Le scandale du marché parallèle des déchets high-tech

Nous connaissons tous le problème de l'obsolescence programmée. Un jour où l'autre l'un de nos appareils électroniques tombe en panne et se pose la question de sa réparation ou de sa mise à la poubelle.

Depuis le début des années 1990, le choix est vite fait. Pour des produits valant moins de 1000€ à l'état neuf et arrivés au terme de la période de garantie, souvent la réparation auprès du service après vente de la marque coûte soi-disant trop cher quand on ne vous annonce pas que c'est simplement impossible.
A regret, on place donc l'appareil défectueux dans un centre de recyclage et on achète un nouvel appareil, plus performant et peut-être même moins cher. Et le cycle recommence.

Même principe pour les articles démodés et amortis des entreprises. Après une vérification sommaire, certains sont mis en vente auprès du personnel. Si personne n'en veut, ils partent soit en déchetterie soit en Afrique ou en Asie s'ils sont encore en bon état où ils sont revendus pour quelques dollars.

La seconde vie de nos déchets high-tech

Du moins c'est la filière théorique que doit suivre tout produit high-tech déclassé ou mis en déchetterie et c'est ce que tout le monde croit.
Car peu de personnes ont jusqu'à présent suivi l'appareil défectueux qu'elles avaient mis en déchetterie ou dans un centre de recyclage.

Greenpeace a effectué cette expérience en Angleterre avec une vieille télévision dans laquelle ils ont placé un traceur GPS. Quelle ne fut par leur surprise de constater qu'au bout de plusieurs semaines, leur TV qui devait en théorie être recyclée via la filière du fabricant s'est retrouvée sur un marché local... au Ghana !

Greenpeace a eu de la chance de la retrouver mais doublement car si la TV avait été défectueuse, elle se serait retrouvée parmi les milliers d'autres déchets démantelés sur une décharge publique au Ghana en train de polluer les terres et les eaux !

Le reportage suivant décrit toute cette filière exploitée par nos entreprises européennes pour contourner les lois. Le constat est édifiant et consternant.

Heureusement, dans cet immense marché de dupe qui profite à des industriels sans scrupules, il y a tout de même un petit espoir, c'est la seconde vie de nos appareils high-tech : le recyclage et l'obsolescence reprogrammée.

GSM cassé ? Belwatech le répare à prix cassé

Selon un sondage, le GSM compte parmi les appareils qu'on lâche le plus facilement des mains. Résultat, s'il tombe sur un sol dur, c'est une vitre brisée qui fait mal au coeur et certainement s'il s'agit d'un iPhone.

Votre opérateur vous proposera en général de l'échanger pour un nouvel appareil mais moyennant une facture de 300€ à 450€ s'il s'agit d'un iPhone !

Mais faut-il en arriver à cet extrême pour une simple vitre brisée ? Non.

Jusqu'à présent aucune société offrait un service de réparation des GSM. Seuls quelques électroniciens ou bricoleurs effectuaient ce travail à titre privé.

L'entreprise belge Belwatech dirigée par deux jeunes entrepreneurs propose de réparer votre GSM pour la modique somme de... 140€.
En général la réparation est effectuée en moins d'une heure.

Cette société installée à Waterloo répare également les iPod, iPad, HTC et autres Blackberry.

Comment font-ils ? L'accident n'étant pas couvert par la garantie, nos ingénieurs se permettent de démonter l'appareil. Quand il s'agit d'un bris de vitre, ils utilisent une vitre générique plutôt que celle du fabricant. Le résultat est tout aussi fiable et bonus, vous économisez une bonne centaine d'euros. Pensez-y.

Le tablette PC sans fil, l'ordinateur mobile du futur

Voilà un produit high-tech promu à un bel avenir et qui va certainement concurrencer voire remplacer à terme le PC portable classique à mesure que la taille de l'écran et ses performances s'amélioreront.
C'est en 2002 que le TabletPC (tablette PC) est apparu sur le marché. Destiné en premier lieu aux activités mobiles professionnelles (commerciaux, policiers, cartographes, etc), il s'agit d'un PC portable sans clavier qui permet de travailler dans un environnement bureautique grâce à une interface tactile à stylet héritée du PDA (Personnal Digital Assistant).

La plupart des modèles disposent d'un écran tactile de 10" à 12" et pèsent entre 1 et 2 kg. Ils exploitent un processeur adapté aux portables cadencé entre 1 et 2 GHz et tournent sous Windows XP TabletPC.
Leur mémoire varie entre 256 MB et 2 GB RAM et disposent d'un disque dur ou d'une mémoire DRAM de 20 à 120 GB. Leur batterie au lithium (Li-ion ou Li-PO) présente une autonomie de 3 à 8 heures.
Les tablettes PC sont généralement équipés des entrées-sorties USB 2.0, Wi-Fi, PCMCIA Type II, RJ-11, RJ-45, VGA et parfois d'un port infrarouge, Bluetooth, MM/SD-Card, FireWire, HP, micro, casque, TV out, S-Video, DVI et S/PDIF, excusez du peu.

Optionnellement ils peuvent être équipés de périphériques externes comme un lecteur de CD/DVD, d'une webcam et même d'un clavier et d'une souris.

Sans être exceptionnelle, c'est une configuration tout à fait adaptée aux applications bureautiques voire même multimédia actuelles.
Il existe deux types d'écrans, les transflectifs dont le fond l'écran renvoie une partie de la lumière incidente, et les transmissifs disposant d'un rétro éclairage. Les premiers donnent une image plus brillante et plus lisible dans un environnement lumineux.

Parmi les modèles existants, citons l'Acer Travel Mate C302 XMI, l'Asus RF1000F, le Fujitsu-Siemens Stylistic ST5031, le HP TC1100 et le Toshiba Portege M400. Il existe même des modèles waterproofs et antichocs comme le Panasonic Toughbook CF-19 ou le Getac V100.

Mais ne vous précipitez pas sur ces appareils car ils coûtent environ 2500 €, sinon davantage.
Notons que certains modèles chez Asus, Dell ou Toshiba parmi d'autres sont en fait des PC portables dont l'écran, fixé sur une rotule, est orientable sur 180°, ce qui permet de le replier à plat et à l'envers sur le clavier. Très ergonomiques et ultra minces, ils sont généralement plus performants que les véritables TabletPC; ils disposent de plus de mémoire, d'un disque dur plus important, d'un processeur plus rapide, etc.
Et tant que nous y sommes, pour protéger un appareil de ce prix, rien ne vaut une malette fabriquée par Piel Frama par exemple qui sent bon le cuir.
Equipé d'un tablette PC ou d'un "Web pad" de dernière génération (écran de 14" XVGA, 1 MB RAM, disque dur de 120 GB, Windows XP TabletPC, d'une batterie de 8 heures d'autonomie et des applications courantes), d'une connexion Wi-Fi et d'une webcam, vous avez tout ce qu'il faut pour travailler comme chez vous mais pratiquement jamais de chez vous, et notamment en voiture, comme passager !

Cette solution est même plus complète et plus performante que ce que nous proposent les PDA et autres iPhone.

Pour plus d'information, consultez l'article sur le tablette PC.

Microsoft veut créer la nouvelle génération de PC

Avec "l'Ultime ordinateur" tournant sous Windows, Microsoft envisage de créer un nouvelle génération d'ordinateurs pour tous les adeptes du "style de vie numérique".
A la différence d'Apple qui propose une plate-forme fermée tant au niveau du hardware que des logiciels - ce que Steve Wozniak, co-fondateur d'Apple a récemment déploré - et une ligne de produits propriétaires tournant autour des Macintosh et du Mac OS X Leopard, Microsoft fait des caprices en ce qui concerne l'originalité de ses produits qui pêchent pas leur banalité et leurs défauts.
Mais ce n'est pas pour autant que Microsoft n'essaye pas d'innover dans la conception d'ordinateurs tournant sous Windows et nous l'avons vu récemment avec l'étonnant "Surface computer".
C'est dans ce contexte d'innovation que Microsoft vient d'annoncer l'ouverture du concours Next-Gen PC Design Competition.

"Le thème de la compétition de cette année se concentre sur les conceptions qui peuvent aider les gens à assouvir leurs passions, que ce soit la musique, les voyages ou la photographie.

Les concepts de la deuxième génération de PC doivent présenter des scénarii et des fonctions permettant d'aider les utilisateurs à développer plus facilement leurs passions, plus puissants et plus agréables - et leur permettant même d'obtenir des résultats qu'ils n'avaient jamais cru possible. C'est également la première année où la compétition va considérer le logiciel et le hardware comme faisant partie intégrante de la conception du PC. Les participants devront se concentrer non seulement sur la conception, la forme et la couleur extérieures, mais ils devront également prêter attention aux programmes qui devront augmenter la passion que ressentent les utilisateurs. Les propositions retenues permettront de définir clairement les attentes du public des points de vue culturel, du style de vie, des habitudes et des pratiques des consommateurs", a expliqué Microsoft. Toutes les soumissions doivent parvenir à Microsoft pour le 14 décembre 2007 au plus tard.

