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LA DIPLOMATIE FROIDE

Publié le 17/01/2022 à 16:38 par papilacabane Tags : course sur photo message carte
La diplomatie froide

Le regard

Lecture en 2 min.

La diplomatie froide

 

Rencontre entre le président américain Joe Biden et son homologue russe, Vladimir Poutine, à Genève, le 16 juin 2021 (photo publiée dans La Croix du 10 janvier). Denis Balibouse/AFP

 

On nous dit que Vladimir Poutine se verrait bien revenir au temps de la guerre froide, quand son pays représentait la seule puissance de taille à traiter avec les États-Unis. La Chine n’était pas alors dans la course et l’Europe ne représentait pas un acteur dérangeant, attractif pour des pays autrefois sous la coupe de l’URSS, tentés par le modèle démocratique européen. La photo illustre l’article sur une rencontre entre Russes et Américains, programmée dans la suite d’une réunion entre les deux chefs d’État, Joe Biden et Vladimir Poutine, le 16 juin 2021, où avaient été décidées les étapes d’un « dialogue sur la stabilité stratégique ».

À n’en pas douter, le cliché reflète une ambiance « froide », voire glaciale. La distanciation entre les deux hommes n’est ni sociale ni sanitaire mais stratégique, géopolitique. Les visages sont impassibles, crispés. Les cravates ont beau vouloir jouer la carte de la douceur, les attitudes paraissent figées. Joe Biden choisit la distinction ; Vladimir Poutine une pose plus relâchée, volontairement « virile ». Et puis il y a les plis impeccables des drapeaux. Et ce mur de livres reliés, tellement impersonnel. Les a-t-on jamais lus, feuilletés ? Le globe terrestre est impeccablement centré, comme le malheureux petit bouquet de fleurs. La convivialité n’est pas au rendez-vous de ce qu’on a du mal à qualifier de dialogue.

On est bien, en ce début d’année, dans un contexte de tensions internationales, sur d’autres continents mais aussi tout près de nous. Vladimir Poutine ne veut pas voir l’Otan ou l’Union européenne étendre leur influence vers des territoires qu’il considère comme devant dépendre de la seule Russie. C’est pour cela qu’il fait monter l’inquiétude en massant des troupes à la frontière avec l’Ukraine, pour forcer les Américains à négocier, en s’affranchissant des Européens et de l’Ukraine elle-même qui, à juste titre, souhaiterait prendre part aux discussions.

La paix est un bien commun essentiel, et pourtant toujours menacé. Par des ambitions nationalistes, par des intérêts économiques, mais aussi par les conséquences des dérèglements climatiques et la montée des inégalités, aggravées par la pandémie. Le pape François, quand il a reçu les ambassadeurs et dans son message de paix du 1er janvier, s’est une fois de plus inquiété du « bruit assourdissant des guerres et des conflits ».

Au Kazakhstan, comme en Biélorussie, à la frontière avec la Pologne, la Russie est intervenue pour rappeler son statut de puissance protectrice. Dans le même temps, en Bosnie-Herzégovine, l’entité à majorité serbe et son leader nationaliste menacent de plus en plus le fragile équilibre construit, à la fin du conflit en 1995, entre les trois peuples, serbe, bosniaque et croate. Autant de raisons pour l’Union européenne de manifester son unité et sa volonté sur les questions diplomatiques et militaires. Elle ne doit pas laisser le champ libre aux seuls Grands – États-Unis, Chine, Russie –, et soutenir le multilatéralisme, malgré l’affaiblissement des institutions internationales. Il en va de sa responsabilité et de sa crédibilité.