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COP26 choc des PUISSANCES

Publié le 01/11/2021 à 16:43 par papilacabane Tags : pouvoir course prix sur monde centre cadre place saint amis travail maison femmes texte

COP26 : lutte contre le réchauffement climatique, le choc des puissances Les États-Unis et l’Europe cherchent à sortir de la dépendance vis-à-vis de la Chine, qui domine l’offre et la demande mondiale des technologies bas carbone.

Analyse

Lecture en 2 min.

COP26 : lutte contre le réchauffement climatique, le choc des puissances

 

Centrale photovoltaïque à Haian, en Chine. La superpuissance domine le marché mondial des technologies bas carbone. STR/AFP

 

Entre coopération, compétition et confrontation, la COP26s’inscrit dans une course à la puissance accélérée par la pandémie de Covid-19. À la veille de la conférence de Glasgow, les deux superpuissances mondiales, les Monde/Ameriques/etats-unis-usa-actualite-info" target="_self">États-Unis et la Monde/Asie-et-Oceanie/chine-actualite-info" target="_self">Chine – principaux émetteurs de gaz à effet de serre –, se disputent le rôle de leader dans la lutte contre le changement climatique, sans totalement convaincre sur la crédibilité de leurs engagements.

→ EXPLICATION. COP26 : à quoi sert une conférence climat ?

Sous l’impulsion de Monde/joe-biden-actualite-info" target="_self">Joe Biden, les États-Unis se veulent à nouveau des partenaires crédibles, déterminés à assumer leurs responsabilités et à entraîner les autres pays émetteurs. Washington a réintégré l’accord de Paris sur le climat et présenté, en avril, un plan de réduction de ses émissions nationales de 50 à 52 % d’ici à 2030 par rapport au niveau de 2005. Reste à faire adopter le programme d’investissement par le Congrès, ce qui est loin d’être gagné.

La Chine, premier émetteur mondial, revendique elle aussi un statut de puissance climatique. Pékin s’est engagé à la neutralité carbone d’ici à 2060 et à atteindre un pic des émissions de CO2 avant 2030, mais n’a toujours pas traduit ces promesses dans un nouveau plan. Le mois dernier, il a annoncé la fin du financement des centrales au charbon à l’étranger, tout en refusant de se lier les mains dans des engagements plus substantiels sur ses propres centrales. Près de 60 % de l’économie chinoise sont alimentés par les énergies fossiles et les autorités chinoises viennent de demander aux mines de renforcer leur production face à la crise énergétique.

Bataille pour le partage des opportunités économiques

« Avec la neutralité climatique comme nouvel horizon, les grandes puissances misent désormais sur les industries vertes », analyse Carole Mathieu, chercheuse au Centre énergie et climat de l’Institut français des relations internationales (Ifri). « Une bataille sur le partage des opportunités économiques créées par la transition bas carbone s’ajoute désormais à la bataille sur le partage de l’effort de réduction des émissions. » Les États-Unis et l’Europe cherchent à sortir de la dépendance vis-à-vis de la Chine, qui domine l’offre et la demande mondiale des technologies bas carbone comme le photovoltaïque et les batteries.

Autre défi pour l’Europe, la sécurisation de ses approvisionnements en matières premières, un des principaux facteurs de coûts dans le domaine des batteries. « Les opérateurs chinois ont investi massivement dans le développement de nouvelles capacités d’extraction, en République démocratique du Congo pour le cobalt, aux Philippines pour le nickel ou encore au Chili pour le lithium »,souligne Carole Mathieu.

Contenir les émissions importées

La réduction des émissions associées aux importations, défendue par l’Europe, est perçue comme une forme de protectionnisme déguisé. La proposition européenne d’ajustement carbone aux frontières a suscité une levée de boucliers de la Chine, du Brésil, de l’Afrique du Sud et de l’Inde.

→ RELIRE. COP26 : l’historique de trente années de négociations climatiques

« Faute d’une discussion sur les règles du jeu dans un cadre multilatéral,soutient Carole Mathieu, le risque existe de basculer dans une logique de confrontation. »De leur côté, les pays en développement réclament une aide accrue pour baisser leurs émissions et développer les énergies renouvelables.

La flambée des prix du pétrole et du gaz depuis le mois d’août risque de rendre les économies émergentes plus réticentes à abandonner le charbon. Un prix de l’énergie générateur d’inflation et de baisse du pouvoir d’achat minerait également l’acceptabilité politique et sociale de la transformation énergétique.

Le pape François a fait de l’écologie l’un des sujets centraux de son pontificat, au nom du respect de la « maison commune » qu’est la planète. Pour faire avancer sa réflexion, il consulte, croise les expertises et s’enquiert d’initiatives locales. COP26 : comment le pape François travaille sur l’environnement Abonnés

Enquête

Lecture en 3 min.

COP26 : comment le pape François travaille sur l’environnement

 

Le pape François lors d’une réunion « Foi et science » en amont de la COP26, au Vatican, le 4 octobre.Haring/Pool/Spaziani/picture-alliance/dpa/AP Images

 

« Sujet central du pontificat », « priorité du pape », « préoccupation majeure de François ». L’écologie a pris, depuis son élection en 2013, une place grandissante dans le discours du pape François. Une préoccupation qui s’est cristallisée avec la publication de l’encyclique écologique et sociale, Laudato si’,en 2015.