La compagnie de Redmond insiste sur le fait que la compétition vise à établir un pont entre la communauté des concepteurs, les fabricants de PC et les consommateurs. Selon Microsoft, l'innovation, l'expérience et l'interaction de l'utilisateur, l'esthétique, l'intégration des technologies, Windows, la viabilité du marché, le processus de fabrication et l'écologie sont des critères qui seront pris en considération pour juger les solutions.
Le premier prix sera un chèque de 10000$, 5000$ sera offert au second lauréat et 2500$ au troisième lauréat. En complément, un Prix du Président d'une valeur de 10000$ et un Prix du Public d'une valeur de 2500$ seront également attribués.

Avec ce concours, il faut reconnaître que Microsoft cherche concrètement la façon d'intégrer son futur ordinateur avec le système d'exploitation, reprenant l'idée de Steve Wozniak, selon laquelle le système d'exploitation doit passer à l'arrière-plan et servir l'utilisateur, même si ce concours vise avant tout à booster les ventes de Vista.

L'iPhone: le meilleur lancement réalisé par Apple

iWin ! A l'heure où les iPhone et autres iclones sont à la mode, le néologisme est approprié. En effet, Apple est en train de gagner son pari ! Personne n'y croyait vraiment.

Le 27 février 2007, Tim Cook, le responsable du département Macintosh chez Apple, et qui est également membre du conseil d’administration de Nike, a confirmé lors d'une interview avec quelques analystes de la banque Goldman Sachs, qu’Apple espérait vendre 10 millions d’iPhone en 2008.

Ce nombre paraissait et paraît encore très optimiste, mais nous ne sommes pas dans le secret des dieux.

Les analystes les plus optimistes planifiaient sur 500000 ventes d'iPhone au terme du premier week-end. Qu'avons-nous constaté ? Quatre jours après sa sortie, l'iPhone s'est vendu à 525000 exemplaires.

Selon le bureau Global Equities Research, au soir du 1er juillet la plupart des 1800 magasins d'AT&T ne disposaient déjà plus d'iPhone dans leurs rayons. Ces chiffres ont dépassé les prévisions des analystes les plus optimistes.

Selon AT&T, opérateur auprès duquel tous les utilisateurs américains ont dû s'inscrire, au terme du week-end du 8-9 septembre 2007, il s'est vendu 1 million d'iPhone, soit plus de 13500 par jour, week-end compris ! C'est le meilleur lancement jamais réalisé par Apple.
Si le taux de vente continue à ce rythme, Apple vendra environ 5 millions d'iPhone en un an ! Tim Cook risque de gagner son pari.

Fin juin Steve Jobs estimait que son iPhone serait la troisième source de revenus pour le groupe, derrière l'iPod et le Macintosh. Tout indique qu'il s'est trompé. L'iPhone va devenir la deuxième source de revenu d'Apple ! Félicitations, Steve. Tu as créé un produit révolutionnaire qui a déjà inspiré de nombreux fabricants !

Steve Jobs présente les nouveaux iPod

Comme il est de coutume chez Apple, Steve jobs était tout sourire dans son éternel jeans Lévis ce 5 août 2007 pour nous présenter la nouvelle gamme de baladeurs iPod ainsi que la nouvelle version 8 d'iTunes au cours de sa conférence qui eut lieu à San Francisco en présence d'environ 1000 personnes.

Les baladeurs iPod

Ca rock pour les iPod ! Steve Jobs a rappelé qu'il s'est déjà vendu 110 millions d'iPod dans le monde et nous propose des évolutions de ses baladeurs, toujours caractérisés par une molette tactile.

Les iPod Nano, Classic, Shuffle et Touch.

L'iPod Shuffle
Pas de changement majeur pour ce bas de gamme, à l'exception de nouvelles couleurs. Toujours 1 GB de mémoire. Son prix est de 79$ (79 €) ttc.
L'iPod Nano

Ce modèle en est à sa 3e génération. Il dispose d'un écran QVGA de 2" de 320x240 pixels d'une résolution de 204 ppi, la plus élevée dans cette gamme de produit. Le Nano est capable de lire les vidéos et d'afficher les pochettes des disques en 3D (CoverFlow).

Toutefois, l'iPod Nano ne peut pas être utilisé comme disque de stockage (impossible de le voir apparaître sur le bureau de votre PC ou Mac), impossible donc d'y transférer des fichiers bureautiques par exemple.

L'appareil mesure 69.8 x 52.3 x 6,5 mm et pèse 49.2 g. Trois jeux sont proposés en standard dont Vortex et Sudoku. Son autonomie théorique serait de 24 heures en audio et de 5 heures en vidéo.

Le Nano est proposé en version 4 et 8 GB et en 5 coloris pour la version 8 GB. Leur prix est respectivement de 149$ (159 €) et 199$ (209 €) ttc. Le Nano sera commercialisé en Europe dès ce week-end.

L'iPod Classic

C'est le nouveau nom de l'iPod 5.5G dédié à la vidéo. Sa capacité est de 80 ou 160 GB. Son autonomie serait de 30 heures en audio et de 5 heures en vidéo pour la version 80 GB et de 40 heures en audio et de 7 heures en vidéo pour la version 160 GB.

Le Classic est vendu 249$ pour la version 80 GB et 349$ pour la version 160 GB. Le Classic est disponible dès à présent.

L'Ipod Touch

A mi-chemin entre le Classic et l'iPhone, c'est un lecteur audio et vidéo haut de gamme. Ultra mince, il dispose du même écran tactile de 3.5" que l'iPhone avec le même changement de format d'image en fonction de son orientation et les mêmes boutons de contrôle.

Il dispose également d'une connexion Wi-Fi et comme l'iPhone, il intègre le navigateur Web Safari pour accéder à Internet. Il supporte également les vidéos YouTube.

Son autonomie serait de 22 heures pour la musique et de 5 heures en vidéo. Le Touch mesure 110 x 61.8 x 8 mm et pèse 120 g.

Commercialisé à partir du 28 septembre, il sera proposé au prix de 309 € pour la version 8 GB et de 409 € pour la version de 16 GB.

On peut toutefois regretter que ces nouveaux iPod ne disposent toujours pas de fonction radio ni dictaphone et ne supportent pas les formats libres Ogg Vorbis et WMA (Audio) ni DivX (vidéo).

iTunes 8

Adapté à l'iPhone, iTunes 8 propose notamment un "créateur de sonneries" permettant de générer automatiquement des sonneries pour l'iPhone à partir des titres achetés sur iTunes Store. La durée maximale de la sonnerie est de 30 secondes.

Baisse du prix de l'iPhone

Enfin, à la surprise générale, Steve Jobs a également annoncé une baisse de 30% du prix de l'iPhone de 8 GB qui passe dorénavant de 599 à 399$. La version 4 GB va disparaître.

Suite à cette annonce, de nombreux clients se sont plaints d'avoir littéralement été anarqués en l'achetant au prix fort voici 2 mois.

Aux dernières nouvelles, Steve Jobs a entendu les réclamations de ses clients et a accepté d'offrir un discount de 100$ dans la boutique d'Apple à toutes les personnes ayant acheté un iPhone durant les vacances. Reste à voir l'impact qu'auront ces rabais sur le chiffre d'affaire d'Apple et le cours de son action.

Come on Steve, que nous caches-tu ?

Cette baisse de prix sans compensation est suspecte. Apple a déjà pratiqué ce genre de deal par le passé et, s'il accordait un rabais, c'était toujours en prévision de la sortie d'un nouveau modèle qui allait combler le manque à gagner.

Steve Jobs n'étant pas un philantrope, il pourrait donc très bientôt présenter un iPhone 3G et de grande capacité, un modèle de 16 ou 32 GB par exemple et peut-être même un combiné GPS pour l'Europe et le Japon ainsi que leurs rumeurs l'annonçaient déjà fin juin.

Toutefois aucune de ces annonces n'a été faite ce 5 août et on peut se demander pourquoi. La seule raison logique est que Steve Jobs ne veut probablement rien dévoiler jusqu'à la commercialisation de l'iPhone en Europe attendue d'ici quelques mois. On fait le pari ?

Dernière nouvelle

PC Magazine (US) a publié le 12 septembre 2007 une revue de l'iPod Touch.

