Thèmes

sourire sur vie monde amour fond article soi travail nature sourire bleu livre jeux

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· CULTURE (65)
· L'ACTUALITE (62)
· JARDIN (80)
· LA LECTURE (114)
· HUMEUR,HUMOUR ! (47)
· LES SCIENCES (85)
· RELIGION (64)
· HISTOIRE DE LA FAMILLE (47)
· PRIER (70)
· POESIE (62)

Rechercher
Derniers commentaires Articles les plus lus

· MILLARDAIRES
· SAINT JOSEPH ,PERE.PAR LE PAPE.
· lES EMIRATS ARABE UNIS
· FORUM DE DAVOS
· LA VAGUE VERTE

· LA TURQUIE
· ALLOCATIONS FAMILIALES
· ELECTIONS AMERICAINES
· ELECTIONS
· AVEC MACRON ?
· LES PARASITES
· MARITAIN
· 1200MILLARDS DE DOLLAR SUR LES INFRASTRUCTURES
· LAFILIERE
· LE CORAIL

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "papilacabane" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour : 31.01.2025
10705 articles


THIERRY JANSSEN

Publié le 19/01/2021 à 20:27 par papilacabane Tags : sur vie monde amour fond article soi travail nature sourire bleu livre
Thierry Janssen, de la chirurgie à la méditation Passé de l’exercice de la médecine à celui de la psychothérapie, Thierry Janssen explore le rapport corps-esprit pour trouver la « posture juste », celle de l’harmonie avec soi, les autres et la nature. Thierry Janssen a fondé en 2015 l’Ecole de la Présence thérapeutique. Thierry Janssen a fondé en 2015 l’Ecole de la Présence thérapeutique. Thierry Balasse / L'Iconoclaste

Sourire lumineux, regard bleu vif et volubilité exceptionnelle : malgré le contexte sanitaire difficile, l’enthousiasme de Thierry Janssen reste entier. L’ancien chirurgien devenu psychothérapeute vient en effet de publier son dernier livre (La Posture juste, L’Iconoclaste, 2020), tandis que l’Ecole de la Présence thérapeutique qu’il a fondée en 2015 pour les soignants est sur le point de s’ouvrir à tous. Elle s’appellera désormais l’Ecole de la Posture juste.

« La justesse absolue est ce qui permet de s’adapter aux situations en agissant avec le maximum de respect pour la vie en nous et autour de nous »,explique le thérapeute. Plus qu’un concept, cette posture essentielle est bien souvent mise en péril par nos comportements névrotiques. Elle ne peut être atteinte d’un claquement de doigts : ce cheminement nécessite un travail sur trois ans, à travers un processus à la fois psychologique, physique et spirituel vécu comme une méditation dans le corps, et qui vise à développer une présence profonde à soi et à l’autre.

Epuisement et silence

Cette école, Thierry Janssen l’a créée à la suite d’une longue et douloureuse retraite. En 2009, après avoir donné près de deux cents cours et conférences en un an dans une dizaine de pays, il souffre subitement de paralysie faciale. « J’étais épuisé physiquement et moralement. L’ironie, c’est que je venais de publier un ouvrage intituléLa maladie a-t-elle un sens ? [Fayard] J’ai vu à quel point je n’avais pas respecté mes besoins essentiels. »

Lire aussiThierry Janssen : "Je pratique une écoute attentive et bienveillante"

Il se retire à Louxor en Egypte, non loin de la Vallée des rois. « C’est là que j’ai compris qu’il était temps de créer une école dans laquelle je pourrais partager ce qui me paraît le plus important, en particulier auprès des professionnels de la relation d’aide et de soin. »

Au cours d’une méditation, il vit, dit-il, une expérience mystique qui transforme son existence. « J’ai entendu le silence, tout au fond, à l’arrière-fond. Ce silence n’est pas l’absence de bruit mais l’espace dans lequel tous les bruits apparaissent et disparaissent. C’est le silence de la conscience, pure présence au monde, pure acceptation de ce qui est, amour sans condition. »

De retour en Europe, il lui faut encore une période de retrait avant de se lancer : il ne se sent pas prêt à assumer le rôle d’enseignant. « Je voulais écrire à propos de l’expérience du silence mais je n’y parvenais pas. A un moment, l’inconfort physique et émotionnel était tellement grand que j’ai eu la tentation de mettre fin à mes jours. Mon ego préférait tout détruire plutôt que lâcher prise. Accueillir cela dans l’amour inconditionnel m’a permis de sentir la stabilité du noyau de l’être – cette essence paisible et silencieuse qui est présente au fond de chacun de nous. »

Il vous reste 61.67% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.