Thèmes

soi sur france place monde presse travail pari nature cadre pouvoir place

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· CULTURE (65)
· L'ACTUALITE (62)
· JARDIN (80)
· LA LECTURE (114)
· HUMEUR,HUMOUR ! (47)
· LES SCIENCES (85)
· RELIGION (64)
· HISTOIRE DE LA FAMILLE (47)
· PRIER (70)
· POESIE (62)

Rechercher
Derniers commentaires Articles les plus lus

· MILLARDAIRES
· SAINT JOSEPH ,PERE.PAR LE PAPE.
· lES EMIRATS ARABE UNIS
· FORUM DE DAVOS
· LA VAGUE VERTE

· LA TURQUIE
· ALLOCATIONS FAMILIALES
· ELECTIONS AMERICAINES
· ELECTIONS
· AVEC MACRON ?
· LES PARASITES
· MARITAIN
· 1200MILLARDS DE DOLLAR SUR LES INFRASTRUCTURES
· LAFILIERE
· LE CORAIL

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "papilacabane" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour : 31.01.2025
10705 articles


VUDE MOSCOU

Publié le 12/06/2024 à 15:32 par papilacabane Tags : sur france place monde presse travail pari nature cadre pouvoir

Législatives 2024 : « les masques tombent » assure Macron, accord électoral à gauche ► Le PS confirme un « accord de principe » sur la répartition des circonscriptions

Le Parti socialiste a confirmé mercredi 12 dans un courrier envoyé à ses adhérents qu’un « accord de principe » avait été trouvé entre les différents partis de gauche constitutifs du nouveau « Front populaire » en vue des législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.

LFI aura 229 candidatures, le PS 175, EELV 92 et le PCF 50, précisent les responsables socialistes Pierre Jouvet et Sébastien Vincini dans ce courrier, en indiquant que « le travail essentiel sur le programme est toujours en cours de discussion » et qu’il n’y aura « aucune concession sur nos valeurs ».

► Emmanuel Macron assure que le blocage « devenait dangereux pour la France »

En ouverture de sa conférence de presse, Emmanuel Macron a justifié mercredi 12 juin la dissolution par une situation politique et une majorité relative qui « conduisait inéluctablement à empêcher le gouvernement d’agir, ce qui devenait dangereux pour la France ».

« L’équation parlementaire devenait difficilement tenable, les oppositions ayant dit plusieurs fois leur volonté de voter une motion de censure à l’automne »,a poursuivi le chef de l’État. « J’ai donc pris acte d’un blocage qui conduisait inéluctablement à empêcher le gouvernement d’agir ce qui devenait dangereux pour la France ».

« Les masques tombent » et « la bataille des valeurs éclate au grand jour » en vue des législatives anticipées, a lancé Emmanuel Macron dénonçant à gauche et à droite des « alliances contre nature aux deux extrêmes qui ne sont d’accord à peu près sur rien et qui ne seront pas en capacité d’appliquer quelconque programme».

► Emmanuel Macron juge « indécente » l’alliance des partis de gauche avec LFI

Emmanuel Macron a jugé « indécente » l’alliance des partis de gauche avec la France insoumise baptisée le « nouveau Front populaire », en disant avoir une « pensée » pour Léon Blum.

« Parce que s’il y en a un qui doit se retourner dans sa tombe aujourd’hui, c’est Léon Blum en pensant qu’on a appelé Front populaire une alliance électorale qui permettra de donner 300 circonscriptions à LFI et donc il y a des gens qui ont assumé très clairement de ne pas condamner l’antisémitisme », a-t-il poursuivi.

► Macron accuse le RN d’« ambiguïté à l’égard de la Russie »

Emmanuel Macron a accusé le Rassemblement national d’entretenir une « ambiguïté à l’égard de la Russie », fustigeant également « la sortie de l’Otan »prônée par les lepénistes.

« À l’extrême gauche, c’est une vision balkanisée de notre politique, de notre diplomatie », a ajouté le chef de l’État, estimant qu’elle n’était « d’ailleurs pas possible, ni vis-à-vis de l’Ukraine, ni par rapport au Proche-Orient ».

► Les retraites resteront « indexées sur l’inflation »

Emmanuel Macron a promis que les retraitesresteront « bien indexées sur l’inflation », contrairement aux affirmations du Rassemblement national qui affirme que le gouvernement a un « agenda caché » sur le sujet.