Une clé USB pour protéger les enfants d'Internet

On invente régulièrement des solutions pour protéger les enfants des images choquantes ou des mauvaises rencontres qu'ils pourraient faire sur Internet.
Après les gadgets USB de Mattel (Instant Messenger IM-Me), c'est au tour de Bandai et Buffalo de sécuriser l'accès au web.

En effet, selon Kyodo News International (KNI), les deux fabricants d'accessoires informatiques ont annoncé le 3 août 2007 qu'ils viennent de mettre au point une clé USB qui bloque l'ordinateur en "mode enfant", un mot de passe protégeant la session des parents tournant en arrière-plan et ouvrant simultanément l'accès du web à l'enfant dans un monde totalement contrôlé et approuvé par les parents.

La clé USB reproduisant l'image de Mickey Mouse ou de Winnie l'Ourson contient un logiciel comprenant un browser Internet sécurisé, une minuterie pour empêcher l'enfant de devenir dépendant d'Internet et des options paramétrables par les parents concernant les applications que l'enfant peut ou ne peut pas ouvrir durant sa session.

Selon les constructeurs, la clé est destinée aux enfants âgés entre 6 et 9 ans. Elle sera commercialisée à partir du 14 septembre au Japon à un prix d'environ 3480 ¥ (22 €) plus frais. La clé fonctionne sous Windows XP et Windows Vista.

Pour plus d'information sur les protections software, consultez également la solution Secure Lockware de Buffalo.

Le serveur WGA de Microsoft down jusqu'au 28 août

Certains d'entre vous ont probablement constaté vendredi soir ou ce samedi matin selon les pays, qu'il leur était impossible de procéder à certaines mises à jour ou à la validation de leur système d'exploitation Windows XP ou Vista sur le site Genuine Microsoft Software.

La raison est simple, le serveur WGA (Windows Genuine Advantage) de Microsoft ne répond plus. Ce serveur, qui travaille en liaison avec d'autres machines, inspecte certaines informations sauvegardées dans votre ordinateur ainsi que la clé fournie à l’installation pour valider le système.
Malgré ce problème, votre système peut continuer à fonctionner sans problème mais il pourrait également ne plus pouvoir activer les modes Aéro et Direct X.

En fait le système WGA est tombé en panne. Un message le confirme sur le forum de Microsoft : "Thank you for your response. I’m sorry to inform you that the Windows Genuine server might be down for few days. I have escalate the issue to our Genuine team, kindly try to validate again on Tuesday 28 Aug 2007." Signé Doug in Singapore.

Autrement dit, c'est par hasard qu'un employé de Microsoft a constaté le problème ce matin alors qu'il tentait également d'effectuer une mise à jour à distance.

Devant l'énervement des utilisateurs qui apprirent qu'ils allaient devoir attendre plus de 3 jours pour accéder au serveur, quelques heures plus tard, Phil Liu, le program manager du WGA a répondu sur le forum de Microsoft :

"We know, we're taking it seriously and we're working on it. I understand the frustration you all are going through. I'm investigating the issue right now.
I guarantee that we're working on this issue right now. For folks wondering, MACHINES ARE NOT SHUTTING DOWN with reduced functionality.

I guarantee that I will personally resolve this issue before I go to sleep - whether or not it is Tuesday I sleep. My goal is to identify a FIX for this issue - afterwards get you all what you are looking for, an explanation and cause.
The message from the Supportability team will be addressed appropriately as well. I encourage folks to keep an eye out on these forums.
I promise I will have an explanation and resolution as soon as humanly possible." Affaire à suivre. Reste à chacun à prendre son mal en patience.

Après les serveurs de Google puis Blogger, ça commence à bien faire ! Tout cela ne fait que capitaliser l'intérêt pour les environnements Linux et Mac OS...

Dernières (bonnes) nouvelles

Samedi soir 25 août, heure américaine, on apprenait finalement que le serveur WGA était à nouveau "up and running". Vous pouvez donc retenter de valider votre système sur le site Genuine Microsoft Software. Voyez également les commentaires sur le blog MSDN.

Heureusement qu'il n'a pas fallut attendre 3 jours, sans quoi les techniciens de Microsoft auraient vraiment passé pour des farfelus !

L'iPhone d'Apple a été débloqué !

Une équipe de six jeunes hackers américains de l'organisation Dev Wiki, dont George Hotz, a travaillé toute la journée d'hier pour démontrer qu'ils pouvaient débloquer l'iPhone d'Apple, dont le système était verrouillé sur un seul opérateur, ainsi qu'ils l'avaient promis voici 48 heures, afin de pouvoir utiliser les cartes SIM de n'importe quel opérateur, brisant ainsi le monopole d'AT&T.
Après de longs préparatifs, il ne leur a pas fallut une journée pour réaliser le déblocage qui fera date dans l'histoire d'Apple, leur système Mac OS X étant aussi sécurisé qu'un bunker.

L'équipe de hackers n'a pas encore dit quand ni comment elle distribuera leur "iPhone Software Unlock Solution", mais elle sera disponible sur iPhoneSIMfree et les sites précités. Les petits malins, quant à eux, l'auront déjà trouvée...

AT&T et Apple n'ont pas encore fait de commentaire suite à cette annonce rendue publique.

Pour ceux qui douteraient de la manip, voyez l'image présentée à droite, au-dessus à gauche, il est bien indiqué que l'opérateur n'est plus Cingular (AT&T) mais T-Mobile. T-Mobile !

Le choix du réseau s'effectue sans problème. Après avoir débloqué le système, vous installez la carte SIM de votre opérateur puis l'appareil va afficher le message "Loading....". Vous pouvez ensuite sélectionner votre opérateur et l'iPhone vous indiquera dans son menu Settings "Carrier... T-Mobile" ou plutôt celui de votre région. La procédure complète sera mise en ligne sur les sites précités d'ici une semaine.

Il existe en fait deux solutions, une hardware développée par George Hotz et son équipe et qui requiert un peu de soudure et un travail de deux heures, et une solution software qui se réalise en deux minutes.

Dans tous les cas, la solution débloque totalement l'iPhone. Vous avez accès au réseau mobile, aux SMS, à Internet, à vos e-mails, etc. N'étant plus sur le réseau d'AT&T, vous devez seulement charger YouTube manuellement.

La première manip étant hardware, elle résiste à une restauration du système et aux upgrades, rendant l'appareil totalement fonctionnel en dehors des Etats-Unis.
C'est Engadget qui fut le premier a démontré aux incrédules que le déblocage du terminal était possible, établissant une connexion sur le réseau T-Mobile à titre de preuve. En l'espace de 48 heures, la procédure était connue de tous le shackers comme on peut le constater sur YouTube.

Pour plus d'information, voyez le site de George Hotz ainsi que iPhoneSIMfree qui propose également une solution software.

Alors Apple, quand allez-vous débloquer votre système ? Vous voyez bien qu'on peut le faire !

Dev Wiki et George Hotz

Dev Wiki est connu pour ses solutions de contournement et l'expertise de ses membres en piratage informatique.

George Hotz est un brillant jeune ingénieur de 17 ans. ll a gagné cette année un prix de 20000$ lors d'un concours scientifique organisé par Intel, pour avoir conçu un appareil de projection d'images en 3D.

George Hotz a travaillé sur la solution hardware durant toutes les vacances. "Certains de mes amis pensent que j'ai gâché mon été, mais je trouve que cela en valait la peine", a conclu Hotz, qui commence en septembre ses études de neurologie au Rochester Institute of Technology.
Il a aussi déclaré ne pas avoir voulu commettre un acte malveillant mais juste s'amuser, et affirme que la loi américaine, le Digital Millenium Copyright Act (DMCA), l'y autorise.

Que dit la loi ?

En Europe, la directive EUCD (EDRi) protège les brevets de fabrication de la même manière que le DMCA américain. L'EUCD est même plus complète car elle protège les droits civils et les droits transversaux tels ceux associés à Internet et à la communication dans la société de l'information (rétention illégale d'information, spam, violation de droit d'auteur, blocage et filtrage de contenu sur Internet, etc).

Voyons ce que dit le DMCA en collaboration avec un avocat américain.
Plusieurs points sont à retenir. Comme tout produit informatique, le firmware de l'iPhone est protégé par le DMCA. Toutefois, en 2006, le Bureau du Copyright américain a défini 6 exceptions dont l'une autorise les utilisateurs à débloquer leur téléphone cellulaire (GSM) "dans le seul but de se connecter légalement à un réseau de communication téléphonique sans fil".

Apple et AT&T ne peuvent donc pas poursuivre les auteurs selon les clauses du DMCA. Mais le DMCA ne dit pas non plus que les sociétés ne peuvent pas poursuivre les contrevenants sous le couvert d'autres lois.

En fait, la loi dit que le firmware de l'appareil n'est pas protégé par le DMCA si vous débloquez l'appareil pour vous connecter légalement à un réseau mobile. Ce qui est une définition très précise. Elle ne signifie pas qu'il est légal de débloquer l'iPhone.

Seul problème, les exceptions au DMCA autorisées par le Bureau du Copyright ne sont valables que durant 3 ans. Cela signifie qu'elles expireront en 2009. Evidemment, d'ici là on sera déjà à la troisième génération d'iPhone et ils auront conquis le monde, mais cela veut également dire que débloquer l'iPhone pour le simple plaisir est illégal.

Que dit à présent le droit français ? L'article 5 de la décision n° 2005-1083 de l'ARCEP (l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) en date du 8 décembre 2005 prévoit qu'afin de garantir la liberté de choix des clients :
- l'abonné a le droit de demander à tout moment le déverrouillage (déblocage) de son terminal, éventuellement contre un paiement au montant prévu dans les tarifs de son opérateur ;
- l'opérateur a l'obligation de communiquer gratuitement à l'abonné la procédure de déverrouillage de son terminal à l'issue d'une période au plus égale à la durée de l'engagement éventuel du client auprès de son opérateur, ne devant en aucun cas excéder six mois à compter de la date de conclusion du contrat d'abonnement.
Aussi, la question de savoir si vous perdez votre garantie si vous débloquez l'iPhone, légalement la réponse est non. L'opérateur ne peut pas non plus poursuivre le client pour ce motif.
Mais je crains qu'il faille aller en justice pour faire valoir votre bon droit.

En effet, actuellement, que vous achetiez un iPhone aux Etats-Unis, près de chez vous ou en ligne, dès lors qu'il est débloqué, en cas de panne, Apple considère que la réparation est à votre charge. Pourquoi ?
Car Apple peut invoquer le droit de la propriété intellectuelle, à condition toutefois qu'il puisse démontrer que le déblocage porte atteinte à l'intégrité logicielle et/ou matérielle de l'iPhone, ce qui est loin d'être démontré.
Enfin, Apple peut refuser les effets de la garantie dès lors que l'iPhone at été débloqué selon une procédure non-conforme à celle établie par ses soins. Et c'est généralement sur ce principe que se fondent les constructeurs.
Alors légal ou pas légal ce déblocage ? Débloquer l'iPhone pour son seul bénéfice personnel ne va pas vous attirer d'ennuis. Et c'est la solution que nous proposent ces pirates. Il faut seulement être conscient des risques, comme le fait que la manip peut annuler la garantie du constructeur qui refusera probablement de réparer votre appareil si un jour il tombe en panne.

Blogger s'est crashé !

Vous rappelez-vous du crash d'Internet, cette vidéo humoristique américaine publiée voici un mois ? On peut dire que cela s'est presque produit !
Aujourd'hui, vers 16h locale en Europe (7am PDT), le serveur Blogger qui gère des centaines de milliers de blogs à travers le monde, c'est crashé.

Tous les services gérés par Blogger.com ont été inaccessibles pour une durée indéterminée et sans la moindre explication de l'hébergeur. Impossible de se loguer, de poster un commentaire, de mettre à jour une page ou d'accéder aux blogs sur blogspot.com.

Les messages d'erreurs étaient sans grand intérêt : "502 error" ou "Error code: bX-vbelwx" ou encore "Server Error. The server encountered a temporary error and could not complete your request. Please try again in 30 seconds." Les 30 secondes ont duré, duré, duré ...

Après une heure d'interruption et des dizaines de messages d'énervement déposés par les blogueurs sur le forum du centre d'aide de Google, le service a finalement été rétablit pour tous les utilisateurs peu avant 17h locale.

Blogger a laconiquement publié un message dans sa page de statut, mais après le rétablissement des serveurs, précisant qu'ils avaient eu une panne de courant (outage).

Nous avons déjà connu des interruptions du service du moteur de recherche de Google ainsi que des problèmes d'accès aux serveurs DNS américains, mais à ma connaissance c'est la première fois que Google connaît ce genre de problème.

Certains blogueurs ont tout de même eu la gentillesse de remercier l'équipe technique de Google pour la remise en état du service. Il est vrai que sans leur intervention, les blogs seraient toujours inaccessibles et pénaliseraient les internautes de bien des plaisirs. Allez, "panic switch" sur off !

Meizu M8, le clone de l'iPhone

Ils l'ont fait ! Il n'a pas fallut attendre longtemps pour que les chinois fabriquent un "iclone" de l'iPhone d'Apple, le Meizu M8, également appelé "miniOne". On en parlait déjà en février 2007 sur quelques sites spécialisés, mais sans connaître tous les détails. Voilà qui est fait.
Spécifications

Le Meizu M8 est bien dans le style de l'iPhone : 57x105x11.5 mm, processeur Samsung ARM11 de 667 MHz, 128 MB RAM, écran tactile TFT 16:9 de 8.4 cm (3.32") en VGA 720x480 pixels, 16 millions de couleurs, écran sensible à la lumière, rotation automatique de l'écran par capteur gravitationnel, combiné GSM, support des technologies TD-SCMA (des services mobiles à haut débit par Internet) et Edge (3G n'est pas confirmé), double APN (3 megapixels verso, 0.3 megapixels recto), connexions Wi-Fi, Bluetooth 2.0, USB, sortie TV et entrée S-Vidéo. Il est capable de filmer à 30 fps et de lire les formats AVI, MPEG4 et WMV. Il fonctionne sous Windows CE 6.0.

La capacité de stockage en mémoire flash devrait être de 4 et 8 GB. On parle même d'une version 16 GB (non confirmée).

S'il peut lire les fichiers MP3 comme tout bon baladeur, il devrait également supporter les vidéos GMP3 (DailyMotion, etc). A confirmer également, la messagerie instantanée et les performances Wi-Fi.

Les différences avec l'iPhone ? Le dos du Meizu M8 est en plastique blanc au lieu d'être en aluminium, le connecteur de l'oreillette a été déplacé vers le haut de la face dorsale, le switch volume/mute/unmute a été déplacé, le bouton Home affiche évidemment un autre graphique, de même que le GUI, propre à Microsoft, mais il présente la même structure.

Prix annoncé

L'appareil devrait être commercialisé à partir du 7 décembre 2007 en Chine au prix de 2380¥ (4 GB) et 2880¥ (8 GB), soit entre 315-380$ ou 230-280 € plus frais d'exportation, 57% du prix de l'iPhone ! Un modèle sans APN devrait être proposé à 1480¥ soit 195$ ou 143 €. Le Meizu M8 devrait être commercialisé en Europe vers la fin de l'été 2008.

La guerre des iclones aura lieu
Mais ce n'est pas tout. Des rumeurs font courir le bruit que Meizu travaille sur un clone de l'iPod, un modèle hybride entre le Meizu M6 et le M8.

Le fabricant chinois Hua Long propose à son tour un mobile style iPhone, le modèle IP2000 à 830¥ (l'équivalent de 140$) mais il a encore besoin d'un stylet.

Et ce n'est qu'un début, car un autre iclone est disponible depuis début 2007, le LG KE850 Prada dont voici une vidéo. L'offre va obligatoirement s'étoffer avec le temps.

Certes, les clones de l'iPod n'ont pas empêché Apple d'engranger des bénéfices; le marché est vaste et Steve Jobs peut se contenter du marché américain. Mais cela prouve que l'industrie des baladeurs et autres PDA, sans parler de Microsoft et des éditeurs de musique, ne veulent pas d'une "planète Apple" ainsi que nous l'évoquions précédemment à propos du catalogue d'Universal Music.

Si ces clones inondent le marché, il se pourrait que la pomme s'en aille bientôt en compote... Peut-être pas sur le marché intérieur US, qui restera toujours patriotique, mais en tout cas Apple ne peut plus ignorer la concurrence qui grignote tous les jours ses parts de marchés.

Si Apple veut voir ses actions progresser, il est impératif que Steve Jobs continue d'innover sans trop fermer ses appareils aux autres standards.

Apple dévoile ses nouveaux iMac et réinvente iLife

La rumeur a fini par se concrétiser. Sur le campus d'Apple à Cupertino, au cours de l’ "Apple Special Event" qui s'est terminé il y a quelques heures, Steve Jobs a présenté en exclusivité, avant même leur présentation sur Apple Store, les nouveaux produits d'Apple.
De nouveaux iMac épurés

Il y a d'abord de nouveaux iMac au fameux design épuré dont l'unité centrale est intégrée dans un bel écran constitué d'aluminium et équipé d'une belle dalle en verre brillante, rappelant celle de l'iPhone. Elle est noire lorsqu'elle est éteinte, effet de mode oblige.

L'écran ou l'ordinateur selon votre point de vue, est disponible au format de 20 et 24", le 17" ayant semble-t-il été abandonné.

La dalle est constituée d'une matrice LCD active, technologie TFT, d'une résolution de 1680x1050 pixels (20") ou de 1920x1200 pixels (24").

La luminosité de l'écran atteint 400 cd/m pour le 24" pour un rapport de contraste de 700:1. Ce n'est pas exceptionnel mais suffisant pour le travail ordinaire.

L'écran dispose de hauts-parleurs de 24 watts, d'un microphone et d'une webcam.
Côté hardware, l'iMac est équipé du nouveau processeur Intel Core 2 Duo lui permettant de tourner les applications Windows XP et Vista (avec Boot Camp).
Le modèle iMac de 20" dispose d'un processeur cadencé à 2 ou 2.4 GHz, de 1 à 4 GB RAM, d'une carte graphique ATI Radeon HD 2400 XT de 128 MB GDDR3 et d'un disque dur de 250, 320 ou 500 GB connecté à un contrôleur ATA et d'un superdrive (lecteur/graveur) DVD/CD.

Le modèle iMac de 24" est légèrement plus puissant. Il dispose d'un processeur cadencé à 2.4 ou 2.8 GHz, de 1 à 4 GB RAM, d'une carte graphique ATI Radeon HD 2600 Pro de 256 MB GDDR3, d'un disque dur de 500 ou 750 GB et même 1 TB connecté à un contrôleur ATA et d'un superdrive (lecteur/graveur) DVD/CD.

L'iMac est équipé de toutes les connexions nécessaires : Firewire 400 et 800 (7 watts), de trois ports USB 2.0, une connexion Ethernet Gigabit (10/100/1000BASE-T), Wi-Fi AirPort Extreme (i802.11n), Bluetooth 2.0, d'une entrée et sortie audio optique, de connexions DVI, VGA, et S-vidéo. Tout cela est discrètement aligné au dos de l'écran. Cette fois Jobs consolide définitivement le style iPhone.
Malheureusement, conformément à la philosophie d'Apple, vous n'avez toujours pas de lecteur de disquette, ni port série ni parallèle. Tout passe par l'USB.
Le clavier en aluminium est ultra mince. A prime abord, il ressemble à un gadget. Son prix est à ajouter à celui de l'iMac. La touche "Eject" a été déplacée aen haut à droite et une rangée de trois touches ont été ajoutées pour iTunes : Play/Pause, Forward et Back.
Des touches ont été dédiées à certaines fonctions d'exploitation du bureau, comme l"Exposé" (un outil de navigation entre fenêtres) ou le "Dashboard" (un environnement additionnel sur lequel on peut déposer des widgets, des applications web).

Le clavier comprend 2 ports USB 2.0. Il est relié à l'ordinateur soit par fil (49 €) soit optionnellement, par liaison Bluetooth 2.0 (79 €). En version sans fil, le clavier n'a pas de touches de fonctions, ni de pavé numérique, ni de ports USB ! Vous devrez également acheter 3 piles AAA supposées tenir 9 mois.
La souris est des plus classiques, peu ergonomique, mais un modèle sans fil est également disponible. Dans ce cas, il vous faudra également des piles.

Enfin, une télécommande à infrarouge, à pile, est livrée pour piloter Front Row, une application multimédia plein écran. Cette télécommande permet de parcourir à distance les fichiers musicaux, les photos et les vidéos de la bibliothèque iTunes et du lecteur DVD de l'iMac. A chacun d'en voir l'utilité.
Concernant le prix, l'iMac de 20" est proposé entre 1199 et 1250 € selon la taille du disque dur et la carte graphique. L'iMac de 24" est proposé entre 1749 et 2219 €.
L'iMac de 20" mesure 46.9 x 48.5 x 18.9 cm (HxLxP) pour un poids de 9.1 kg. Le 24" mesure 52.0 x 56.9 x 20.7 cm (HxLxP) et pèse 11.5 kg. Ce sont des poids plumes pour des ordinateurs de bureau.
L'iMac est livré avec le système d'exploitation Mac OS X v10.4.10 Tiger (comprenant Spotlight, Dashboard, Mail, iChat AV, Safari, Address Book, QuickTime, iCal, DVD Player, Xcode Developer Tools), iLife ’08, iWork ’08 (en version trial 30 jours), Front Row, Photo Booth, Aperture, Logic Express et Final Cut Express. N'oubliez pas d'ajouter la télécommande et d'acheter la souris, et peut-être quelques jeux de piles (pourquoi pas des accus rechargeables).

La suite iLife '08La seconde nouveauté concerne iLife '08. L'ensemble des applications multimédia comprend iPhoto, iMovie, iDVD, iWeb, iTunes et GarageBand. Ces applications sont destinées aux amateurs et n'ont jamais eu la prétention de remplacer des outils professionnels. Il n'empêche que leur interface est très soignée et très ergonomique.

La suite iLife '08 peut être achetée séparément en version française au prix de 79 €. Voici la démo.
iPhoto
iPhoto est un logiciel de gestion de photos numériques qui inclut à présent la gestion des événements (Event). Cela vous permet par exemple de grouper vos photos en fonction d'une étiquette et de la date d'enregistrement.

Vous pouvez également masquer les photos que vous ne voulez pas jeter, mais que vous ne voulez pas voir non plus dans votre médiatique. Le but est de nettoyer votre bureau et de ne présenter que les documents qui vous intéressent. Tout cela se fait évidemment en déplaçant simplement des icônes avec la fonction "drag and drop" et paraît très simple.
iPhoto comprend également de nouveaux outils de retouche et des fonctions d'impression plus avancées. Vous pouvez également publier vos photos dans la galerie .Mac.

Notons que l'abonnement au service .Mac en ligne revient à 99 € par an. La capacité de stockage est passée à 10 GB. Selon Apple, le service .Mac est utilisé par 1.7 millions d'abonnés.

Il y a également une version .Mac du célèbre Flickr. Il vous permet de publier directement dans une galerie web des documents venant de iPhoto. C'était déjà possible auparavant mais cette version autorise tout un chacun à ajouter des photos dans la galerie via e-mail, le système se synchronisant ensuite avec iPhoto. Tout ceci s'effectue toujours en déplaçant simplement des icônes dans un browser qui rappelle l'interface Web 2.0.
Enfin, Le service .Mac propose une liaison vers iPhone. Vous pouvez envoyer des images vers la galerie web depuis l'iPhone grâce au service "Send to Web Gallery" ou visualiser les galeries sur le portable.
iMoviePour les passionnés de vidéo, après plus d'un an d'attente, Apple nous revient avec une importante révision de iMovie qui a été entièrement réécrite et qui est à présent beaucoup plus intuitive, disposant de la même interface que iPhoto, héritée de l'ergonomie de l'iPhone.

Mais ce n'est pas pour autant qu'elle est meilleure que l'ancienne version iMove '06.
Pour gérer plus rapidement les vidéos ou les clips, les sélectionner ou en ajouter, tout passe dorénavant par le drag and drop, le "cutting" des clips étant aussi simple que de copier-coller du texte.
iMovie '08 supporte le format haute définition AVCHD des derniers caméscopes et le scrubbing tandis que la lecture vidéo travaille en temps réel. Le programme peut exporter les vidéos vers l'iPod, l'iPhone ou AppleTV. Vous pouvez également publier directement dans la galerie .Mac et vers YouTube, Jobs ayant définitivement adopté le "Web social".

Néamoins, les amateurs habitués à iMovie '06 verront qu'il manque quelques options d'édition avancée dans la nouvelle version, un retour en arrière qui ne manquera pas d'être critiqué. Pour ces amateurs, il n'y aura sans doute pas d'autre alternative que de soit continuer à utiliser iMovie '06 soit d'utiliser un produit plus professionnel tel Final Cut (version Pro ou Express).
iDVDCe programme n'offre que de petites mises à jour améliorant les performances et une dizaine de nouveaux thèmes.
iWebCe logiciel d'édition de pages web a également été refondu. Grâce à la fonction "drag and drop", vous pouvez glisser vos images ou vos vidéos dans iWeb et le logiciel construira lui-même la page web, créant l'index adéquat. iWeb dispose des widgets web (des mini applications exploitant la technologie Web 2.0), prend en charge les publicités AdSense de Google et intègre Google Maps.

GarageBand
Ce logiciel audio ne dispose que de quelques nouvelles fonctions dont un enregistreur multi-prises, de l'audio sur 24 bits et un égalisateur graphique, Magic GarageBand.
iWorkLa nouvelle version de la suite bureautique comprend le traitement de texte "Pages" qui dispose de nouveaux effets de texte. Il offre un mode d'édition distinct du mode de mise en page. Il est livré avec 140 modèles ou templates. Espérons seulement que le module d'import/expert vers Word soit plus performant que dans la précédente version.
"Keynote" est le "PowerPoint" d'Apple. Il comprend de nouvelles transitions qui permettent notamment de créer de l'animation entre deux images.

Enfin, "Numbers" est un nouveau tableur. Il use et abuse des icônes et des fonctions drag and drop, le rendant très intuitif et agréable à utiliser. Notons qu'il propose un module d'import/export compatible avec Excel.

Ceci dit, iWork '08 reste une petite application d'entrée de gamme avec toutes les limitations que cela sous-entend. Son interface est toutefois très réussie. Elle peut également être achetée séparément au prix de 79 €.

Mac Mini

Pour clore ce chapitre des nouveautés, Apple a placé dans les nouveaux Mac Mini, un processeur Intel Core 2 Duo. Deux modèles sont disponibles : un modèle de 1.83 GHz, 1 GB RAM, dsque dur de 80 GB à 599 € et un modèle de 2 GHz , 1 GB RAM, disque dur de 120 GB à 779 €. Ils sont livrés avec Mac OS X 10.4, iLife '08, un adaptateur DVI/VGA et une télécommande pour Front Row.
Le scoop

Enfin, Steve Jobs a annoncé que toute la ligne Mac pro sera dorénavant fabriquée en aluminium et en verre, même le MacBook pro. C'est une information qui mérite un scoop quand on sait combien Apple entretient le secret sur ses nouveaux produits.

En guise de conclusion

Globalement, ces nouveaux iMac sont une réussite. Ils sont superbes comme tous les produits d'Apple, très ergonomiques et très légers également, pour un prix modéré vu les caractéristiques des différents composants
Contrairement à ses concurrents, les fabricants de PC, Steve Jobs considère l'iMac comme une oeuvre d'art technologique. Et il a raison. Le profil ultra-mince de l'écran et du clavier sont digne d'une oeuvre d'art contemporaine. L'ensemble est également relié par 3 simples fils voire un seul, celui de l'alimentation. On ne peut plus épuré. C'est tout à son avantage. Bien entendu, tout accessoire (modem, APN, scanner, etc) viendra avec son lot de cables USB.

Certes, à hardware équivalent, ils sont sans doute 25% plus cher qu'un PC. Mais Apple vous propose une machine clé en main avec tous ses logiciels, des périphériques sans fil et, cerise sur la Pomme... l'iMac est silencieux.

Malheureusement, cette solution offre les avantages d'un ordinateur de bureau et les inconvénients d'un ordinateur portable.

1. L'intégration
Concernant l'upgrade par exemple, seul l'OS pourra évoluer, comme cela a toujours été le cas; même de vieux iMac de 1998 tournent encore aujourd'hui sous Mac OS X.

En revanche, si le fait d'intégrer l'unité centrale dans l'écran rend le système très compact, il est fermé et il sera impossible de l'upgrader. Vous devez choisir votre configuration à la commande, après il sera trop tard !
Bien sûr cette intégration totale peut plaire aux inconditionnels ou à tous ceux qui n'ouvrent jamais leur ordinateur ou ne l'upgraderont jamais et le donneront à un membre de leur famille dans quelques années. Comme il plaira certainement aux amateurs de vidéos familiales qui ont le temps de faire du montage ou à ceux qui passent leur temps à consulter des vidéos et des clips sur Internet. Mais cela représente une minorité d'utilisateurs, et plus encore sur Mac OS.
2. Les performances
Si la mémoire vive et le disque dur ont une taille raisonnables dans les configurations les plus complètes (4 GB RAM, 1 TB sur disque pour le 24"), tout le monde n'est pas intéressé par la carte graphique de milieu de gamme. Certaines applications graphiques vendues par des tiers sont très gourmandes, notamment Windows Vista, les logiciels d'animations et de rendus 3D, sans parler des jeux comme Crisis, Flight Simulator et les nombreux autres sous DirectX qui seront lents dans cet environnement. L'iMac n'est pas destiné aux graphistes ni aux joueurs.

Apple a délibérément choisi une carte ATI Radeon 2600 par exemple alors qu'il existe une 2900. Pourquoi ne pas avoir choisi son éternel concurrent NVidia et une carte GeForce 7600 ou supérieure... La raison de ce choix est peut-être d'ordre financier, mais elle est peut-être aussi à rechercher du côté technique (on sait que les systèmes très performants dégagent plus de chaleur, sont plus bruyants et plus volumineux) et indirectement, du marketing.

Enfin, tout le monde n'est pas intéressé par les applications multimédia de la suite iLife ou les programmes bureautiques d'entrée de gamme de la suite iWork.

Si vous recherchez une machine multi plate-formes, si vous avez l'habitude d'assembler votre ordinateur et recherchez les composants les plus performants, si vous avez besoin d'une machine puissante pour tourner certaines applications 3D ou des jeux, l'iMac n'est pas recommandé. Cela équivaut à se demander pourquoi votre conduisez une Smart si vous avez besoin d'une Porsche !

Dans ces conditions, beaucoup d'amateurs acheteront un Mac Pro mais il est deux fois plus cher, ou passeront leur tour en attendant les prochaines annonces d'Apple.

Un marché ciblé

Il faut constater qu'au fil des années, Apple a su imposer les iMac malgré leur image d'ordinateur grand public, à usage familial.

En fait, en créant l'iMac, Steve Jobs a voulu faire plaisir à tous ceux et celles qui souhaitent entrer pour la première fois dans le monde Apple, ou souhaitent y revenir, évidemment aux fans de multimédia ainsi qu'aux amateurs qui cherchent un ordinateur à usage familial ou occasionnel mais qui ne sont pas trop exigeants sur les performances hardware et software.

L'amateur intéressé par un iMac, l'achetera pour ce qu'il est, son ergonomie, l'harmonie entre ses composants, son silence, et pour profiter au maximum de son mode natif et de l'intégration entre ses applications. Alors ce sera un véritable plaisir que de l'utiliser.

En tout cas, voilà une niche qu'occupe Apple depuis de nombreuses années et des parts de marchés que perdent ses concurrents, n'est ce pas Bill.

A ce sujet, concernant les prévisions, les analyses d'IDC prévoient en 2008, une répartition des parts de marchés comme suit : environ 38% pour Microsoft, 32% pour Unix, 15% pour Linux, 8% pour Apple et 7% pour OS/390. On peut toutefois espérer que la consolidation sur deux ans des ventes de l'iPhone et maintenant des iMac vont renforcer la position d'Apple et il n'est pas impossible qu'il devance Linux, 5% de parts de marchés se perdant ou se gagnant facilement d'une année à l'autre. L'action Apple risque encore de grimper...

Consultez également l'article sur le chiffre d'affaire d'Apple au second trimestre 2007.

Pour plus d'information, consultez le webzine américain Macworld et, en français, le webzine MacPlus ainsi que le forum MacGeneration.

Des vulnérabilités dans le passeport biométrique

Scannez ce passeport biométrique, dit Grunwald, et attendez-vous à voir votre système se crasher !...

Lukas Grunwald, un expert allemand en sécurité informatique de la société DN-Systems, a découvert de nouvelles vulnérabilités dans la conception des nouveaux passeports biométriques et du lecteur RFID.

En 2006, il avait déjà démontré comment copier la puce RFID incorporée dans un passeport biométrique. Grunwald avait participé à la conception d'un logiciel capable de lire et reprogrammer les puces RFID. Ce programme baptisé RFDump est capable d'afficher les metadatas de la puce RFID et de les modifier en utilisant simplement un éditeur hexadécimal ou texte. "Le design complet du passeport anglais est défectueux. De mon point de vue, tous ces passeports sont une énorme perte d’argent, ils n’améliorent pas du tout la sécurité", avait-il conclut voici un an.

De son côté, à la même époque, le webzine ZDNet avait rapporté que Mélanie Rieback, chercheur à l'Université de Vrije, aux Pays-Bas, avait démontré que la puce RFID pouvait être piratée et porteuse de virus informatique. Cette fois Grunwald a fait la synthèse des deux failles.

La puce RFID

Rappelons que la puce RFID est une radio-étiquette autoadhésive que l'on appelle également un marqueur ou "tag". Elle est destinée à l'identification des objets par signal radiofréquence (RFID). De plus en plus de produits en sont équipés. Elle est constituée d'un circuit imprimé (la puce de silicium), d'une mémoire faisant office de base de données et d'une antenne souple. Cette puce est passive et est activée par l'énergie du lecteur (un émetteur-récepteur) qui peut se trouver entre 1 et 50 cm de distance pour la norme des "cartes à puces" ISO 15693, sinon jusqu'à 1.50 m de distance.

Piratage de la puce RFID
Aujourd'hui, Lukas Grunwald, qui fut consultant en matière de passeport électronique pour le parlement allemand, indique que les failles de sécurité permettent à un pirate informatique de lire et de copier l'image de l'empreinte digitale stockée dans le passeport biométrique, et de créer une puce spécialement codée pour attaquer, tel un virus, les lecteurs de passeport biométrique qui essayent de la scanner.

Grunwald indique qu'il a réussi à tromper deux lecteurs de passeports fabriqués par différents fournisseurs en copiant la puce RFID d'un passeport et en modifiant ensuite l'image au format JPEG2000 contenant la photo d'identité.
La lecture de l'image modifiée a provoqué le crash du lecteur de puce, ce qui suggère qu'il pourrait être vulnérable à un piratage, comme par exemple la reprogrammation du lecteur afin de valider des passeports expirés ou piratés. "Si vous pouvez pirater quelque chose, vous pouvez très probablement l'exploiter," a dit Grunwald, qui discutera des vulnérabilités du passeport biométrique ce week-end, à la convention annuelle DefCon des pirates informatiques "au-dessus de tout soupçon" qui se tiendra à Las Vegas, aux Etats-Unis.
Les passeports biométriques contiennent une identification radiofréquence et sont signés différemment par chaque pays. Ce procédé est censé lutter contre la contrefaçon des documents administratifs pour les voyageurs entrant aux Etats-Unis, suite aux attentats du 11 septembre 2001.
Grunwald a démontré l'année dernière à la conférence sur la sécurité de BlackHat, comment extraire les données contenues dans une puce RFID d'un passeport biométrique, qui ne sont pas modifiables, et les cloner dans une autre puce qui passerait sans difficulté le contrôle.
Les vulnérabilités découvertes consistent en un dépassement de la mémoire-tampon (buffer-overrun) de la puce. Elles se produisent quand il y a des erreurs de programmation dans le logiciel, permettant à un pirate d'écrire sur la puce en dehors de la zone mémoire dédiée à la sauvegarde d'une quantité fixe de données. Soigneusement exploitées, ces vulnérabilités permettent généralement à un intrus d'exécuter ses propres instructions sur l'ordinateur ou le lecteur piraté, bien que Grunwald n'a pas été jusqu'à ce niveau de piratage sur les lecteurs de passeport biométrique testés.
Grunwald n'a pas voulu nommer les fournisseurs concernés, mais a expliqué que ces lecteurs sont actuellement en service dans un aéroport allemand. Il dit qu'il n'y a aucune raison de croire que les lecteurs commercialisés par d'autres fabricants soient moins vulnérables. "Je pense que la plupart des fabricants emploient des bibliothèques de logiciels standards pour décoder les images JPEG2000 des passeports", ce qui signifie qu'ils seraient tous vulnérables à ce genre d'attaque.

Piratage de l'empreinte digitale
Une deuxième vulnérabilité du passeport biométrique permettrait à un pirate de lire et de copier l'empreinte digitale affichée dans le passeport.
L'Organisation Internationale de l'Aviation Civile (ICAO) et les Nations Unies, qui ont développé la norme du passeport biométrique, ont choisi de sauvegarder l'empreinte digitale des voyageurs sous forme de photo numérique, une procédure très simple, trop simple, identique à celle du scanning de votre doigt sur la fenêtre d'un scanner à plat ordinaire. En conséquence, il est possible de lire l'image et de l'utiliser pour pirater un passeport en détournant simplement l'image de l'empreinte digitale.
Il y a plusieurs années, les chercheurs japonais avaient déjà démontré qu'il était possible de réaliser une fausse empreinte digitale en recouvrant la paume de son doigt avec de la gélatine.
L'ICAO recommande aux pays concernés par cette vulnérabilité de protéger les données du passeport en activant l'option appelée "Extended Access Control". Cette option de sécurité est censée protéger les données biométriques de la puce RFID en faisant en sorte que le lecteur obtienne un certificat digital du pays émetteur du passeport avant de pouvoir lire les données. Ce certificat est valable durant une courte période, mais étant donné que la puce ne contient pas d'horloge intégrée, il est possible de falsifier la date d'expiration numérique du certificat, ce qui le rend tout aussi vulnérable, a expliqué Grunwald. "C'est une erreur élémentaire", a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis ont annoncé que le Département d'Etat n'a fait aucun commentaire. La conférence de Grunwald au DefCon, intitulée "We Break Your Tag, Then We Break Your Systems", est programmée pour le vendredi 3 août 2007. Elle va attirer du monde.

Pour plus d'information sur la technologie RFID et son usage, consultez l'article La généralisation des puces RFID.

Cet article a été repris dans les actualités de ZATAZ.

One Laptop Per Child ou le PC à 100$

Le 16 novembre 2005, le Président tunisien Ben ali inaugura le Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI) en présence d'une cinquantaine de chefs d’Etats et de gouvernements, de Kofi Annan, Secrétaire général de l'ONU, auxquels se sont joints environ 10000 délégués.

L'initiative OLPC de Nicholas Negroponte

L’objectif de ce sommet fut d’examiner les moyens de combattre la "fracture numérique" Nord-Sud et de débattre de la gouvernance d'Internet, actuellement entre les mains de la société privée américaine ICANN qui gère seule les noms de domaine et les adresses IP.

Au cours du SMSI, le visionnaire professeur de technologie des médias et écrivain Nicholas Negroponte, ancien directeur et l'un des fondateurs du célèbre "MIT Media Lab" et du magazine "Wired", avait présenté son initiative "One Laptop Per Child" ou OLPC, un projet visant à offrir un ordinateur portable tel celui présenté ci-dessus, aux enfants des pays en voie de développement. Son projet consistait à fabriquer 15 millions d'ordinateurs portables vendus 100$ pièce aux Etats pauvres en l'espace d'un an.
Nicholas Negroponte avait déclaré : "Les ordinateurs portables sont à la fois une fenêtre et un outil : une fenêtre sur le monde, et un outil avec lequel penser. C'est un excellent moyen pour tous les enfants 'd'apprendre à apprendre' par le biais d'une interaction indépendante et de l'exploration".
Kofi Annan avait qualifié cette initiative de "stimulante" et affirmé qu'elle pouvait changer la vie dans les nations pauvres. "Elle détient la promesse de progrès majeurs pour le développement économique et social", avait-il affirmé lors de ce sommet.

L'initiative OLPC avait fait forte impression mais avait également généré des réactions défavorables (notamment du rédacteur du site Africa Computing) à la fois pour des raisons politiques (l'ordinateur passerait avant les questions de nourriture et de logement) et technologiques, notamment en raison de certaines particularités du prototype et des conditions de vente (une dynamo reliée à une manivelle faisait office d'alimentation, la taille du petit écran, l'absence de disque dur, le manque soi-disant de logiciels, 5 à 10 millions de commandes fermes et payées pour démarrer la chaîne de production, etc). Mais la plupart des griefs n'étaient pas entièrement fondés.
Depuis, on n'avait presque plus entendu parlé du projet. En fait Negroponte recherchait un fabricant et améliorait son prototype. En 2007, il présenta le modèle commercial : le portable XO.

Le portable XO
Le projet d'ordinateur à 100$ remonte à une idée imaginée par Nicholas Negroponte en 1980, mais l'idée ne se concrétisa pas. Ce n'est qu'en 2005 que son projet aboutit à la fabrication d'un prototype et qu'en 2006, Negroponte parvint à convaincre Quanta Computers (QCI), le premier fabricant d'ordinateurs portables et de composants électroniques basé à Taïwan, de fabriquer le portable XO.

Le portable XO est un concept autant ludique qu'éducatif dont le boîtier vert pomme et vert pâle de 24.2 cm×22.8 cm×3.2 cm pèse moins de 1.5 kg. Il présente deux configurations : la configuration portable classique où l'écran est relevé et perpendiculaire au clavier, les antennes Wi-Fi déployées, et celui de livre ou d'album photo lorsque l'écran est rabattu sur le clavier (voir image plus bas).

Concernant les spécifications, le portable OX exploite un processeur AMD Geode LX-700 cadencé à 433 MHz consommant 0.8 W, le disque dur est remplacé par une mémoire Flash NAND de 1 GB, il dispose de 256 MB de RAM dynamique (DRAM), d'un écran tactile TFT (LCOS) et orientable de 7.5" (15.2 cm×11.4 cm) d'une résolution de 1200 x 900 pixels, monochrome ou couleur, de 4 ports USB, d'une connexion Wi-Fi dont les antennes sont intégrées à l'écran, d'une carte son avec micro, d'une caméra vidéo de 640×480 pixels et d'une alimentation sur batterie (NiMH de 4 à 6 V ou de 10 à 20 V sous 1A).

