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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
31.01.2025
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Le « conclave » convoqué par François Bayrou pour remettre en chantier la réforme des retraites, et qu’il installe vendredi 17 janvier, se conclura-t-il par une fumée blanche ? « Les positions des uns et des autres sont trop incompatibles,juge Antoine Foucher, ancien directeur de cabinet de Muriel Pénicaud au ministère du travail. Il n’y a que 10 % de chances qu’ils arrivent à un accord, 45 % qu’ils aboutissent à un accord symbolique a minimaet 45 % qu’ils échouent »,prophétise-t-il.
« Tout le monde me dit que nous n’avons aucune chance d’aboutir, mais je ne suis pas d’accord », s’insurge Cyril Chabanier, le président de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC). C’est que les partenaires sociaux se retrouvent au pied du mur, eux qui, fin décembre, appelaient les politiques à prendre leurs responsabilités face à l’instabilité et arguaient de leur capacité à négocier des accords.
« Quel autre pays est prêt à donner autant de responsabilités aux partenaires sociaux ? », interroge François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). « Nous n’avons pas le droit de passer à côté de l’histoire », poursuit-il avant d’évoquer quelques pistes sur lesquelles patronat et syndicats pourraient s’accorder.
Le nœud sera l’équilibre financier du systèmeAinsi, la pénibilité ou – comme on préfère dire côté patronal – l’usure professionnelle. « Je trouverais tout à fait normal qu’un charpentier de mon entreprise, pour des raisons d’usure professionnelle, parte plus tôt en retraite que moi, qui ai fait toute ma carrière dans mon bureau ou ma voiture », assure François Asselin.
Reste que le nœud de la question sera d’abord l’équilibre financier du système. « La négociation n’aboutira que si le patronat renonce à l’impossibilité de taxer plus, les syndicats à celle de travailler plus et que chacun reconnaisse qu’il faudra sans doute verser moins », résume, dubitatif, Antoine Foucher.
Dès mardi, le Medef se disait « très attentif à ce que ces discussions s’inscrivent dans le cadre de budgets ne portant pas atteinte à la compétitivité, à la croissance et à l’emploi ». Quelques jours plus tôt, son président, Patrick Martin, plaidait pour remettre en cause l’abattement fiscal de 10 % dont les retraités – principalement aisés – bénéficient pour « frais professionnels », et se disait même prêt à rouvrir toutes les pistes, y compris celle d’un financement par « de la capitalisation ».
La question des retraites du publicBeaucoup dépendra donc du point de départ, encore flou, de la discussion. Le déficit n’est déjà pas le même si on évoque le régime général des salariés (– 5,5 milliards d’euros) ou si on intègre les régimes publics. Dans son discours devant l’Assemblée nationale, François Bayrou a ainsi repris le chiffre de 55 milliards évoqué quand il était haut-commissaire au plan, tout en confiant une « mission flash » à la Cour des comptes pour « établir la réalité des chiffres ».
Alors que les syndicats représentatifs de la fonction publique (FSU et Unsa) ont été conviés au conclave, syndicats et, surtout, patronat, sont toutefois réticents à ce que les retraites du public soient évoquées. « On n’a pas à avoir dans nos négociations intéressant le secteur privé des organisations qui ne sont pas représentatives dans le secteur privé », a jugé Patrick Martin, jeudi matin sur France Inter.
« Le système ne sera jamais équilibré sans une réforme systémique »Difficile dans ces circonstances d’imaginer que les négociations aboutissent à autre chose qu’à un accord partiel. « Peut-être qu’on ne changera pas la globalité de la réforme, qu’on aboutira seulement à des aménagements de la réforme Borne sur la pénibilité ou l’égalité hommes-femmes, reconnaît d’ailleurs Cyril Chabanier. Nous n’aurons pas atteint notre objectif de revenir sur les 64 ans, mais nous aurons quand même avancé. »
Sur ce point, François Bayrou a concédé mercredi aux socialistes que, même en cas d’accord partiel des partenaires sociaux, le Parlement sera saisi du texte. « Tel qu’il est, le système ne sera jamais équilibré sans une réforme systémique,estime Cyril Chabanier. C’est pourquoi je continuerai à me battre pourun système universel à points. »Une solution également prônée de longue date par la CFDT.
« Quoi qu’il se passe, une telle réforme ne pourra pas aboutir en trois mois,prédit Antoine Foucher. Ce qui sortira du conclave ne pourra donc être qu’une étape avant une réforme globale d’ici à la fin de la décennie. »
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« La Cour des comptes travaillera en toute indépendance »Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes
« C’est pour notre indépendance que nous avons été choisis, sinon, il ne fallait pas nous choisir ! C’est un travail commandé, pas télécommandé, et nous travaillerons en toute indépendance, non pas pour valider des chiffres, mais pour en présenter. Nous nous baserons sur tous les documents disponibles : ceux du haut-commissariat au plan, mais aussi ceux du Conseil d’orientation des retraites (COR). Notre travail, mené par une formation spécifique que je présiderai personnellement, sera contradictoire et durera quelques semaines. Je rencontrerai aussi chacun des partenaires sociaux. »