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mercredi 9 octobre 2013

L'UIT a publié son indice de la société de l'information 2013

L'Union Internationale des Télécommunications (UIT) vient de publier la nouvelle édition 2013 de son étude "Measuring the Information Society".
Cette étude comprend notamment un indice composite dénommé ICT (Information and Communication Technologies, TIC en français) Development Index (IDI) développé par l'UIT en 2008. Cet indice permet de comparer le développement de la société de l'information dans 157 pays à travers le monde.
L'indice IDI est construit à partir de 11 indicateurs de base répartis dans trois sous-catégories liées au développement des TIC : l'accès, l'utilisation et les compétences. Il comprend notamment des indicateurs de base comme le taux d'utilisation d'ordinateurs par les ménages, le taux de pénétration de l'Internet à haut débit, etc. Le score de l'indice composite varie entre 1 (mauvaises performances) et 10 (meilleures performances).
Dans cette édition 2013, en tête du classement mondial IDI nous trouvons la Corée du sud, suivie par la Suède et l'Islande.
Le Luxembourg occupe la 9ème place (score de 7.93 sur 10), un rang stable par rapport à 2012. La France occupe la 18ème place, l'Allemagne la 19ème place et la Belgique se classe 25ème.
Dans le classement européen de l'UE-28 la Suède occupe la première place tandis que le Luxembourg occupe la 6ème place.


Pour plus d'informations
The World in 2013: ICT Facts and Figures, UIT
Internet World StatsA Stat a day OpenTechnoratiMediapproComScore
L'article sur l'état du web, Internet pour le meilleur et pour le pire.

samedi 17 mars 2012

Les Français de plus en plus connectés au web

Une étude de la société Médiamétrie publiée le 14 mars 2012 et consacrée au "Hotspot Internet", web social, live et vidéo révèle que 40 millions de Français, soit 6 % de plus que l'année dernière, sont connectés à Internet : près des 2/3 des Français se connectent à Internet tous les jours ou presque. Leur but ? Suivre l'actualité à travers les réseaux sociaux en live et en vidéo.
L'actualité d'abord
Cette étude montre qu'un simple "Twitt" peut booster un évènement (par ex. l'affaire DSK ou la réputation d'un politicien). 30% des Français suivent l’actualité pratiquement tous les jours et consultent également quotidiennement les réseaux sociaux pour s’informer.
Les réseaux sociaux incontournables
Les réseaux sociaux sont incontournables : ils représentent 20% du temps passé sur Internet.
En moyenne, en 2011, 6.5 millions d’internautes ont consulté Internet au moins une fois par jour, soit 13% de plus qu’en 2010.
En un an, les internautes ont téléchargé 14% de podcasts de plus portant sur l’actualité.
Le smartphone et la tablette à la mode
Plus de la moitié des internautes consultent l'actualité depuis un système mobile, ordinateur poirtable, smartphone ou tablette relié à Intrnet par liaison Wi-Fi ou cellulaire.
Les utilisateurs de tablettes tactiles sont aussi les plus nombreux : plus de 40% d’entre eux consultent un réseau social au moins une fois par semaine.
Plus de 34% de ces mobinautes ont consulté un site ou une application d’actualité en janvier 2012. Ce type d'utilisateur progresse quatre fois plus vite que les internautes et représentent 19 millions de personnes fin 2011, soit près de la moitié de la population des internautes.
En temps passé sur le web, les internautes y consacrent en moyenne 1h25m par jour contre 3h04 m par mois lorsqu'ils sont en mobile.
Les vidéos
Trois internautes sur quatre ont regardé au moins une vidéo en décembre 2011 depuis leur ordinateur et plus d’un mobinaute sur trois a consulté une vidéo depuis son smartphone. Cette activité est plus fréquente encore depuis les tablettes où plus d’un utilisateur sur deux regarde des vidéos au moins une fois par semaine. Sur les réseaux sociaux tels que YouTube, 20% du trafic vient de Facebook.
Sources
Ces informations ont été compilées par Mediametrie//NetRatings, Médiamétrie-eStat - Etude Catch-up Radio Médiamétrie : L’audience de l’Internet mobile, Téléphonie et Services Mobiles / Mobile Consumer Insight, Panel iPad, Observatoire des Usages Internet, Etude Actu24/7 et Étude Réseaux sociaux.


