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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
31.01.2025
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Hasard opportun ou joli pied de nez ? Le parti Union des droites pour la République (UDR), lancé le 31 août par Éric Ciotti peu avant de démissionner de la présidence des Républicains, vient de s’installer dans son siège parisien… Situé juste en face de celui de LR, place du Palais-Bourbon ! C’est là qu’UDR a tenu, mardi 19 novembre, son deuxième bureau politique. Peu à peu, le mouvement, qui compte 16 députés alliés au Rassemblement national, s’organise.
« Nous venons de nommer 80 référents départementaux et présidents de fédération qui ont vocation à faire vivre le mouvement dans les départements. Nous allons y multiplier les événements et déplacements », assure Guilhem Carayon, vice-président adjoint, lui-même ancien président des Jeunes Républicains. Au niveau national, une équipe a été nommée le mois dernier, composée de personnalités bien établies, comme l’ancien procureur général François Falletti et les députées Christelle D’Intorni, Brigitte Barèges et Sophie Vaginay, tous quatre nommés vice-présidents. Mais aussi de jeunes talents, à l’image de la députée Hanane Mansouri, 23 ans, promue secrétaire générale.
Un espace politique limitéL’UDR, qui revendique 13 000 adhérents, ambitionne de rassembler les diverses tendances de la droite, et en particulier les « électeurs déboussolés de LR ». Sans mâcher ses mots contre son ancien parti, qu’il a dû quitter après sa décision de faire alliance avec le RN lors des élections législatives de juillet, Éric Ciotti avait martelé lors de sa rentrée politique, le 31 août : « La marque Les Républicains est aujourd’hui dépassée, discréditée par ses défaites, ses contradictions, son manque de courage. L’Union des droites pour la République sera ce grand parti de droite. »
Ce mouvement a-t-il pour autant un véritable espace politique ? Jean-Yves Camus, codirecteur de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès, est dubitatif. « C’est un positionnement particulièrement compliqué, à la droite de LR et tout près du RN. D’autres l’ont déjà essayé par le passé, mais cela n’a jamais fonctionné. Comme le Centre national des indépendants et paysans, qui a longtemps été le parti le plus à droite, avant de devenir moribond. »
Pour lui, la seule marge de manœuvre de l’UDR est de développer son assise territoriale. « On va probablement aboutir à un mouvement qui ne prendra pas son envol au niveau national, mais aura une implantation dans le quart sud-est de la France, poursuit le politologue. Tout ça dépendra de la place que le RN voudra bien lui laisser, et de ce que feront Les Républicains. Lâcheront-ils les chiens ou lui céderont-ils un petit espace local ? »
Des liens étroits avec le RNPour l’heure, l’UDR joue sur ses liens étroits avec le RN. Depuis l’été, les deux partis martèlent combien leurs relations sont « fluides ». « Nous défendons le même triptyque “sécurité, immigration, pouvoir d’achat” que le RN, c’est ce qui rend notre alliance aussi simple, jure Guilhem Carayon. La seule différence notable est notre vision économique, car nous sommes davantage attachés au libéralisme. » Les deux partis comptent néanmoins présenter une position commune sur une éventuelle motion de censure liée au budget 2025.
Mais là encore, tout est question de rapport de force. L’UDR est-il en mesure de défendre une ligne autonome face au RN ? « On sait qu’on a un partenaire bien plus fort, mais notre apport est de permettre de faire les derniers mètres pour gagner les élections nationales », répond Guilhem Carayon. « Cette alliance peut en effet aider le RN en élargissant son électorat localement, et en touchant les plus de 65 ans ainsi que les catégories CSP+ et les indépendants, rassurés par l’aspect plus libéral d’Éric Ciotti »,abonde Jean-Yves Camus.
Prochain rendez-vous de l’UDR : son premier congrès, qui aura lieu en début d’année. Le RN sera-t-il présent ? Éric Ciotti n’avait pas participé au meeting de Jordan Bardella, organisé le 6 octobre dans son fief à Nice. Avec un message clair : allié, mais pas rallié.