Côté résistance, il supporte les spécifications militaires en ce qui concerne la température, l'humidité et les poussières. Il fonctionne entre -15 m et 3048 m d'altitude, supporte des chocs jusque 125 g durant 2 ms sous tension et des vibrations de 0.75 à 1.5 g entre 10 et 500 Hz.

Premiers contrats
Le 10 octobre 2006, avec le soutien du PNUD, l'OLPC est parvenu à un accord avec le Gouvernement libyen qui proposerait le portable XO aux 1.2 millions d'écoliers du pays d'ici 2008. Negroponte avait indiqué que le Colonel Moammar Kadhafi avait très vite compris les avantages qu'il y avait à devenir le cinquième pays au monde à adhérer à ce programme.

Si l'accord se conclut, la Libye sera le premier pays au monde où chaque écolier disposera d'un accès à l'Internet et d'un ordinateur portable ! Cet accord prévoit également la présence d'un serveur dans chaque école, de conseillers techniques, d'une connexion Internet par satellite, et d'autres infrastructures et services.

Aujourd'hui le projet OLPC est entré dans sa phase commerciale. Paradoxalement, alors que le portable XO était a priori destiné aux pays émergeants et donc à l'Afrique, mis à part la Libye, les premiers pays ayant fait part de leur intérêt pour le portable XO sont l'Uruguay, l'Argentine, le Brésil et le Pakistan, des pays développés. L'Egypte et la Tunisie font également partie des douze pays intéressés par ce projet.
Au lieu des 5 millions de commandes exigées pour que le projet soit rentable, Negroponte exige au moins 3 millions de commandes fermes et payées pour que la production puisse démarrer. Mais Quanta ne peut pas vendre ce portable au prix de 100$ annoncé, sans faire de perte. S'il le vend à 175$ pièce plus 1$ de frais de distribution, l'entreprise ferait un bénéfice de 3$ par ordinateur et le projet serait rentable. Negroponte espère toutefois baisser le prix de vente à 100$ d'ici quelques années. La production devrait commencer en septembre 2007 dans l'usine de Quanta de Shanghai.

L'OLPC vecteur de démocratisation

Sur la question politique évoquée précédemment à propos de l'OLPC, Negroponte répond : "S'il est vrai que trop de personnes de par le monde ont besoin de nourriture et d'un toit, il existe des multitudes de personnes qui vivent dans des zones rurales ou suburbaines et qui ont de quoi manger et disposent de logements décents. Ce que ces gens n'ont pas, c'est un accès décent à [une] bonne éducation."
A ce jour, le portable XO utilise un système d'exploitation libre et gratuit dérivé de Linux dont les utilisateurs prennent tous les jours des parts de marchés de Microsoft.

Bill Gates avait tout d'abord critiqué cet ordinateur dépourvu de disque dur et dotée d'un petit écran. Il a changé d'avis en voyant le modèle commercial et a finalement choisi la raison en décidant de collaborer avec les membres du projet OLPC pour élaborer un système d'exploitation adapté au XO. Microsoft envisage de vendre un pack regroupant Windows XP Starter Edition et la suite Office 2007 au prix "sacrifié" de 3$ dans les pays en voie de développement.
Pour plus d'information, consultez le site de l'OLPC ainsi que l'article "OLPC" sur le site anglais de Wikipédia, plus complet que la version française.

Un superordinateur NEC SX-8R chez Météo-France

Il est installé ! Pour améliorer la précision des prévisions météorologiques, le 31 mai 2007, Météo-France a inauguré le superordinateur vectoriel NEC SX-8R dans ses bâtiments du Météopôle de Toulouse.

Le superordinateur NEC SX-8R, R pour "reinforced", est actuellement le supercalculateur vectoriel le plus rapide, capable de réaliser 35.2 milliards d'opérations par seconde, 35.2 teraFLOPS ! Totalement opérationnel en 2009, sa puissance sera multipliée par 21 par rapport au système Fujitsu VPP5000 actuel et il sera 20 fois plus rapide que l'ordinateur domestique le plus performant ! Petit détail, le NEC SX-8R se loue 3.7 millions d'euros/an plus frais d'infrastructure. Il devrait servir Météo-France durant au moins 5 ans !

Plus de ressources pour plus de précision
Pourquoi Météo-France a-t-il acquis ce superordinateur ? Un exemple simple suffit à compendre cette décision. Les 8 et 9 septembre 2002, un orage violent a déversé plus de 300 litres d'eau par mètre carré (l/m²) sur la moitié du département du Gard, provoquant d'importantes inondations. Météo-France avait bien donné l'alerte, mais n'avait annoncé que 80 l/m² sur base du modèle Aladin. "Cet épisode exceptionnel illustre parfaitement les difficultés qu'ont nos modèles météorologiques actuels pour appréhender ce type d'orage", explique Alain Ratier, directeur adjoint de Météo-France. "En revanche, en reprenant la même situation de départ qu'en 2002, notre nouveau modèle Arôme annonce le bon chiffre de 300 l/m², et cela sur la bonne zone du Gard", a-t-il annoncé.
Contrepartie de sa meilleure précision, "le modèle Arôme est aussi 300 fois plus gourmand en temps de calcul que le modèle actuel, Aladin", remarque Emmanuel Legrand, directeur adjoint au Météopôle. Pour faire face à ces ressources, Météo-France n'avait pas d'autre choix que de changer son ancien supercalculateur, le Fujitsu tournant à 9.1 TFLOPS installé en 2000.
Avantage du nouveau système, le modèle Arome tient compte des conditions locales de manières plus réaliste qu'Aladin, non seulement des données météorologiques classiques (température, humidité et pression) mais également de l'effet des montagnes et de la végétation pour offrir des prévisions numériques (simulations) plus précises, tant sur la quantité de nuages que les précipitations ou les turbulences. Le modèle Arome pourra même prévoir les pluies torrentielles, les orages violents ou les brouillards.

Si les prévisions sont dorénavant plus précises, en revanche, leur échéance ne porte que sur deux jours maximum, même si en théorie les prévisions numériques sont fiables jusqu'à une échéance de 10 jours.

Le modèle Arome, fruit d'une coopération entre les chercheurs et 17 services météorologiques européens, sera, dans un premier temps, exploité sur le territoire et domaine maritime français avant d'être couplé aux modèles Arpège et Aladin qui réalisent des prévisions à l'échelle régionale.
Notons enfin que le superordinateur NEC SX-8R sera également utilisé pour étudier les effets du réchauffement climatique et les effets des reliefs, des côtes et de la profondeur des mers sur la dynamique de l'atmosphère et des océans.

Du Mips au teraFLOPS

Rappelons que 1 teraFLOPS = 1 milliard d'opérations en virgule flottante par seconde soit 1000 Mips (millions d'opérations par seconde). C'est équivaut à la puissance de calcul de 2500 microprocesseurs Pentium cadencés à 450 MHz.

Un PC cadencé à 1 GHz présente une capacité de calcul d'environ 1 GFLOPS mais la progression n'est pas strictement linéaire car elle dépend des performances des caches du processeur.

Une simple calculatrice de poche réalise en théorie une seule opération par seconde. Nous avons rarement besoin d'un temps de réponse plus rapide. Subjectivement, nous considérons que toute réponse affichée en moins de 0.1 seconde est instantanée. Cela permet d'attribuer aux calculatrices une performance d'environ 10 FLOPS.
Le NEC plus ultra

La société NEC pourrait prendre pour devise "Le NEC plus ultra" tant ses ingénieurs ne sont pas à un "FLOP" près dans l'amélioration des performances de leurs superordinateurs.

Le fabricant japonais est entré sur le marché des superordinateurs en 1983 en proposant déjà à cette époque un système de 1 TFLOPS alors que les PC balbutiaient encore à 4400 FLOPS (PC XT cadencé à 4.4 MHz) !
Le modèle SX-8R est constitué d'un cluster de 32 nœuds de huit processeurs chacun (256 processeurs) cadencés à 2.2 GHz. Il est 25% plus compact et consomme moitié moins d'énergie que le modèle précédent (Earth Simulator). En alignant plusieurs clusters, il peut dépasser une puissance de calcul de 144 TFLOPS, 4 fois plus que le dernier modèle d'IBM, le Blue Gene/L qui atteint 36 TFLOPS.
Pour plus d'information, consultez l'article sur les prévisions numériques.