mardi 15 novembre 2011

L'activité du web en temps réel

Aujourd'hui tout un chacun reconnaît qu'Internet est devenu la première source d'information et de services en temps réel : des moteurs de recherches à la messagerie instantanée, en passant par Facebook et les forums, les conférences en ligne, les blogs et autres wikis, le Web temps-réel va au-delà de notre imagination.
Avec les progrès technologiques, plus que jamais les bases de données distribuées sur Internet doivent être à jour et synchrone avec la vie quotidienne de ses utilisateurs.
Pour mieux appréhender ces énormes quantités de données et comprendre l'évolution que cela entraîne, des applications statistiques graphiques ont été développées, notamment chez Google, Facebook, Yahoo, Twitter, etc.
A ce sujet, le site Statosphère présente une revue de 12 concepts d'observatoires du web temps réel dont beaucoup exploitent aujourd'hui la 3D.

mercredi 7 octobre 2009

Le travail contribuerait à une dégradation de la santé

Selon un sondage réalisé dans les 27 pays de l'Union Européenne entre avril et mai 2009 et publié par l'Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (OSHA), les Luxembourgeois sont 29% à penser que le travail contribue "beaucoup" à une dégradation de leur santé contre 27% des Français, 24% des Belges et 43% des Allemands.
Les Luxembourgeois sont 53% à penser que le travail contribue "dans une certaine mesure" à une dégradation de leur santé contre 52% des Français, 54% des Belges et 32% des Allemands, la moyenne européenne se situant à 28 et 47%.
Malheureusement ce sondage est incomplet car il ne donne pas les raisons de ce sentiment.
Voici quelques raisons possibles :
- les effets de la crise économique ou financière
- le manque de politique sociale
- la pression de la hiérarchie
- le chantage à l'emploi
- l'ambiance de travail
- la pénibilité du travail
- le non respect des lois sociales
- les horaires de travail difficiles
- l'influence sensible sur la vie privée
- les problèmes d'organisation de la société
- l'incompétence des employés ou des managers
- la démotivation du personnel
- les bas salaires
- pas de valorisation lorsque les objectifs sont atteints ou dépassés
- secteur en crise
etc.

