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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
31.01.2025
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Avec l’adoption des amendements du Nouveau Front populaire (NFP), « qui ne s’articulaient même pas entre eux, le texte était devenu insoutenable », déplore dans le Journal du dimanche (JDD) le premier ministre, Michel Barnier, à propos du projet de budget 2025, largement remanié au terme de quatre jours de débats, mais finalement rejeté samedi par la commission des finances.
« Dans le cadre du débat parlementaire, nous serons attentifs aux amendements qui préservent ou améliorent la compétitivité et, plus largement, l’activité économique. Car il faut que les choses soient claires : l’effort dont chacun doit prendre sa part ne peut pas se transformer en concours Lépine fiscal », prévient le premier ministre, alors que, dès lundi, les députés reprendront les débats dans l’hémicycle sur la base du projet de budget originel du gouvernement.
Dans cet entretien au JDD, Michel Barnier s’oppose à la pérennisation des alourdissements temporaires d’impôts qu’il préconise : « Je ne veux pas qu’on alourdisse la fiscalité au-delà de l’effort temporaire que nous avons demandé à certaines grandes entreprises et aux contribuables les plus aisés. Et je m’engage à ce qu’aucune taxe temporaire, dictée par les circonstances, ne devienne permanente. » Le projet de M. Barnier prévoit une durée maximale de deux ans pour ces taxes exceptionnelles, alors que certains de ses alliés, au MoDem, sont partisans de les rendre permanentes.
Matignon souhaite réaliser un effort de 60 milliards d’euros dans le budget 2025 pour mettre fin au « dérapage » du déficit public : 40 milliards d’économies et 20 milliards de recettes fiscales supplémentaires. Le chef du gouvernement ajoute qu’il souhaite que le débat parlementaire se développe, mais n’a pas exclu une adoption sans vote, grâce à l’article 49.3 de la Constitution.
« En cas de blocage parlementaire, retarder l’adoption du budget pourrait paralyser l’action publique, compromettre la gestion des finances de l’Etat et mettre en danger la crédibilité financière de la France. Le 49.3 permet ainsi d’éviter un blocage », a-t-il dit.
Les députés LFI et leurs alliés de gauche ont fait approuver vendredi en commission des finances une taxe sur les « superprofits » des grandes entreprises, une « victoire » qui pourrait, selon eux, rapporter 15 milliards d’euros.
Cette « contribution exceptionnelle », qui s’appliquerait aux entreprises réalisant plus de 750 millions d’euros de chiffre d’affaires, vise, selon les élus « insoumis », à « faire contribuer à la solidarité nationale les profiteurs de crise », qui se sont « enrichis de façon indécente » à l’occasion des crises sanitaire puis énergétique.
Cet amendement sera cependant soumis à un nouveau vote la semaine prochaine, lorsque la partie « recettes » du budget de l’Etat 2025 sera examinée dans l’hémicycle, où les élus repartiront de la version d’origine du projet présenté par le gouvernement.
Dans le détail, sera considéré comme un « superprofit » la part des bénéfices de l’entreprise dépassant 1,25 fois les profits annuels moyens réalisés sur la période 2017-2019 (c’est-à-dire avant la crise du Covid). La taxation supplémentaire sera calculée sur ces bénéfices « excédentaires », avec trois tranches imposées à 20 %, 25 % et 33 %.
Des « groupes gaziers qui font plus de 10 milliards d’euros de bénéfices au premier semestre » doivent « apporter leur contribution à l’effort collectif », a argumenté l’écologiste Eva Sas. « Si vous voulez que toutes nos entreprises quittent le territoire, vous avez raison : c’est de cette manière-là qu’il faut s’y prendre ! », lui a répondu Véronique Louwagie (LR). Le RN, dont les élus ont trouvé l’idée « intéressante », s’est abstenu.
La commission des finances a par ailleurs approuvé plusieurs dispositions visant à raboter le crédit impôt recherche (CIR) – une aide fiscale aux entreprises instaurée pendant le quinquennat de François Hollande, mais dont une partie de la gauche critique le coût au regard de son efficacité en termes de soutien à la croissance et à l’emploi. Un amendement déposé par le PS prévoit ainsi de transformer ce crédit d’impôt en réduction d’impôt pour les grandes entreprises : celles-ci n’en bénéficieraient plus en cas de bénéfice insuffisant ou de perte.
Un autre amendement, déposé cette fois par la droite, vise à priver de CIR les entreprises de la finance et de l’assurance, ce qui pourrait générer 1,5 milliard d’euros d’économies, sur les 8 milliards que coûte au total cette niche fiscale. Ce crédit d’impôt doit être « recentré sur les activités industrielles ou agricoles »participant à « l’économie productive », a fait valoir son auteur, Corentin Le Fur (LR). Le rapporteur général du budget, Charles de Courson (LIOT), a également fait passer un amendement pour réduire l’assiette éligible au CIR, avec un gain attendu de 250 millions d’euros.
Dans la soirée, les députés ont approuvé plusieurs hausses d’impôts locaux, notamment la taxe d’habitation sur les résidences secondaires en permettant à toutes les communes d’appliquer la majoration (jusqu’à 60 %) réservée à ce stade aux zones « tendues ».
Accord également donné au relèvement par les départements de la taxe d’aménagement perçue sur les permis de construire, et à l’extension de la taxe sur les surfaces commerciales aux entrepôts géants – avec le secteur du e-commerce en ligne de mire. A l’inverse, la commission a soutenu une exonération de taxe foncière sur les terrains agricoles allant au-delà de la mesure proposée par le gouvernement.
Plus de 400 amendements restaient encore à examiner samedi, avant le début des débats dans l’hémicycle à partir de lundi.