samedi, de progrès dans l’obtention d’une pause humanitaire à Gaza. Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, attendu dimanche à Ankara, a redit que Washington était favorable à cette option, mais il a réitéré la ferme opposition des Etats-Unis à un cessez-le-feu, qui « ne fera que garder le Hamas en place ».
- Depuis le début du conflit, le 7 octobre, 9 488 personnes, essentiellement des civils dont 3 900 enfants, ont été tuées par les frappes israéliennes dans la bande de Gaza, selon le dernier bilan samedi du gouvernement du Hamas, qui y est au pouvoir depuis 2007.
Des milliers de manifestants à travers le monde pour soutenir Gaza
Des milliers de personnes ont manifesté, samedi, à travers le monde, notamment en Europe, mais aussi en Iran, en soutien aux Palestiniens, appelant notamment à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, au 29ejour de la guerre entre Israël et le Hamas.
- Aux Etats-Unis, des milliers de personnes, jeunes pour la plupart, et des familles, se sont réunies à Washington pour demander à « mettre fin tout de suite au siège de Gaza ». Des personnalités, comme l’actrice Susan Sarandon, y ont pris part.
![A Washington](http://library.vu.edu.pk/cgi-bin/nph-proxy.cgi/000100A/https/img.lemde.fr/2023/11/05/0/0/0/0/580/0/75/0/5ab822b_2023-11-05t015717z-1234122657-rc2k64ade35h-rtrmadp-3-israel-palestinians-usa.JPG)
A Washington
ELIZABETH FRANTZ / REUTERS
- A Londres, au Royaume-Uni, 30 000 personnes ont participé à un rassemblement dans le centre de la capitale britannique, selon la police. Les manifestants ont afflué tout l’après-midi à Trafalgar Square, recouverte de drapeaux palestiniens et de pancartes appelant au « cessez-le-feu » ou à la « fin du massacre » à Gaza. La police a annoncé avoir arrêté 29 personnes, en raison d’infractions comme incitation à la haine raciale, des délits à motivation raciale, ou encore des violences et l’agression d’un officier de police.
![A Londres](http://library.vu.edu.pk/cgi-bin/nph-proxy.cgi/000100A/https/img.lemde.fr/2023/11/04/0/0/0/0/580/0/75/0/5541672_62c840d8b1ed45f28e61600ddf7b2264-0-93dc3231cae3487fb17f12fd36df6360.jpg)
A Londres
VICTORIA JONES / AP
- Plus de 3 500 personnes selon la police, dont beaucoup portaient un keffieh, foulard des militants palestiniens, se sont rassemblées sur la célèbre Alexander Platz, au centre de Berlin, souvent en famille avec leurs enfants. Sur les pancartes, on pouvait lire « Save Gaza » (sauvez Gaza), « Stop genocide »(arrêtez le génocide) ou « Ceasefire » (cessez-le-feu), ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse.
![A Berlin](http://library.vu.edu.pk/cgi-bin/nph-proxy.cgi/000100A/https/img.lemde.fr/2023/11/04/0/0/0/0/580/0/75/0/89713f0_2023-11-04t180255z-478189937-rc2h64aa64ts-rtrmadp-3-israel-palestinians-protests-germany.JPG)
A Berlin
LIESA JOHANNSSEN / REUTERS
- A Paris, un cortège de 19 000 personnes, selon la police, a défilé, portant de très nombreux drapeaux palestiniens et des pancartes clamant « Free Palestine » (« Libérez la Palestine »). Une quarantaine d’autres rassemblements avaient été annoncés dans toute la France. Ils ont notamment réuni 5 000 personnes à Lyon et 1 500 à Strasbourg selon la police, aux cris de « Israël terroriste, Macron complice ! »
![A Paris](http://library.vu.edu.pk/cgi-bin/nph-proxy.cgi/000100A/https/img.lemde.fr/2023/11/04/0/0/0/0/580/0/75/0/4fa27b8_5783910-01-06.jpg)
A Paris
GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP ![A Strasbourg](http://library.vu.edu.pk/cgi-bin/nph-proxy.cgi/000100A/https/img.lemde.fr/2023/11/04/0/0/0/0/580/0/75/0/6823891_5783250-01-06.jpg)
A Strasbourg
SEBASTIEN BOZON / AFP
- En Iran, des centaines de rassemblements, selon les médias d’Etat, ont été organisés pour dénoncer les Etats-Unis et Israël et soutenir les Palestiniens à l’occasion de la commémoration annuelle de la prise d’otages de l’ambassade américaine à Téhéran en 1979. « A bas l’Amérique, à bas Israël ! », ont scandé les manifestants, dont de nombreux écoliers et étudiants, devant l’ex-ambassade dans le centre de Téhéran, où des drapeaux des deux pays ont été piétinés et brûlés, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse.