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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
07.02.2025
10763 articles
Publié le 02 avril 2019 à 12h14, mis à jour à 09h05
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PortraitDans l’ombre de Boumediene pendant la décolonisation, ministre sous Ben Bella avant de connaître la disgrâce, l’ancien président algérien, disparu vendredi 17 septembre 2021, a fait toute sa carrière dans les sphères du pouvoir.
« Je suis l’Algérie tout entière », avait-il déclaré en 1999 en accédant pour la première fois au pouvoir. Les vingt années qui suivirent ne démentirent pas l’ambition de l’homme ni l’obsession du dirigeant.
De tous les présidents algériens, Abdelaziz Bouteflika aura eu la plus grande longévité à la tête de la République algérienne démocratique et populaire. Une carrière à l’image de l’histoire du pays, tumultueuse. Il est mort, vendredi 17 septembre, à l’âge de 84 ans.
Les dernières informations : le président Abdelaziz Bouteflika a remis sa démissionLa dernière apparition publique de Bouteflika remontait au 2 avril 2019. Ce jour-là, vêtu d’une gandoura à la mode marocaine, Bouteflika remettait d’un geste laborieux sa démission au président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaïz, en présence du président du Sénat, Abdelkader Bensalah, qui allait assurer l’intérim. L’éclosion du Hirak, quelque semaines plus tôt, aura eu raison de son règne. Depuis lors, il disparut des médias officiels, ces derniers réservant leur vindicte à la seule « Issaba » (la bande), à savoir son entourage – et notamment son frère Saïd – désormais sur la sellette judiciaire. Ainsi débuta le procès du « bouteflikisme » sans Bouteflika.
L’homme a eu plusieurs vies. Il naît le 2 mars 1937 à Oujda, au Maroc, dans une famille modeste, originaire de Tlemcen, ville algérienne proche de la frontière marocaine. A peine finies ses études secondaires, il rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) pour combattre la présence coloniale. Il a alors 19 ans.
Inspecteur de la wilaya 5 (l’une des zones de combat de l’ALN), commandant du « front malien » ouvert à la frontière sud de l’Algérie, il fait partie, à l’indépendance du pays, en 1962, du groupe de l’état-major de l’armée des frontières, que dirige le colonel Houari Boumediene. Bouteflika commence sa carrière dans l’ombre de ce mentor.
En septembre 1963, le premier président de l’Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella, lui confie les affaires étrangères. L’expérience politique du jeune promu de 26 ans, député de Tlemcen, est mince. Son limogeage, deux ans plus tard, par Ben Bella, servira de détonateur à un coup d’Etat : le 19 juin 1965, Houari Boumediene évince Ben Bella et prend sa place. Bouteflika est maintenu aux affaires étrangères.
Un habile diplomateCommence la période flamboyante de la diplomatie algérienne. L’Algérie se veut alors le porte-parole du tiers-monde. Sous la houlette de Bouteflika, elle va maintenir la balance entre les Etats-Unis et l’Union soviétique, nationaliser les hydrocarbures, épauler les mouvements de libération, fustiger l’Afrique du Sud et son régime d’apartheid. L’homme acquiert à cette époque une réputation de redoutable et habile interlocuteur.
Les mille et une vies de l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika, mort à 84 ansPublié le 02 avril 2019 à 12h14, mis à jour à 09h05
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PortraitDans l’ombre de Boumediene pendant la décolonisation, ministre sous Ben Bella avant de connaître la disgrâce, l’ancien président algérien, disparu vendredi 17 septembre 2021, a fait toute sa carrière dans les sphères du pouvoir.
« Je suis l’Algérie tout entière », avait-il déclaré en 1999 en accédant pour la première fois au pouvoir. Les vingt années qui suivirent ne démentirent pas l’ambition de l’homme ni l’obsession du dirigeant.
De tous les présidents algériens, Abdelaziz Bouteflika aura eu la plus grande longévité à la tête de la République algérienne démocratique et populaire. Une carrière à l’image de l’histoire du pays, tumultueuse. Il est mort, vendredi 17 septembre, à l’âge de 84 ans.
