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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
31.01.2025
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Dans une résolution adoptée jeudi 18 juillet, le Parlement turc présentait à nouveau une solution à deux États comme remède à la question chypriote. L’île est toujours partagée entre la République turque de Chypre Nord (RTCN), fondée en 1983 et officiellement reconnue uniquement par Ankara, et la République de Chypre, soutenue par la Grèce.
Le président turc Monde/Presidentielle-Turquie-reis-Recep-Tayyip-Erdogan-reelu-3e-mandat-2023-05-29-1201269178" target="_self">Recep Tayyip Erdogan se rend traditionnellement tous les ans dans le nord de l’île le 20 juillet. Ce jour-là, le premier ministre grec conservateur Kyriákos Mitsotákis sera quant à lui présent dans la capitale Nicosie, située à quelques kilomètres de la « ligne verte », la frontière qui sépare le sud d’un tiers du territoire au nord. Ce dernier avait affirmé l’an dernier que « la résolution de la question chypriote [était] une priorité nationale absolue ». Le sort de l’île reste un des points d’achoppement entre les deux pays, malgré une rencontre inédite des deux dirigeants à Ankara en mai dernier.
Des négociations au point mortCinquante ans après le débarquement de l’armée turque pour répondre au coup d’État d’officiers chypriotes soutenus par la junte militaire grecque, le bilan des négociations est quasiment nul. La nouvelle Envoyée personnelle du Secrétaire général de l’ONU pour Chypre, la colombienne María Angela Holguín Cuéllar, n’a pu que constater le manque de volonté politique et l’immuabilité du statu quo. Seule la République de Chypre, membre de l’Union Européenne (UE) depuis 2004, est reconnue comme souveraine sur l’ensemble de ce territoire, de fait divisé.
Des tentatives dans l’histoire récente avaient pourtant redonné espoir en une réunification, espoir permis par des alternances politiques au nord comme au sud. Le plan proposé par l’ONU en 2004, qui prévoyait la création d’une république fédérale, communautaire et bizonale, était bien accueilli en RTCN. Il s’est heurté au « non » d’une majorité de Chypriotes grecs lors du référendum de 2004. Le cycle de négociations organisé entre 2015 et 2017 a lui aussi échoué.
Samedi 20 juillet, Recep Tayyip Erdogan a rejeté la perspective de nouvelles négociations internationales sous l’égide de l’ONU pour la réunification de l’île : « Nous pensons qu’une solution fédérale n’est pas possible à Chypre. Il n’y a aucun bénéfice pour personne à poursuivre des négociations comme celles abandonnées en Suisse » en 2017, à l’issue d’un nouvel effort de l’ONU, a déclaré le président turc qui s’exprimait depuis la partie nord de Nicosie.
Une frontière poreuseÉlu en février 2023, le président chypriote Níkos Christodoulídis ne sera pas l’homme du changement. Cet ancien ministre des affaires étrangères avait par ailleurs souhaité un renforcement de la « ligne verte », au nom de la lutte contre l’immigration illégale.
La RTCN actuellement dirigée par le président Ersin Tatar, ne s’est que timidement autonomisée d’Ankara, qui assure tous ses besoins économiques et sécuritaires depuis ce qu’elle définit comme « l’opération de paix » de 1974. « La formule
’ isolement inhumain’, utilisée dans la résolution turque est exagérée »,estime Théotime Chabre, membre du centre de recherche NORIA et doctorant à Aix-Marseille Université et Sciences Po Paris. Les Chypriotes turcs, titulaires d’un passeport non reconnu internationalement, doivent passer par la Turquie s’ils veulent quitter l’île.
« Seul un mouvement populaire des deux côtés pourrait faire repartir les négociations », affirme Gilles Bertrand, enseignant-chercheur à Sciences Po Bordeaux et au Centre Émile Durkheim. Il cite l’arrivée au pouvoir de la gauche au Nord, favorable à la réunification dans les années 2000, après des protestations contre le dirigeant historique Rauf Raif Denktaş. En 1991, une marche pacifique de femmes grecques avait eu lieu. Elles réclamaient le libre passage de la ligne de démarcation et en 2003, l’ouverture des points de passage avait, quant à elle été autorisée par les dirigeants turcs, sous la pression de la Cour Européenne des Droits de l’homme.