mardi 26 mai 2009

La carte du "Greendex" mondial

Le National Geographic vient de publier sur son webzine la carte du Greendex mondial, son indice de l'écologie. Il s'agit d'un sondage qualitatif réalisé auprès de 17000 consommateurs de 17 pays parmi lesquels les Etats-Unis, le Canada, l'Australie, le Royaume Uni, la France, l'Allemagne, la Suède, l'Espagne, la Russie, la Chine, le Brésil, etc.Document NGS.
Les Etats-Unis sont à la...17e et dernière place de ce classement, la France arrive en 13e place, à égalité avec le Royaume Uni et le Japon, l'Allemagne est 10e, ex-aequo avec la Suède, tandis que la Chine arrive en 3e place, derrière le Brésil et l'Inde, qui se place en tête du classement.
Une carte interactive permet d'accéder au rapport d'analyse de chaque pays sondé.
On peut s'étonner que la Chine ou l'Inde arrive en tête du classement mais il faut se rappeler que leur population vit généralement dans des conditions qui nous ramèneraient un demi voire un siècle en arrière : peu d'électricité, chauffage au bois ou au charbon, parc automobile réduit, faible consommation de carburant comme d'énergie, utilisation des transports en commun, etc, autant de facteurs qui leur donnent des points en matière d'écologique, sans pour autant que cela reflète un indice de progrès, des règles d'hygiène ou de bonne gouvernance en matière d'écologie.
Le cas de la France
Avec un score de 13e sur 17, la France ne doit pas être fière. Mais elle est aussi représentative du comportement de l'Européen moyen en matière d'écologie. Donc le Belge ou le Luxembourgeois ne doit pas fanfaronner pour autant, même si globalement tous trois respectent la réduction de CO2, etc. Mais il reste beaucoup à faire...
Que dit le sondage à propos de la France ? On apprend qu'en un an, la place de la France n'a pas beaucoup évolué (+3%) mais les Français ont changé leurs comportements à l'initiative des recommandations européennes (Livre Vert, etc), nationales et des incitants financiers notamment.
Les Français font notamment un peu plus d'économies d'énergie grâce à une meilleure isolation des habitations, ils consomment ou gaspillent moins d'eau potable, font des économies d'énergie dans la nourriture et les biens de consommation (+2%) et utilisent plus d'articles consommant peu d'énergie. Mais...
En revanche, les Français perdent des points du fait qu'ils achètent peu d'électricité verte (6%), ils utilisent deux fois moins d'eau froide que la moyenne des sondés (15% contre 30%), ils continuent à bien chauffer leur habitation (95%) et à utiliser de l'eau chaude (96%).
Idem dans les transports, où les Français sont relégués à la 14e place du fait que 88% d'entre eux disposent d'une voiture particulière, 64% d'entre eux sont généralement seuls à bord et seuls 23% des sondés utilisent les transports en commun.
Seuls points positifs, 42% des Français ont une voiture compacte (contre 32% pour la moyenne), marchent ou font du vélo (57%) mais seulement 2% des sondés ont un véhicule "vert" (moteur hybride, faible consommation, système de récupération d'énergie, etc).
Enfin, 53% des consommateurs français disent avoir réduit leur consommation de carburant, le taux le plus élevé du sondage.
Concernant les biens de consommation, les Français ont gagné 2% mais sont tout même à la 10e place du classement.
76% des Français disent toujours recycler ou souvent, 33% achètent des biens de seconde main (contre 23% en 2008). Mais leur score diminue car ils sont 57% à disposer d'au moins un lave-vaisselle et d'une tondeuse motorisée (46%).
Quant à leur attitude écologique, le sondage conclut que les Français sont plus ou moins dans la moyenne, comme en 2008, et s'alignent à peu près avec la moyenne des autres pays occidentaux.
Le seul changement sensible par rapport à 2008 est une augmentation de 55% à 62% en 2009 des initiatives relatives au développement durable, en particulier le fait qu'ils consomment beaucoup moins au bénéfice des générations futures.
Faire payer les pollueurs
Personnellement, ce descriptif ne m'étonne pas. Encore moins celui des Etats-Unis qui est catastrophique en matière d'écologie.
Il n'y a pas un article sur l'écologie où on ne critique la manière désinvolte dont les Français et les autorités considèrent l'écologie et la protection de la nature au sens large. Quand par exemple EDF se permet de comparer ses centrales nucléaires à de l'énergie propre, le débat est fixé.
La situation ne va pas s'améliorer - ni ailleurs en Europe - tant que les représentants des mouvements écologiques ne participent pas au pouvoir et ne reçoivent pas les ressources nécessaires (publier les lois, les arrêtés d'exécution, les moyens financiers et humains) pour faire appliquer leurs idées.
Parler d'écologie juste avant les élections en faisant appel à une star de l'écologie pour attirer des électeurs est un miroir aux alouettes devant lequel aucun citoyen intelligent n'est dupe.
Ces méthodes donnent bonne conscience aux politiciens mais elles ne sont généralement suivies d'aucune action car l'écologie coûte très cher et jusqu'à preuve du contraire aucun politicien ne veut se mettre ses électeurs à dos !
Pourtant il faudra bien un jour qu'on innove en matière d'écologie et qu'on applique à grande échelle les idées exprimées par les Verts. A terme, leurs méthodes sont rentables. Mais pour cela il faut également sensibiliser et éduquer la population à l'écologie. Et là, visiblement ce n'est pas encore gagné.
Il faudra aussi qu'on économise sérieusement dans tous les domaines au risque de laisser une planète encore plus polluée à nos enfants.
Car si vous, personnellement, ne faites pas les gestes écologiques pour protéger la nature et garantir un développement durable, sous la pression de l'Europe ou même du GIEC, c'est l'Etat qui s'en chargera mais cette fois de manière contraignante. Et le processus a déjà commencé depuis la mise en application du protocole de Kyoto.
Maintenant, vous pouvez aussi (je vous le déconseille) ignorer l'écologie et n'en faire qu'à votre tête. Mais dans ce cas, ne vous plaignez pas de payer des taxes toujours plus élevées et que les produits polluants qui vous intéressent soient de plus en plus cher.
Aussi, les pays occidentaux n'étant pas trop bien placés dans le "Greendex", attendez-vous à l'avenir à subir des contraintes de toutes sortes pour "rentrer dans le rang". Nous allons tous payer nos parkings ou le droit d'entrée en voiture dans les centres-villes encore plus cher, les produits peu écologiques également et être taxés encore un peu plus pour recycler encore mieux, en espérant que cet argent ne soit pas payé en vain et détourné de sa destination (comme l'est déjà parfois la taxe de recyclage).