Les dernières informations : le président Abdelaziz Bouteflika a remis sa démissionLa dernière apparition publique de Bouteflika remontait au 2 avril 2019. Ce jour-là, vêtu d’une gandoura à la mode marocaine, Bouteflika remettait d’un geste laborieux sa démission au président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaïz, en présence du président du Sénat, Abdelkader Bensalah, qui allait assurer l’intérim. L’éclosion du Hirak, quelque semaines plus tôt, aura eu raison de son règne. Depuis lors, il disparut des médias officiels, ces derniers réservant leur vindicte à la seule « Issaba » (la bande), à savoir son entourage – et notamment son frère Saïd – désormais sur la sellette judiciaire. Ainsi débuta le procès du « bouteflikisme » sans Bouteflika.
L’homme a eu plusieurs vies. Il naît le 2 mars 1937 à Oujda, au Maroc, dans une famille modeste, originaire de Tlemcen, ville algérienne proche de la frontière marocaine. A peine finies ses études secondaires, il rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) pour combattre la présence coloniale. Il a alors 19 ans.
Inspecteur de la wilaya 5 (l’une des zones de combat de l’ALN), commandant du « front malien » ouvert à la frontière sud de l’Algérie, il fait partie, à l’indépendance du pays, en 1962, du groupe de l’état-major de l’armée des frontières, que dirige le colonel Houari Boumediene. Bouteflika commence sa carrière dans l’ombre de ce mentor.
En septembre 1963, le premier président de l’Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella, lui confie les affaires étrangères. L’expérience politique du jeune promu de 26 ans, député de Tlemcen, est mince. Son limogeage, deux ans plus tard, par Ben Bella, servira de détonateur à un coup d’Etat : le 19 juin 1965, Houari Boumediene évince Ben Bella et prend sa place. Bouteflika est maintenu aux affaires étrangères.
Un habile diplomateCommence la période flamboyante de la diplomatie algérienne. L’Algérie se veut alors le porte-parole du tiers-monde. Sous la houlette de Bouteflika, elle va maintenir la balance entre les Etats-Unis et l’Union soviétique, nationaliser les hydrocarbures, épauler les mouvements de libération, fustiger l’Afrique du Sud et son régime d’apartheid. L’homme acquiert à cette époque une réputation de redoutable et habile interlocuteur.
Les mille et une vies de l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika, mort à 84 ansPublié le 02 avril 2019 à 12h14, mis à jour à 09h05
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PortraitDans l’ombre de Boumediene pendant la décolonisation, ministre sous Ben Bella avant de connaître la disgrâce, l’ancien président algérien, disparu vendredi 17 septembre 2021, a fait toute sa carrière dans les sphères du pouvoir.
« Je suis l’Algérie tout entière », avait-il déclaré en 1999 en accédant pour la première fois au pouvoir. Les vingt années qui suivirent ne démentirent pas l’ambition de l’homme ni l’obsession du dirigeant.
De tous les présidents algériens, Abdelaziz Bouteflika aura eu la plus grande longévité à la tête de la République algérienne démocratique et populaire. Une carrière à l’image de l’histoire du pays, tumultueuse. Il est mort, vendredi 17 septembre, à l’âge de 84 ans.
Les dernières informations : le président Abdelaziz Bouteflika a remis sa démissionLa dernière apparition publique de Bouteflika remontait au 2 avril 2019. Ce jour-là, vêtu d’une gandoura à la mode marocaine, Bouteflika remettait d’un geste laborieux sa démission au président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaïz, en présence du président du Sénat, Abdelkader Bensalah, qui allait assurer l’intérim. L’éclosion du Hirak, quelque semaines plus tôt, aura eu raison de son règne. Depuis lors, il disparut des médias officiels, ces derniers réservant leur vindicte à la seule « Issaba » (la bande), à savoir son entourage – et notamment son frère Saïd – désormais sur la sellette judiciaire. Ainsi débuta le procès du « bouteflikisme » sans Bouteflika.
L’homme a eu plusieurs vies. Il naît le 2 mars 1937 à Oujda, au Maroc, dans une famille modeste, originaire de Tlemcen, ville algérienne proche de la frontière marocaine. A peine finies ses études secondaires, il rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) pour combattre la présence coloniale. Il a alors 19 ans.
