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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
31.01.2025
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Son horizon est toujours le même, les contreforts du plateau du Larzac, en Aveyron, au pied de son hameau de Montredon. La pipe toujours collée aux lèvres, la moustache grisonnante, le sourire encore malicieux. José Bové, 67 ans, poursuit ses luttes. En soutenant, en dernière position de la liste aux élections régionales en Aveyron, la présidente socialiste sortante, Carole Delga, l’ancien syndicaliste paysan, député européen de 2009 à 2019, veut « faire barrage à un Rassemblement national qui frappe aux portes du pouvoir ». « La gauche, avec son éparpillement, propose un échec, dit-il. Mais Macron, en jouant toutes les cartes, joue aussi avec le feu. Pour moi, c’est inconcevable de voir le RN diriger une région, d’où mon engagement dans cette campagne. »
Après s’être lancé dès 2009 dans la création de la galaxie écologiste, « sans jamais être adhérent d’Europe Ecologie-Les Verts », « José », comme on dit sur le plateau, choisit de nouveau son camp. C’est là, à Montredon, à deux pas des barbelés du camp militaire toujours bien présent, qu’il vit depuis 1976. Trois ans auparavant, il avait participé aux grands rassemblements et luttes contre l’extension de ce camp militaire voulue par le ministre de la défense, Michel Debré, dès 1971.
Lui, le fils d’ingénieur agronome, originaire de Bordeaux, objecteur de conscience et pacifiste dès le plus jeune âge, avait rejoint ce mouvement d’ouvriers et paysans qui allait se battre, jusqu’en 1981 et l’élection de François Mitterrand, qui signera l’abandon du projet. Aux côtés de Bernard Lambert, le syndicaliste paysan, nourri de la philosophie de Jacques Ellul et aux côtés des 103 paysans menacés d’expulsion, mais aussi avec « des curés, des anciens militaires, des ouvriers, des intellectuels, des cathos et des anars, on a, pendant dix ans, résisté et surtout proposé un modèle de société ».
Lire aussiRégionales : en Occitanie, la gauche défend son fief face à l’extrême droiteUn demi-siècle plus tard, pas de grand rassemblement ou concert gigantesque, comme cela avait été le cas en 2000 puis 2003, pour fêter cet anniversaire. « Il y a le Covid-19 et ses incertitudes, bien entendu, mais on ne commémore pas un lieu encore plus vivant qu’avant », affirme M. Bové. Les modèles de préservation et d’achat des terres agricoles (groupement foncier agricole, Société civile des terres du Larzac) permettent aujourd’hui aux « anciens » ou à de nouvelles générations de travailler encore sur plus de 7 000 hectares, principalement grâce aux brebis alimentant les caves de Roquefort.
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