mercredi 25 février 2009

L'Europe consulte ses citoyens

Dans le cadre de son "Débat Europe", la Commission européenne co-finance un projet paneuropéen visant à favoriser la participation des citoyens qui se tiendra en même temps que la campagne pour les élections européennes de juin 2009.
L’appel à proposition a été attribué au projet "European Citizens’ Consultations" (ECC 2009) coordonné par la Fondation Roi Baudouin. Le projet permettra d’approfondir le travail pionnier de 2007 pour favoriser le dialogue entre les décideurs politiques européens, la "société civile", les médias et, avant tout avec les citoyens de l’Union européenne.
Proposer vos idées
L’European Citizens’ Consultations 2009 a commencé officiellement le 3 décembre 2008 avec le lancement de 27 sites web nationaux.
Les citoyens de toute l’Europe sont invités à débattre de leurs idées au sujet du rôle de l’Union européenne dans l’élaboration de notre avenir économique et social.
Par la suite, lors de consultations nationales, des citoyens reflétant la diversité de chaque pays de l’Union, seront choisis et invités pendant deux jours pour délibérer et mettre au point des recommandations destinées aux décideurs politiques.
Pour le Luxembourg, c’est de nouveau le Programme de recherche sur la Gouvernance européenne (axe 2 Démocratie et Processus de décision) de l’Université du Luxembourg qui est responsable de la coordination du projet et de l’organisation de la consultation nationale. Cette dernière se tiendra le week-end du 14 et 15 mars 2009 et impliquera entre 30 et 40 citoyens qui seront choisis par un institut de sondage afin de refléter au mieux la diversité de sa population résidente.
ECC 2009 se concentrera sur les questions actuellement les plus saillantes pour les citoyens de l’Union, en cherchant notamment à répondre à la question : "Que peut faire l’Union européenne pour façonner notre avenir économique et social dans un monde globalisé ?"
Votre participation est vivement attendue sur le forum de discussion de votre pays : en Belgique (Fr.), en France, au Luxembourg ou auprès de l'un des autres pays participants.
Pour plus d'information, consultez également la bibliothèque de l'IEHEI concernant l'Avenir de l'Europe.