Depuis, le texte est resté une référence que François ne cesse de décliner à travers ses interventions. C’est sans aucun doute ce qu’il fera aussi lors de la COP26, dans le discours qu’il devrait confier au cardinal Pietro Parolin, qui a pour mission de mener la délégation du Saint-Siège au cours des négociations.

→ EXPLICATION. COP : comment sont choisies les villes d’accueil de la conférence climat ?

Dans ce domaine, le pape n’a jamais cessé d’alimenter ses réflexions par un travail constant. Comment s’y prend-il ? Rien n’est mieux gardé, au Vatican, que l’identité des hommes et des femmes qu’il consulte. Mais trois sources d’inspiration pour le pape peuvent être identifiées selon plusieurs interlocuteurs interrogés par La Croix.

Recensement des initiatives

Premier pôle d’informations pour François : le dicastère pour le développement humain intégral, sorte de grand ministère « social » créé en 2016 à sa demande. C’est là que travaille le père Joshtrom Kureethadam, un prêtre indien chargé de piloter un groupe de six personnes qui planchent sur l’environnement.

C’est notamment à lui qu’il revient de coordonner la réflexion, de faire connaître les intuitions de François développées dans Laudato si’, et de recenser les initiatives prises par les catholiques du monde entier. Il sollicite aussi régulièrement des experts d’institutions reconnues, comme le Stockholm Environment Institute. Ce professeur de philosophie des sciences sera d’ailleurs l’un des six membres de la délégation envoyée par le pape à la COP de Glasgow.

Le dicastère collabore également avec d’autres réseaux, dont ceux des jésuites, la « famille spirituelle » de François. C’est la seconde source d’inspiration du pape. Les jésuites ont même créé en 2008 un réseau international, surnommé Ecojesuit, pour pousser à la fois la réflexion sur le changement climatique et inciter à l’action.

→ À LIRE. Climat, l’appel des religions pour « une action urgente, radicale et responsable »

« C’est d’abord une affaire de justice »,explique, à Rome, le père Xavier Jeyaraj, responsable du secrétariat pour la justice sociale et l’écologie pour toute la compagnie. Cet Indien, originaire de la région de Calcutta, qui a étudié de près les conséquences de l’exploitation minière sur les plus pauvres, recense, rien que dans son pays, une centaine de centres sociaux jésuites engagés en faveur de l’environnement.

Les sources argentines

Mais le pape, qui a pour habitude de faire travailler à la fois la Curie et des experts de ses propres réseaux situés en dehors de Rome, est aussi en contact direct avec des initiateurs de projets locaux, notamment en Amérique latine. Ils constituent le troisième cercle consulté par François. C’est par exemple le cas de Efraín Dawkins Sanmiguel, un jeune journaliste colombien qui a rencontré le pape en décembre 2020 pour lui parler de la situation critique des îles de San Andrés et Providencia, dévastées un mois plus tôt par un ouragan.

En Argentine, le pape appelle très souvent Mgr Jorge Rubén Lugones, un jésuite très engagé dans le champ écologique. Ou encore Luis Liberman, l’un de ses amis de longue date, recteur à Buenos Aires d’une « université de l’eau et de l’assainissement ». Il s’est aussi entretenu plusieurs fois avec le climatologue Jean Jouzel et l’eurodéputé Pierre Larrouturou. Mais c’est une autre rencontre qui sera scrutée de près, vendredi 29 octobre : celle avec le président américain Joe Biden. « Il est évident que la COP sera au centre de leurs échanges,commente l’un des proches de François. Et ce que le pape dira au président catholique sera peut-être déterminant. »

→ RELIRE. COP26 : l’historique de trente années de négociations climatiques

Car finalement, et contrairement à ce qu’il avait lui-même annoncé, le pape ne se rendra pas à Glasgow. « Il a été très fortement sollicité pour y aller, mais y voit un risque de manipulation », explique l’un de ceux qui le connaissent bien. Il poursuit : « Il veut bien jouer le rôle d’autorité morale, mais pas entrer dans le jeu politicien. Pour lui, c’est aux politiques, et à eux seuls, de prendre des décisions. »

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Les anglicans et les orthodoxes également mobilisés

Outre le pape, deux autres responsables chrétiens sont particulièrement actifs dans le champ de l’environnement. Premier d’entre eux : le patriarche de Constantinople Bartholomeos, qui appelle depuis des années à une transition écologique forte. Le second est le Dr Justin Welby, archevêque de Canterbury, qui a notamment poussé l’Église anglicane d’Angleterre à se désinvestir massivement de tous les secteurs jugés nuisibles pour l’environnement, comme le pétrole.

Le pape, le patriarche et l’archevêque anglican ont d’ailleurs signé début septembre un texte commun dans lequel ils demandent aux États de prendre des décisions en la matière. Ils se sont aussi joints à un appel, plus large, de 40 responsables religieux, sur le même thème, le 4 octobre.