« Je vais être très clair, les retraites seront bien indexées sur l’inflation, le pouvoir d’achat des retraités, ce n’est pas une variable d’ajustement », a assuré Emmanuel Macron qui a accusé « les blocs d’extrême gauche » et « d’extrême droite » de mettre le système de retraite « en banqueroute » en proposant de revenir sur la réforme des retraites de 2023.

► Emmanuel Macron appelle à un « grand débat sur la laïcité »

Emmanuel Macron a aussi abordé la question de la laïcité.« La République doit respecter tous ceux qui croient et toutes les religions comme tous ceux qui ne croient pas », a déclaré le chef de l’État. « Mais en étant clair sur le fait que jamais une religion ne doit permettre de sortir des lois de la République ou de se placer au-dessus de celle-ci,a-t-il ajouté. Nous le voyons bien au quotidien par des polémiques qui montent parce que nos élus peuvent vivre parce que nos associations parfois ont à vivre ».

Pour lui, « nous ne sommes pas au clair »sur les questions de laïcité. « Nous devons, comme le président Chirac l’avait fait d’ailleurs il y a 20 ans de cela, rouvrir un grand travail apaisé exigeant républicain dans la Nation et placer avec tous les élus les bénévoles les associations qui vivent cela les entreprises qui vivent cela au quotidien ouvrir un grand débat sur la laïcité. Et prendre des mesures claires sur les sujets qui sont à régler et à trancher ».

► Contre l’insécurité, « plus de fermeté, mais dans le cadre de la République »

Le chef de l’État a insisté sur sa volonté d’une politique de « fermeté »notamment contre « l’immigration illégale » ou par une « reprise en main par l’État de la question des mineurs non accompagnés, qui dans tant de villes sont un problème de sécurité ». Il entend aussi « répondre avec aussi plus de fermeté à la montée de la violence des mineurs qui minime la cohésion nationale avec des mesures claires et radicales qui sont en train d’être préparées. »

Ce qu’il propose, a-t-il insisté « c’est plus de fermeté mais dans le cadre de la République et de ses valeurs ». À l’inverse, a-t-il lancé, « ce qui est proposé aujourd’hui par l’extrême gauche, c’est une réponse par le communautarisme et le laxisme », et « ce qui est proposé par l’extrême droite et ceux qui s’y allient, c’est une réponse à l’insécurité par la sortie de la République, de ses valeurs, de son socle même ».

► Un bureau exécutif « exceptionnel » à LR à 15 heures

Alors que le patron de LR Éric Ciotti a provoqué un séisme mardi au sein de son parti en appelant à rejoindre le Rassemblement national, la numéro 2 du parti, la députée Annie Genevard, a annoncé la tenue d’un « bureau exécutif exceptionnel » ce mercredi, « suivi d’une conférence de presse ».

Un bureau exécutif a été convoqué en urgence à 15 h 00 au siège des Républicains. L’exclusion d’Éric Ciotti devrait être au programme.

► Pour Aurélien Pradié, Eric Ciotti a pris une « décision folle »

« S’il le faut, nous le sortirons du bureau des héritiers du général de Gaulle », a prévenu le député LR Aurélien Pradié à propos d’Éric Ciotti, qui compte rester président des Républicains tout en prônant une alliance avec le Rassemblement national.

Président de LR, « il ne l’est plus à l’instant où il a pris cette décision folle », a estimé Aurélien Pradié sur France 2. « S’il le faut, nous le sortirons du bureau qui est le bureau des héritiers du général de Gaulle. C’est impossible. C’est une question d’heures », a-t-il ajouté.

► Le futur gouvernement devra « clarifier vite sa stratégie économique », prévient François Villeroy de Galhau

Le gouvernement qui sera nommé à l’issue des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet devra rapidement clarifier sa stratégie économique et budgétaire, a estimé le gouverneur de la Banque de France.

Les taux d’intérêt sur la dette française « ont remonté » depuis l’annonce dimanche de la dissolution de l’Assemblée nationale, « parce que les investisseurs n’aiment pas l’incertitude », a constaté François Villeroy de Galhausur Radio Classique.

Or « une période électorale s’accompagne toujours d’incertitudes, c’est le jeu de la démocratie », a-t-il poursuivi. « Il sera important que quelle que soit l’issue du scrutin, la France puisse clarifier vite sa stratégie économique et en particulier sa stratégie budgétaire », a conclu François Villeroy de Galhau.