mercredi 17 décembre 2008

La proportion de personnes célibataires augmente

Une enquête publiée en Belgique rapporte que le nombre de personnes célibataires augmente régulièrement depuis les années 1960. On compte environ 700000 hommes pour 800000 femmes célibataires en Belgique.George Clooney et Sarah Larson lors d'un cocktail.
Toutes catégories confondues, les personnes seules consomment plus que les foyers, notamment pour leurs loisirs.
Quelque 12% des célibataires sont financièrement aisés et intéressent donc particulièrement les agences de marketing et la grande distribution notamment qui leur font aujourd'hui des offres personnalisées (par ex. et selon le secteur, on leur vend des légumes prélavés, des plats préparés, des petites bouteilles de vins, on leur propose des mini-trips ou des sorties en groupe, des forfaits sur des sites de rencontres, du speed-dating, des publicités ciblées, etc).
A ce sujet, une étude du cabinet Acxiom publiée début 2008 montrait que non seulement il y a de plus en plus de célibataires en France comme en Belgique, mais qu'en plus on peut les classer en différentes catégories.
Les "Eco-Singles" concernent 6% des foyers français. Ils ont entre 18 et 34 ans et gagnent entre 600 et 1500 € net par mois. Les "Eco-Singles" surveillent de près leur budget sortie et ont donc une consommation limitée. Pour rompre la solitude, Internet et les nouvelles technologies sont plébiscitées. La part de célibataires regroupés était de 4.25% en 2004.
Les "City-Singles" représentent 4.6% des foyers français, dont la tranche d'âge moyenne varie entre 35 et 49 ans. Les "City-Singles" disposent, pour 79% d'entre eux, de revenus élevés. Résolument urbains, ils aiment se faire plaisir, aiment les nouveautés et se facilitent la vie pour gagner du temps. Ils sont donc de grands adeptes de fast-food et micro-ondes. Cette catégorie représentait 2.34% des foyers en 2004.
Les "Classic Solos" représentent la génération des 50-64 ans, regroupant 5.1% des foyers français. Aisés avec des revenus compris entre 1500 et 3000 €, ce sont de grands amateurs de voyage. Leur proportion était de 3.52% en 2004.
Les "Papy et Mamy Tonic". Il s'agit des célibataires de 65 ans et plus. Ils représentent 2.8% des foyers français. Ils disposent d'un bon pouvoir d'achat et aiment passer leur temps à s'occuper d'eux et d'autrui. Leur part est restée stable depuis 2004.
L'étude Acxiom a été conduite auprès de 429238 sondés dont la liste a été redressée afin d'être représentative de l'ensemble des foyers français.
Ces réponses ont été collectées à partir de la Grande Enquête sur la Consommation des Foyers (près de 90 questions auto-administrées) diffusée entre mars et avril 2007 auprès de plusieurs millions de foyers français par Acxiom.

dimanche 8 juin 2008

Surfer au travail augmenterait la productivité

Selon une étude menée par PopCap Games, une société de jeux électroniques, le surf sur le lieu de travail pourrait augmenter la productivité.
Cette observation qui paraît paradoxale s'explique par le fait l'utilisation d'Internet à titre privé sur le lieu de travail aiderait tout simplement l’employé à se relaxer et travailler dans un environnement plaisant.
Cette activité ne représenterait pas un sacrifice exceptionnel pour l'employeur puisque 10 minutes de surf quotidien aideraient à redonner cette énergie qu’on ne retrouve que chez les nouvelles recrues.
Selon PopCap Games, les pertes liées à la perte de productivité pour cause de privation d’Internet seraient de 4 milliards de livres, chaque année.
Conclusions : employeurs, multipliez les e-breaks pour le bienfait de vos salariés, et incitez-les à surfer sur les sites de vente et de jeux en ligne, conclut PopCap games qui prêche évidemment pour son Eglise.
D’ailleurs, le phénomène du surf au travail est tellement à la mode qu’aujourd’hui 49% des employés interrogés estiment qu’ils décrochent plus facilement une pause cigarette qu’une pause web. 71 % des employés qui ont un accès web au bureau indiquent par ailleurs surfer en toute discrétion sur leur temps de travail, ce qui peut être considéré comme un facteur de stress.
3h30 de surf par semaine
Notons qu'en 2001, la société Websense et Taylor Nelson Sofres avait déjà estimé que les employés passaient en moyenne 3h30 par semaine sur Internet. 29% des Français déclaraient surfer au bureau pour des raisons extra-professionnelles.
Internet en libre service
Personnellement, quelle que soit la société pour laquelle j'ai travaillé, service public (ministère, agence), institut international (C.E., P.E.) ou société privée (PME du secteur IT, banque, etc), toutes offraient un accès à Internet, soit directement sur les ordinateurs (avec ou sans mot de passe pour traverser le proxy server) soit sur des bornes en libre service installées dans des espace de détente.
Dans certaines entreprises toutefois, certains sites sont censurés et pas uniquement ceux à caractère pornographique mais notamment les messageries publiques ou les annuaires... Allez comprendre.
Le surf est toléré tant que l'employé effectue évidemment en parallèle son travail et atteint ses objectifs. A défaut, il risque de passer un mauvais quart d'heure lors de son évaluation annuelle.

