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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
31.01.2025
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V
Les ONG du « Pacte du pouvoir de vivre » tancent le gouvernementLes faits
Une quarantaine de syndicats et d’associations ont désormais rejoint le pacte lancé par Laurent Berger et Nicolas Hulot pour répondre à l’urgence écologique et sociale.
Pour eux, « l’acte II » du quinquennat défendu par Édouard Philippe n’est pas à la hauteur.
« L’acte II » du quinquennat a sonné, mais le compte n’y est pas. Tel était, lundi 17 juin, le message des organisations rassemblées au sein du « Pacte du pouvoir de vivre », qui dressaient un premier bilan de l’action du gouvernement.
Lancé début mars sous l’impulsion de Laurent Berger, numéro 1 de la CFDT, et de l’ancien ministre Nicolas Hulot, ce pacte rassemble aujourd’hui une quarantaine d’associations et de syndicats, œuvrant dans divers domaines (lutte contre la précarité, éducation populaire, défense de l’environnement, etc.) mais partageant une même conviction : il faut changer de modèle pour répondre à l’urgence écologique et sociale.
France/pacte-redonner-chacun-pouvoir-vivre-2019-03-05-1201006713" target="_self">Un pacte pour redonner à chacun « le pouvoir de vivre »
Dès cet hiver, ces organisations avaient mis 66 propositions sur la table, à charge pour le gouvernement de s’en saisir. Trois mois plus tard, alors qu’Édouard Philippe a dessiné le 12 juin les grandes lignes de l’acte II, l’heure est à la déception : « Des paroles prometteuses », mais toujours pas « d’actions structurantes et ambitieuses », déplorent les signataires du pacte.
« Nous sommes très inquiets car les trois leviers décisifs pour engager la transition écologique et sociale ne sont pas actionnés », regrette ainsi Samuel Leré, responsable du plaidoyer à la Fondation Nicolas-Hulot. L’investissement, tout d’abord. La règle des 3 % de déficit, qui « reste priorité absolue pour Édouard Philippe », relèvent les ONG, rend impossible « un grand plan d’investissement (…) de 55 à 85 milliards d’euros », indispensable selon elles (1).
La fiscalité ensuite. Quand le premier ministre mise sur les baisses d’impôts, les signataires du pacte en appellent, eux, à un « big bang fiscal », pour reprendre l’expression choisie par Laurent Berger et Nicolas Hulot. Soit, entre autres, la fin des niches favorables aux énergies fossiles et une taxe carbone associée à un « revenu climat » pour protéger le pouvoir d’achat des plus vulnérables. La « norme », enfin, autrement dit, une réglementation beaucoup plus ferme.
« Il faut pouvoir interdire certaines pratiques, comme la location des logements qui sont des passoires énergétiques, poursuit Samuel Leré. Attendre que les secteurs s’organisent ou s’en remettre à l’Europe ne suffit pas, comme le montrent les atermoiements sur le glyphosate ou la taxation des vols intérieurs. »
(1) Référence au Panorama des financements climat du laboratoire d’idées