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L'HOMME POSTHUME : REQUIEM POUR UNE INFERNALE REDEMPTION

Publié le 04/03/2016 à 13:43 par lesartsausoleil
L'HOMME POSTHUME : REQUIEM POUR UNE INFERNALE REDEMPTION

 

Nouvelle très bonne pioche des éditions Gallmeister parue en ce début de mois de mars, Jake Hinkson nous revient après L'enfer de Church Street avec L'Homme Posthume, un court opus de 174 pages qui condense tout ce que la collection Néo Noir se plait à offrir à l'amateur de récits à la lisière du polar traditionnel et de ce que l'on pourrait tout simplement qualifier de roman américain moderne où le Mal affleure page après page. L'intrigue débute par le réveil en chambre d'hopital de cet homme posthume évoqué par le titre français, suicidé revenu d'entre les morts par la grâce de la médecine ou de quelque sort divin, on ne sait trop. Ex prêtre, Elliott a tenté d'expier ses pêchés en avalant une floppée de cachets, mais pas suffisamment pour s'expédier ad patres. Sans avenir apparent, vivant pleinement le moment présent, Elliott éprouve un attachement spontané pour l'infirmière qui fut témoin de son passage éclair au pays des morts, décidant spontanément de la suivre chez elle, n'ayant nulle part où aller au demeurant. Bien mal lui en prend puisque la demoiselle fait partie d'un drôle de gang, composé de jumeaux symbiotiques dont un des deux arbore un insigne de flic et dirigé par Stan the Man, un truand aussi imprévisible que redoutable. Mais Elliott ne craint pas la mort que ces derniers seraient susceptibles de lui infliger, puisque aussi bien Elliott ne craint plus rien pour lui-même, seulement guidé désormais par le souhait de protéger son infirmière préférée. Entrainé malgré lui dans un casse audacieux, le voilà aux prises avec un partage du butin mouvementé que l'auteur évoque avec une verve et un art du récit qui culmine lorsqu'il envoie Elliott se débarraser d'encombrants cadavres auprès du funeste tenancier d'une décharge à ciel ouvert, bonhomme peu scrupuleux s'il en est évoluant en compagnie de sa fille dans un environnement délétère à tous points de vue. Avec son règlement de comptes final digne d'un western, voire d'un bon vieux Walter Hill des années 80/90, Jake Hinkson réussit sa sortie comme celle de son anti-héros, laissant le lecteur exsangue et surtout désireux de lire au plus vite une nouvelle histoire de son cru !