mercredi 6 février 2008

Les femmes sont... féminines et parfaites !?

Le blog d'RTL rapporte que le journal helvétique Le Temps vient de se livrer à un exercice assez peu habituel dans la presse, pour la commémoration de ses 10 ans d'existence.
Document www.atmf.ras.eu.orgEn effet, il a permis à une soixantaine de femmes d’écrire le journal, de la première à la dernière ligne. Résultat: un sondage qui tend à montrer que les femmes sont incroyables, intuitives, communicantes… alors que les hommes sont ambitieux, et ont le goût du pouvoir (sic!). "Amusant" comme conclusion rapporte le journaliste d'RTL.
Les résultats du sondage
elon les rédactrices du journal, on apprend (?) que la capacité d’écoute et de dialogue, l’intuition, la capacité d’anticipation et le sens de la communication, et des relations sont typiquement féminines.
Dans ce même sondage, elles avancent que les qualités pour être un bon manager sont celles-la même qui sont jugées typiquement féminines par une majorité des sondés !
Quant aux hommes, il leur resterait l’ambition, le goût du pouvoir, l’esprit de compétition, le courage et le goût du risque, l’autorité et le leadership... des qualités qui n’arrivent qu’au sixième rang de ce sondage.
D’après ce sondage, 65 % des gens interrogés jugent difficiles de concilier vie privée et vie professionnelle.
Commentaires
Certaines lectrices ont même été jusqu'à conclure "évidemment que les femmes sont parfaites...", ce à quoi je répondrais, c'est sûrement la raison pour laquelle un coiple sur deux divorce et qu'il y a toujours plus de femmes seules...
Le problème est que ceux et celles qui se croient parfaits mettent la barre si haut dans leur relation et ont de telles exigences qu'ils finisssent généralement leur vie seuls... L'imperfection rend à l'Homme son humanité. A méditer !
Représentation des sexes en politique.Personnellement, dans la grande société pour laquelle je travaille il y  1500 employés de 25 nationalités dont 55% de femmes et beaucoup de BAC +3 et Masters sinon plus. L'âge moyen est de 35 ans, donc assez représentative d'un secteur privé qui se porte bien.
Je peux vous assurer que les femmes ont les dents aussi longues que celles des hommes et sont tout aussi opportunistes qu'eux, qu'elles aient 25 ou 45 ans.
Par ailleurs, le sens de la communication et du management ne sont pas innés ou le propre des femmes quoiqu'en dise ce sondage.
En effet, ces critères peuvent être contrecarrés par le manque de culture d'entreprise, de l'immaturité de la société (de sa jeunesse et de son manque d'organisation interne) et de son taux de rotation notamment. Bien qu'il s'agisse de facteurs importants qui peuvent influencer les stratégies de la société, ils n'empêchent pas la société de gagner des marchés et des clients pour autant.
Non seulement ce sondage suisse ne nous apprend rien de nouveau, mais il est superficiel et biaisé. Gardez l'esprit critique !

