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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
31.01.2025
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Il s’agissait de sa première interview depuis la présentation de son équipe samedi soir. Le premier ministre Michel Barnier était l’invité, dimanche 22 septembre, du journal télévisé de France 2, au cours duquel il a appelé son gouvernement à travailler dans la « plus grande cohésion » et « fraternité ».
Le chef du gouvernement a établi plusieurs priorités, dont le redressement des finances publiques, et a tenté de rassurer les Français sur d’autres points, notamment la préservation des « grandes lois » de « progrès social ou sociétal » ou la hausse des impôts.
► Faire participer les plus riches au redressement des financesLe premier ministre a expliqué ce qu’il entendait par « justice fiscale », en dévoilant qu’il demanderait aux contribuables et entreprises les plus riches un effort accru pour redresser les finances publiques, pas à l’ensemble des Français.
« Je ne vais pas alourdir encore l’impôt sur l’ensemble des Français qui payent déjà le plus d’impôts de tous les partenaires européens », a-t-il déclaré, « ni sur les gens les plus modestes, ni sur les gens qui travaillent, ni sur les classes moyennes ».
En revanche, il a indiqué « ne pas exclure que les personnes les plus fortunées participent à l’effort national », via des « prélèvements ciblés » qui toucheraient aussi « certaines grandes entreprises ». Il n’a pas écarté une hausse de l’impôt sur les sociétés pour ces dernières.
► Améliorer la réforme des retraitesConcernant la très controversée réforme des retraites, entrée en vigueur il y a un an et dont l’abolition est réclamée par la gauche et le Rassemblement national, Michel Barnier a indiqué qu’il souhaitait « prendre le temps de (l’) améliorer ».
« On a une loi qui prévoit un cadre financier et je pense que ce cadre financier doit être préservé », a-t-il déclaré, ajoutant toutefois qu’il allait « faire confiance aux partenaires sociaux pour améliorer cette loi, pour réformer ».
► IVG, PMA : les lois de « progrès social ou sociétal » seront « préservées »Les « grandes lois » de « progrès social ou sociétal » comme celles sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG), le mariage pour tous ou l’assistance médicale à la procréation (AMP ou PMA) seront « intégralement préservées », a assuré le premier ministre.
« Ces lois, elles seront intégralement préservées » et « je serai un rempart pour qu’on préserve l’ensemble de ces droits acquis » en termes « de libertés, de progrès social. Il n’y a aucune ambiguïté », a déclaré le chef du gouvernement, qui compte plusieurs ministres au profil conservateur.
Son prédécesseur Gabriel Attal l’avait appelé un peu plus tôt à lever les doutes sur ces sujets « clairement dans sa déclaration de politique générale », prévue le 1er octobre.
► La santé mentale, la « grande cause nationale » de 2025Michel Barnier a également annoncé qu’il souhaitait faire de la « santé mentale »la « grande cause nationale » de l’année 2025, alors que la psychiatrie subit une crise grave et persistante en France.
Un tiers des postes de praticiens hospitaliers sont vacants et le volume de lits diminue, alors que le nombre de patients a été multiplié par deux ces vingt dernières années. Un Conseil national de la refondation (CNR) consacré à la santé mentale, très attendu, était programmé cet été mais avait été annulé après la dissolution de l’Assemblée nationale.
► Pas de candidature en 2027Le premier ministre a par ailleurs rappelé qu’il ne serait pas candidat à la présidentielle en 2027, assurant que « dans l’intérêt du pays », « il n’y aura pas de polémique » avec Emmanuel Macron, appelant à « un esprit de compromis positif, dynamique avec le chef de l’État ».
Mi-septembre, Michel Barnier avait estimé qu’il n’y avait « pas de domaines réservés » au président de la République, préférant évoquer des « domaines partagés ».