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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour : 21.09.2024
10391 articles


TRUMP NETANYAHOU

Publié le 26/07/2024 à 09:15 par papilacabane Tags : sur mer place coup travail amitié livre

 

Trump-Netanyahou, une relation en dents de scie

Quoi de mieux que quelques compliments appuyés pour retrouver les faveurs d’un ami vexé ? À la tribune d’un Congrès américain divisé, devant lequel il a défendu la guerre dans la bande de Gaza et loué le soutien américain, Benyamin Netanyahou a rendu un hommage remarqué, mercredi 24 juillet, à Donald Trump « pour tout ce qu’il a fait pour Israël ». Et le premier ministre israélien d’énumérer le « rôle moteur »de l’ex-président américain dans la conclusion « des accords historiques d’Abraham » entre l’État hébreu et plusieurs pays arabes, sa fermeté face « à l’agression de l’Iran » ou encore le déménagement de l’ambassade américaine à Jérusalem, reconnue comme capitale d’Israël par Washington. Un résumé presque nostalgique de la politique israélienne de l’administration Trump.

Après cette période, leur relation s’était distendue. Leur rencontre, vendredi 26 juillet, dans la propriété de Donald Trump à Mar-a-Lago en Floride sera un test, à plus de quatre mois de la présidentielle américaine. L’ancien chef d’État l’a annoncé lui-même sur son réseau Truth Social, avant de préciser qu’elle avait été repoussée à vendredi à la demande du leader israélien.

« Qu’il aille se faire f. »

Les deux hommes, qui ont d’innombrables points communs – des démêlés avec la justice, une conception à géométrie variable de la démocratie, une tendance à s’ériger en sauveur de la nation, leur défiance à l’égard des médias… – disent s’entendre à merveille. Mais les tensions se sont multipliées depuis l’élection de Joe Biden à la présidence. Sa victoire est même à l’origine de leur brouille. Vexé que Benyamin Netanyahou se précipite pour féliciter le démocrate triomphant en novembre 2020, Donald Trump aurait déclaré, meurtri par la « trahison » : « Qu’il aille se faire f. » (« fuck him »).

L’anecdote, qui avait fait couler beaucoup d’encre à l’époque, a été rapportée par le journaliste israélien Barak Ravid. Pour nourrir un livre consacré à la « Paix de Trump » et aux Accords d’Abraham, l’auteur avait décroché à une heure et demie d’interview avec Donald Trump. C’est pendant leur tête-à-tête que le 45e président des États-Unis avait tenu ces propos, ajoutant n’avoir pas parlé à Netanyahou depuis. Ils n’auraient plus échangé un mot pendant deux ans, précise Barak Ravid à l’hebdomadaire Haaretz Weekly. « Quand Trump a utilisé le mot en F, c’était à la fin d’un monologue de vingt minutes sur tout ce qu’il pensait de mal sur Netanyahou », ajoute le journaliste, persuadé que la « bromance » (amitié proche) affichée pendant quatre ans n’était que de l’esbrouffe.

En avril 2024, le milliardaire républicain profite cette fois d’une longue interview au magazine Time pour égratigner son ami israélien. Selon lui, Israël n’aurait pas dû renoncer à participer à l’opération menée en 2020 en Irak pour tuer le général iranien Ghassem Soleimani. « J’ai eu une mauvaise expérience avec Bibi », dit-il à l’hebdomadaire américain. « Je n’étais pas content. C’est quelque chose que je n’ai jamais oublié. Et cela m’a montré quelque chose. »

« En finir et revenir à la normalité »

Autre coup de griffe de cet entretien. Donald Trump juge que Benyamin Netanyahou est « critiqué à juste titre pour ce qui s’est passé le 7 octobre ».Selon lui, Israël avait « l’équipement le plus sophistiqué » et « tout ce qu’il fallait pour arrêter » l’attaque du Hamas. Et Donald Trump de préciser en passant que s’il avait été dans le Bureau ovale – à la place de Joe Biden – il aurait arrêté la guerre à Gaza immédiatement…

Même s’il soutient l’usage de la force à Gaza et condamne les manifestations propalestiniennes sur les campus américains, Donald Trump juge que les Israéliens sont « totalement en train de perdre la guerre de la communication »et qu’il faut « en finir et revenir à la normalité ».

Alors, quel Donald Trump retrouvera Benyamin Netanyahou, lorsque ce dernier débarquera vendredi du Wing of Zion, l’avion officiel israélien ? Le soutien inconditionnel d’Israël, qui tente de courtiser les électeurs juifs avant le scrutin de novembre ? Ou le critique de Netanyahou, qui déteste les « losers » et l’incapacité à obtenir des résultats, comme la « destruction » du Hamas et la conclusion d’un accord sur la libération des otages ?

Il y a quelques mois, son gendre Jared Kushner, propulsé architecte de sa politique moyen-orientale pendant sa présidence, suggérait à Israël, au vu du « grand potentiel du front de mer gazaoui », de « finir le travail », « déplacer la population »et « nettoyer la zone ». À la lumière des déclarations de son colistier J. D. Vance, qui demande que « cette guerre se termine le plus vite possible », l’homme d’affaires pourrait à son tour appeler à la fin de l’offensive militaire israélienne. Comme Joe Biden et Kamala Harris avant lui.