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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour : 07.02.2025
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JO PARIS2024

Publié le 12/08/2024 à 09:06 par papilacabane Tags : sur moi france place monde jeux sport belle musique air femmes nuit message enfant

JO 2024 : une cérémonie de clôture festive, futuriste et émouvante

Pas la moindre goutte de pluie n’est tombée, cette fois-ci, sur le stade de France où s’est déroulée la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris 2024. Bien au contraire : dès les premières minutes du spectacle, la voix grave et poétique de la chanteuse française Zaho de Sagazan, a repris, avec le Chœur de l’Académie Haendel-Hendrix, Sous le ciel de Paris, chanson popularisée par Édith Piaf. Moment de grâce éclairé par la douce lumière du soleil couchant au jardin des Tuileries, à Paris.

Puis, dans une ultime nuit olympique, 9 000 athlètes et 270 artistes et performeurs ont célébré avec le public les valeurs du sport et de l’olympisme durant environ 3 heures, dans une ambiance de fête qui n’était pas sans rappeler celle que le monde a vécue ces quinze derniers jours à Paris.

Au sein des tribunes comme sur l’immense scène de 2 400 m2, une atmosphère de kermesse bon enfant a rythmé le spectacle avec, d’abord, une parade de sportifs particulièrement enjoués, puis un karaoké géant faisant chanter 71 000 spectateurs sur les tubes devenus hymnes : Emmenez-moi de Charles Aznavour ou Freed from Desire de Gala.

Sans oublier, bien sûr, un grand concert pop électro, très dansant et jeune, animé par des grands noms la scène musicale française et internationale actuelle. La chanteuse belge Angèle, le chanteur Ezra Koenig, les groupes de French Touch Phoenix et Air, le DJ futuriste Kavinsky se sont ainsi mêlés sur une scène en forme de planisphère futuriste. L’ambiance enflammée du concert n’a néanmoins pas terni l’époustouflante performance de l’orchestre Divertimento ainsi que de la maîtrise de Fontainebleau, qui ont sublimé les émotions de l’événement musical et sportif.

Poésie dystopique en clair-obscur

Après la lumière, place à la nuit. Dans un spectacle de quarante minutes, Thomas Jolly, directeur artistique des cérémonies, a renoué avec son univers noir, onirique et mystérieux. De cette dystopie au cœur de laquelle un « Golden voyageur » retrouverait la trace des Jeux olympiques disparus, plusieurs images marquantes resteront.

À commencer par celle du défilé lumineux d’athlètes formé par plusieurs milliers de lumières LED, portées par les spectateurs eux-mêmes. Mais aussi celle, magnifique, du mystérieux voyageur doré descendant du ciel sur une musique épique, brillant de mille feux. À l’image du disque en or envoyé dans l’espace de 1977, le « Golden record », avaient expliqué les organisateurs en amont de la cérémonie.

À terre, les performances des 110 acrobates virevoltant autour du personnage interstellaire sont aussi à saluer, ainsi que la précision de leurs costumes, élaborés par le styliste Kévin Germanier, dont les lignes blanches évoquent celles de fibres musculaires humaines. Bien qu’un peu noyés dans une fumée omniprésente, presque angoissante, ils ont offert un ballet chorégraphique athlétique autour d’immenses agrès représentant les cinq anneaux olympiques.

Le spectacle se termine en beauté sur un ton solennel, avec la belle interprétation de l’Hymne à Apollonpar le chanteur lyrique Benjamin Bernheim, accompagné du pianiste Alain Roche, suspendu dans les airs et jouant à la verticale de son piano. En référence à la Grèce antique et aux premières Olympiades de 1896, l’air met à l’honneur, une fois encore, la grande œuvre immatérielle humaine que sont les Jeux olympiques, mais aussi leur fragilité.

Protocole et final à l’américaine

Bien qu’essentielle, l’importante place occupée par la dimension protocolaire de la cérémonie, aura peut-être joué au détriment de sa dimension artistique, en raison de quelques longueurs. Plusieurs temps forts se détachent néanmoins, comme celui de la flamme récupérée puis éteinte par le champion français de natation Léon Marchand. Même émotion lors de la remise de médailles du marathon féminin, lequel a conclu les Jeux pour la première fois et a mis en lumière la parité si chère à ces 33e Olympiades.

Et, pour conclure cette quinzaine en beauté et passer le relais olympique vers les Jeux de Los Angeles, prévus en 2028, quoi de mieux qu’une ultime cascade de Tom Cruise ? Descendu en rappel depuis le toit du stade de France, le célèbre acteur hollywoodien, tête d’affiche de Mission Impossible, a donné un avant-goût de ce que seraient des Jeux à l’américaine, accompagné par les voix de grandes stars de la musique outre-atlantique : les Red Hot Chili Peppers, Billie Eilish, Snoop Dogg ou encore Dr DRE.

« Voilà, nous l’avons fait comme ça » : tel est le message final renvoyé par le titre My Way, version anglaise du Comme d’habitude de Claude François, interprété avec puissance par la chanteuse Yseult sous les feux d’artifice. Mais, rassurons-nous, la parenthèse ne se referme pas totalement. Place, dès le 28 août prochain, aux Jeux paralympiques et à leur cérémonie, qui s’annonce, elle aussi, grandiose.