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LAGRECE

Publié le 13/09/2024 à 08:07 par papilacabane Tags : sur place photos travail centre nuit message

Réchauffement climatique : Athènes va-t-elle devenir invivable l’été ?

Sous un soleil de plomb, Dimitris Kokkinakis, jeune entrepreneur athénien, regarde les immeubles enchevêtrés qui obstruent l’horizon de son quartier, l’un des plus chauds de la capitale grecque : « Avec le changement climatique, l’été et ses canicules sont très difficiles à vivre dans le centre et les périodes de chaleur peuvent commencer en mars et finir en octobre maintenant,assure-t-il. C’est une jungle de béton. Athènes est l’une des capitales où il y a le moins d’espaces verts par citoyen. »

Adaptation

La capitale grecque, densément peuplée et dévorée par les voitures, est l’une des villes européennes les plus durement frappées par le changement climatique. Et cet été, la Grèce a battu le record de l’année la plus chaude jamais enregistrée. Un supplice pour les Athéniens qui vivent dans de véritables passoires thermiques construites avant les années 1980.

Dimitris Kokkinakis, lui, n’a qu’un mot à la bouche : l’adaptation. « Ce serait mieux de s’installer à la campagne, mais le travail est ici, alors on doit trouver des solutions pour rendre la ville plus vivable : végétaliser nos toits par exemple », confie-t-il, tuyau d’arrosage en main, sur sa terrasse luxuriante qui détonne au milieu de l’îlot de béton. Ou bien isoler les bâtiments. »

Mais s’adapter coûte cher. La mairie d’Athènes a beau ouvrir l’été des lieux climatisés où se réfugient les moins aisés ou les plus âgés, mettre en place un plan de végétalisation de la ville, pour le moment le problème reste entier.

« Il y a urgence »

Pourtant pour Constantinos Cartalis, professeur de physique de l’environnement et du climat, les solutions existent. Sous nos yeux, dit-il en arpentant les rues piétonnes qui bordent l’Acropole. « Planter, isoler les infrastructures bien sûr, mais aussi limiter, voire interdire, l’usage des voitures dans les centres-villes. »Des mesures pas toujours populaires et une vision à long terme qui ne correspond pas au temps court des mandats politiques.

Selon le météorologue Kostas Lavougardos, « il y a urgence ». Au sein de l’Observatoire national d’Athènes, le scientifique vérifie ses instruments. Ironie du sort, ils ont bien failli partir en fumée au mois d’août lorsqu’un incendie s’est propagé jusqu’aux portes d’Athènes. « Depuis 2017, la région a perdu 37 % de ses forêts : les étés plus chauds et plus secs favorisent les incendies. » Mais ce qui préoccupe davantage le scientifique, « c’est que, cette année, le feu est entré dans la ville. Une première. Il faut qu’on comprenne ce qu’il s’est passé : nous devons une réponse aux citoyens ». D’autant que ceux du grand Athènes représentent le tiers des 10,5 millions d’habitants que compte le pays.

Après les incendies… les inondations

Evily Ailianou vit au nord de la capitale. En août, avec sa famille, elle a bien cru ne pas échapper au feu. « Cette nuit-là, on a filmé l’incendie qui était quand même très proche, dit-elle. On a préparé nos valises avec de quoi s’habiller pour les jours suivants et puis des photos. À 5 heures du matin, on a reçu un message disant qu’on devait être prêts à évacuer. Heureusement, le vent est tombé, juste à temps. »

Elle ne déménagera pas même si elle n’en est pas à son premier incendie dans la région. Si l’arrivée de la pluie au mois de septembre éloigne le risque des incendies, elle amène avec elle un risque récurrent du changement climatique : celui des inondations.