► U2P met « sur le même pied de dangerosité » RN et front populaire

L’organisation patronale U2P, qui représente les entreprises de proximité, met « sur le même pied de dangerosité » économique le RN et le « front populaire »qui rassemble socialistes, Insoumis, Écologistes et communistes, a indiqué son président Michel Picon.

Concernant le Rassemblement national, « tout le monde, bien évidemment et à juste titre, s’inquiète de leur arrivée aux affaires mais il y a aussi le « front populaire », il a un programme et des déclarations qui sont plus mortifères pour les entreprises et les petites entreprises, je les mets sur le même pied de dangerosité », a déclaré Michel Picon sur RMC.

Lundi, les partis de gaucheont indiqué vouloir « soutenir des candidatures uniques dès le premier tour » des élections législatives anticipées du 30 juin.

« Je pense qu’il ne faut pas être un grand politicien pour voir le spectacle de désolation qui a été offert à l’Assemblée nationale, ces déclarations à l’emporte-pièce sur les niveaux de rémunération et bien d’autres mesures. Il y a un certain nombre d’irréductibles au « front populaire » qui font peur aux entreprises », a ajouté le président de l’U2P.

► Une vingtaine de ministres candidats aux législatives

À l’image du premier ministre Gabriel Attal, une vingtaine de membres de son gouvernement vont se présenter aux élections législatives.

Gérald Darmanin (intérieur), Marc Fesneau (agriculture), Stanislas Guerini (fonction publique), Jean-Noël Barrot (Europe), Thomas Cazenave (budget), Olivia Grégoire (PME), Marie Guévenoux (outremer), Frédéric Valletoux (santé), Aurore Bergé (égalité), Franck Riester (commerce extérieur) et Sarah El Haïry (enfance) ont notamment annoncé qu’ils étaient candidats.

L’ancienne première ministre Élisabeth Borne, elle, va se représenter dans la 6e circonscription du Calvados. Après avoir hésité, la présidente sortante de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet retournera en campagne dans la 5e circonscription des Yvelines.

► La majorité présidentielle doit «rassurer», prône Gabriel Attal

La majorité présidentielle, prise de court par la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale, doit « rassurer » face à cette « part d’inconnu », et « imposer » la « thèse des trois blocs » – extrême gauche, majorité et extrême droite –, a prôné Gabriel Attal mardi soir lors du bureau exécutif de Renaissance.

« Le président de la République est légitime(dans son choix de prendre) cette décision puisque les institutions le permettent », a déclaré le premier ministre devant les cadres du parti présidentiel, selon plusieurs participants.

Mais cette décision « fait peur » car elle « fait entrer dans une part d’inconnu ». « Notre but, c’est de rassurer. Car tous les autres blocs ne sont pas crédibles, ni rassurants », a également déclaré Gabriel Attal.

► Des milliers de manifestants contre le RN

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté mardi soir, à Paris, Rennes et Orléans notamment, pour exprimer leur rejet du Rassemblement national et leur refus de voir l’extrême droite prendre la tête du gouvernement.

À Paris, 2 800 personnes ont manifesté place de la République, a indiqué la préfecture de police. À Rennes, les manifestants – 6 000 selon les syndicats, 3 000 selon la préfecture – défilaient pour la deuxième fois en deux jours, cette fois à l’appel d’une intersyndicale.

À Orléans, un millier de manifestants, avec drapeaux de La France insoumise, du syndicat étudiant Unef ou de la Palestine, avaient répondu à l’appel de plusieurs partis de gauche.

► Pas de délai accordé pour s’inscrire sur les listes életorales

Les personnes qui n’étaient pas inscrites sur les listes électorales le lundi 10 juin ne pourront pas voter lors des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, a indiqué mardi le ministère de l’intérieur.

« L’élection aura lieu à partir des listes électorales arrêtées à la date du décret, soit le 9 juin 2024. Cela signifie donc qu’il n’y a pas de délai supplémentaire pour s’inscrire sur les listes », a détaillé le ministère.

Selon le droit électoral, une personne peut voter si elle est inscrite avant le sixième vendredi précédant le premier tour de l’élection.

« L’élection étant annoncée, le délai du sixième vendredi précédant l’élection comme date limite d’inscription ne peut être mis en œuvre », a souligné la place Beauvau. En revanche, les personnes qui fêteront leurs 18 ans d’ici au 29 juin inclus, veille du premier tour, pourront bien participer au vote.