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BORIS JOHNSON

Publié le 07/09/2020 à 14:01 par papilacabane Tags : sur prix monde presse article création centre message automne
Brexit : les négociations entre Londres et les 27 toujours au ralenti La huitième session de négociations sur la relation post-Brexit entre Londres et l’Union européenne s’ouvre lundi 7 septembre. Elle ne passionne guère les Britanniques. Le gouvernement ne ressent donc pas de pression pour trouver un accord sur les relations commerciales avec l’Europe.

Lecture en 2 min.

Brexit : les négociations entre Londres et les 27 toujours au ralenti

 

Brexit : les négociateurs des deux camps ne parviennent toujours pas à s’entendre. stock.adobe

 

« Le Monde/Europe/Brexit" target="_self">Brexit ? Mais c’est déjà réglé depuis longtemps ! On est sorti de l’Union européenne fin janvier. Là, le gouvernement ne négocie que des relations commerciales avec l’Europe», assure Christine Lewis. Cette retraitée londonienne n’a pas tort. Le premier ministre Boris Johnson n’a-t-il pas remporté une élection générale le 12 décembre dernier avec le slogan « Concrétisons le Brexit » et n’a-t-il pas annoncé le 31 janvier que le Brexit venait d’avoir lieu ?

→ DÉBAT. Monde/Brexit-peut-encore-esperer-accord-2020-09-06-1201112545" target="_self">Brexit : peut-on encore espérer un accord ?

Lassés par quatre années d’omniprésence du sujet dans les journaux, des millions de Britanniques omettent que le Brexit n’a pas encore véritablement affecté le pays : d’un point de vue réglementaire, le Royaume-Uni fonctionne encore comme s’il était membre de l’UE, et ce jusqu’à la fin de la période de transition le 31 décembre. Ils ont donc du mal à considérer les négociations commerciales actuelles avec l’UE comme capitales.

Les relations commerciales anglo-européennes en péril

Aujourd’hui, la fluidité des relations commerciales anglo-européennes est pourtant en péril. Les négociateurs des deux camps ne parviennent pas à s’entendre. Leur latitude de négociation est limitée mais aucun d’entre eux n’est prêt à rompre la confiance placée en eux par leur exécutif, les dirigeants européens d’un côté, l’équipe du premier ministre britannique de l’autre.

« Il existe encore des points de désaccord sur le besoin d’alignements réglementaires, sur les quotas de pêche et sur l’accès des navires européens aux eaux britannique », explique Georgina Wright, analyste du centre de réflexion The Institute for Government. « Les négociateurs européens et britanniques travaillent d’arrache-pied mais aucun camp ne veut lâcher du lest trop rapidement. À tel point qu’une ouverture ne semble possible que grâce à l’aide d’une intervention politique plus tard cet automne».

Michel Barnier en difficulté ?

Ce week-end, la presse britannique bruissait des rumeurs que le négociateur en chef européen Michel Barnier allait être lâché par les dirigeants européens, à la suite d’un article paru dans The Telegraph, considéré comme la voix du gouvernement conservateur. Afin d’y mettre fin, le secrétaire d’État français aux affaires européennes, Clément Beaune, a relayé un message clair sur le réseau social Twitter en reprenant un slogan britannique de la seconde guerre mondiale : « Keep Calm And Support Michel Barnier » (Restez calme et soutenez Michel Barnier). Sans qu’il soit certain que Paris le soutienne foncièrement.

Le gouvernement britannique peut politiquement risquer l’échec des négociations, qui obligerait les deux parties à commercer selon les peu avantageuses règles de l’Organisation mondiale du commerce. Comme l’avait souligné au printemps l’ancien ministre en charge du Brexit David Davis, la baisse des échanges engendrée par le Covid-19 pourrait rendre inaperçue la baisse des échanges prévue à la fin de période de transition. Depuis, le gouvernement espère que la création de ports francs planifiée dans le pays permettra aux économies locales de se relever plus rapidement des difficultés engendrées par le coronavirus.

Un risque politique pour Boris Johnson

Le risque d’un non-accord paraît cependant bien maigre : Boris Johnson y jouerait beaucoup. Il a déjà vu sa cote de popularité fléchir violemment au cours des derniers mois, au point de devenir négative (39 % d’opinions favorables contre 54 % de défavorables selon le sondage YouGov publié début septembre). Les difficiles négociations post-Brexit n’y sont absolument pour rien. Il paie là le prix de son manque de clarté face au coronavirus et du chaos engendré par les notations des examens scolaires de fin d’année, des questions de politique éminemment interne.

→ À LIRE. Monde/En-Angleterre-notation-baccalaureat-cree-polemique-2020-08-17-1201109496" target="_self">En Angleterre, la notation du baccalauréat crée la polémique

Mais de nouvelles difficultés économiques ne lui permettraient pas d’inverser la tendance dans l’esprit des Britanniques, qui le jugent désormais sévèrement. Son principal atout, toutefois ? Tous ses collègues sont encore plus impopulaires que lui !