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LA MOBILISATION

Publié le 23/03/2023 à 19:12 par papilacabane Tags : sur france place enfants société sourire
Réforme des retraites 2023 : à Lyon, la colère relance la mobilisation Réforme des retraites 2023 : à Lyon, la colère relance la mobilisation

 

55 000 participants selon les organisateurs et 22 000 selon les autorités ont participé aux manifestations contre la réforme des retraites à Lyon le jeudi 23 mars. Eve Guyot

 

Ce matin, Louanne, 18 ans, et Louise, 17 ans, manifestent pour la première fois dans les rues de Lyon. Les deux étudiantes n’ont jamais été d’accord avec la réforme des retraites, mais jusqu’à maintenant, la première avait privilégié ses cours de psychologie, et la seconde, en période de césure, était en Suisse. « Le 49.3, ça a été la goutte d’eau, expliquent-elles. On est là pour lutter contre le projet de loi mais aussi contre la méthode utilisée pour le faire passer. »

Ce jeudi 23 mars marque la neuvième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, mais aussi le premier appel intersyndical depuis France/Reforme-retraites-gouvernement-Borne-echappe-peu-censure-2023-03-20-1201259927" target="_self">le rejet des motions de censureet l’adoption du projet de loi. Cette nouvelle manifestation intervient, en outre, au lendemain de France/Reforme-retraites-2023-Emmanuel-Macron-reste-droit-bottes-2023-03-22-1201260234" target="_self">l’interview télévisée d’Emmanuel Macron, qui a ravivé la colère.

Si certains l’ont exprimée, ces derniers jours, dans des rassemblements spontanés, dont quelques-uns ont généré des dégradations et des tensionsavec les forces de l’ordre, ou dans des blocages comme celui du Musée des beaux-arts, les manifestants se sont cette fois massivement déplacés pour clamer cette colère dans les rues de Lyon : le cortège, l’un des plus denses depuis le début des mobilisations, est estimé à 55 000 participants selon les organisateurs, contre 50 000 le 7 mars, et 22 000 selon la préfecture (25 000 le 7 mars).

Des manifestants entre révolte et résignation

Devant la Manufacture des tabacs (Lyon 8), lieu de départ habituel, un couple brandit deux pancartes. L’une fait le « bilan » d’Emmanuel Macron : « Destruction des services publics et des droits sociaux », quand l’autre s’inquiète pour l’avenir, « l’extrême droite sera bientôt à l’Élysée ! ».

Richard et Jocelyne, 68 ans, sont retraités de l’éducation nationale et ils entament leur huitième journée de mobilisation, cette fois contre le « mépris de la démocratie ». « Malheureusement, nous n’attendons plus grand-chose des jours et même du mandat à venir, mais l’Histoire se souviendra que le peuple ne s’est pas laissé marcher dessus ! », confie, dans un sourire, cette ancienne professeure des écoles.

D’autres n’ont pas perdu espoir, à l’image de Franck, 49 ans. Ce représentant de la CGT, au sein de la société lyonnaise BioMérieux, estime qu’un « meilleur avenir »est possible tant que les Français n’ont pas dit leur dernier mot, quitte à ce qu’ils deviennent plus virulents et « passent en force, à leur tour ».

À mesure qu’il approche de la station de métro Saxe-Gambetta, où des affrontements ont régulièrement lieu, le cortège s’embrume dans les fumigènes. Alors que le cœur du défilé, ralenti par les forces de l’ordre, s’offre un répit en dansant ou en chantant, le groupe de tête, estimé « très dense »et « à risque »par la préfecture, jette à plusieurs reprises des projectiles sur les policiers, qui répondent en chargeant et en utilisant des gaz lacrymogènes. Un abribus et plusieurs façades de banques seront aussi dégradés par les « black blocs », aux alentours de La Guillotière.

Des rassemblements sauvages à venir

« La jeunesse n’a plus confiance en l’avenir, alors la jeunesse, elle casse ! », commente Sandrine, 61 ans et mère de 6 enfants, qui estime que la violence est devenue inévitable pour se faire entendre. Alors que le cortège arrive au compte-gouttes et sous tension à destination, sur la place Bellecour, un appel au rassemblement sauvage résonne dans la rue.

La mère de famille, révoltée, assure qu’elle a déjà pris date pour les prochains soirs de la semaine. Romain, un Lyonnais de 20 ans qui descendait dans la rue pour la première fois, n’ira pas. Mais il repartira en entendant les premiers échos des chiffres de la mobilisation du jour, « et ça, ça donne le sourire ! », lâche-t-il.

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Des violences dans les manifestations

Les opposants à la réforme des retraites étaient nettement plus nombreux jeudi dans de nombreuses villes pour la neuvième journée de mobilisation, d’après les chiffres des syndicats comme ceux des autorités.

Les cortèges ont été nettement moins pacifiques. De nombreux heurts ont opposé jeudi à Paris, Nantes ou Rennes des manifestants aux forces de l’ordre. À Nantes, certains se sont introduits dans le tribunal administratif saccageant l’accueil et brisant vitres et portes. Des magasins ont aussi été pris pour cible. À Paris, les casseurs, placés en tête de cortège, étaient beaucoup plus nombreux que lors des manifestations précédentes.