Inspecteur de la wilaya 5 (l’une des zones de combat de l’ALN), commandant du « front malien » ouvert à la frontière sud de l’Algérie, il fait partie, à l’indépendance du pays, en 1962, du groupe de l’état-major de l’armée des frontières, que dirige le colonel Houari Boumediene. Bouteflika commence sa carrière dans l’ombre de ce mentor.
En septembre 1963, le premier président de l’Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella, lui confie les affaires étrangères. L’expérience politique du jeune promu de 26 ans, député de Tlemcen, est mince. Son limogeage, deux ans plus tard, par Ben Bella, servira de détonateur à un coup d’Etat : le 19 juin 1965, Houari Boumediene évince Ben Bella et prend sa place. Bouteflika est maintenu aux affaires étrangères.
Un habile diplomateCommence la période flamboyante de la diplomatie algérienne. L’Algérie se veut alors le porte-parole du tiers-monde. Sous la houlette de Bouteflika, elle va maintenir la balance entre les Etats-Unis et l’Union soviétique, nationaliser les hydrocarbures, épauler les mouvements de libération, fustiger l’Afrique du Sud et son régime d’apartheid. L’homme acquiert à cette époque une réputation de redoutable et habile interlocuteur.
Les mille et une vies de l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika, mort à 84 ansPublié le 02 avril 2019 à 12h14, mis à jour à 09h05
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PortraitDans l’ombre de Boumediene pendant la décolonisation, ministre sous Ben Bella avant de connaître la disgrâce, l’ancien président algérien, disparu vendredi 17 septembre 2021, a fait toute sa carrière dans les sphères du pouvoir.
« Je suis l’Algérie tout entière », avait-il déclaré en 1999 en accédant pour la première fois au pouvoir. Les vingt années qui suivirent ne démentirent pas l’ambition de l’homme ni l’obsession du dirigeant.
De tous les présidents algériens, Abdelaziz Bouteflika aura eu la plus grande longévité à la tête de la République algérienne démocratique et populaire. Une carrière à l’image de l’histoire du pays, tumultueuse. Il est mort, vendredi 17 septembre, à l’âge de 84 ans.
Les dernières informations : le président Abdelaziz Bouteflika a remis sa démissionLa dernière apparition publique de Bouteflika remontait au 2 avril 2019. Ce jour-là, vêtu d’une gandoura à la mode marocaine, Bouteflika remettait d’un geste laborieux sa démission au président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaïz, en présence du président du Sénat, Abdelkader Bensalah, qui allait assurer l’intérim. L’éclosion du Hirak, quelque semaines plus tôt, aura eu raison de son règne. Depuis lors, il disparut des médias officiels, ces derniers réservant leur vindicte à la seule « Issaba » (la bande), à savoir son entourage – et notamment son frère Saïd – désormais sur la sellette judiciaire. Ainsi débuta le procès du « bouteflikisme » sans Bouteflika.
L’homme a eu plusieurs vies. Il naît le 2 mars 1937 à Oujda, au Maroc, dans une famille modeste, originaire de Tlemcen, ville algérienne proche de la frontière marocaine. A peine finies ses études secondaires, il rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) pour combattre la présence coloniale. Il a alors 19 ans.
Inspecteur de la wilaya 5 (l’une des zones de combat de l’ALN), commandant du « front malien » ouvert à la frontière sud de l’Algérie, il fait partie, à l’indépendance du pays, en 1962, du groupe de l’état-major de l’armée des frontières, que dirige le colonel Houari Boumediene. Bouteflika commence sa carrière dans l’ombre de ce mentor.
En septembre 1963, le premier président de l’Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella, lui confie les affaires étrangères. L’expérience politique du jeune promu de 26 ans, député de Tlemcen, est mince. Son limogeage, deux ans plus tard, par Ben Bella, servira de détonateur à un coup d’Etat : le 19 juin 1965, Houari Boumediene évince Ben Bella et prend sa place. Bouteflika est maintenu aux affaires étrangères.
Un habile diplomateCommence la période flamboyante de la diplomatie algérienne. L’Algérie se veut alors le porte-parole du tiers-monde. Sous la houlette de Bouteflika, elle va maintenir la balance entre les Etats-Unis et l’Union soviétique, nationaliser les hydrocarbures, épauler les mouvements de libération, fustiger l’Afrique du Sud et son régime d’apartheid. L’homme acquiert à cette époque une réputation de redoutable et habile interlocuteur.