vendredi 7 décembre 2007

Test-Achats publie les prix dans la zone frontalière

L’association belge de défense des consommateurs Test-Achats a publié le 7 décembre 2007 son "Guide des prix 2007" dans lequel elle présente les résultats d’une comparaison des prix de plus de 300 produits dans les principaux centres commerciaux de 24 villes situées dans 5 zones frontalières : le Grand Duché de Luxembourg, la France, l’Allemagne et les Pays-Bas.
Rayon technologie
Les enquêteurs ont examiné 10 catégories de produits : machines à calculer, CD/DVD, communication, petit électroménager, hifi-vidéo, informatique, consommables (CD/DVD et imprimantes), montres, jouets, parfums, photos et textile.

La galerie Auchan à Luxembourg (Kirchberg), l'un des complexes commerciaux les plus fréquentés du pays. Document Auchan.

Il ressort de cette enquête que "le Luxembourg l’emporte pour 7 catégories de produits sur les 9 comparées et, sur l’ensemble du panier, il est 5% moins cher que le sud de la Belgique, représenté par Arlon et Bastogne. Les magasins luxembourgeois sont particulièrement intéressants pour les caméscopes, les lecteurs/graveurs DVD, les CD/DVD enregistrés, les smartphones, les imprimantes multifonctions, les fers à repasser et les rasoirs. Les seuls produits légèrement plus chers qu’en Belgique sont les parfums".
Voilà un résultat qui devrait plaire aux commerçants grands-ducaux et taire certaines rumeurs.
Test-Achats note également que "le frontalier liégeois économisera facilement jusqu’à 10% sur l’achat de caméscopes, radio-cassettes CD, smartphones, imprimantes multifonctions et CD musicaux s’il les achète à Aix-la-Chapelle. Le frontalier de la zone Mons, Tournai et Courtrai économisera lui aussi plus de 10% sur les prix des produits high-tech comme les appareils photo numériques, les caméscopes, les imprimantes multifonctions et les CD musicaux" s'il les achète en France.
Mais le comparatif de Test-Achats ne dit pas tout. Le matériel électronique (informatique, radio, optique, etc) est moins cher en Allemagne qu'en Belgique et au Luxembourg (Cf l'enseigne Saturn). Souvent le service après-vente est également plus souple ou la durée de la garantie est parfois plus étendue en Allemagne qu'ailleurs.
Rayon nourriture
Ceci dit, la technologie ne nourrit pas son homme... Dans le domaine de l'alimentation, Test-Achats confirme que "ça ne vaut pas la peine de franchir la frontière pour faire ses courses alimentaires dans les supermarchés étrangers. Dans notre classement annuel 2006 des supermarchés, ceux-ci obtenaient des indices de prix largement supérieurs aux indices belges moyens."
Et de fait, au Luxembourg l'alimentation est plus cher qu'en Belgique. C'est bien simple, tous les Luxembourgeois habitant à quelques kilomètres de la frontière belge font leurs courses en Belgique ! En revanche, ils croisent ceux qui vont faire leur plein de carburant au Luxembourg, c'est toujours d'actualité même si la différence diminue.

mardi 4 décembre 2007

Les tendances cadeaux de Noël selon LeGuide

A trois semaines de Noël, LeGuide.com, un moteur de recherche français orienté shopping, vient de publier la liste des produits les plus recherchés par les consommateurs d'Allemagne, de France, d'Espagne, du Royaume-Uni, d'Italie et de Pologne entre le 19 et 26 novembre 2007.
On constate que partout en Europe le public s'intéresse beaucoup aux produits de la technologie : ordinateur, home cinema, TV, DVD, GPS et GSM viennent en tête des produits les plus recherchés sur le site marchand. L'intérêt pour le produit plus que son prix semble être le facteur décisif.
On constate également une influence culturelle avec par exemple une préférence pour les accessoires personnels ou intimes en Allemagne, pour les déguisements en Espagne et la cafetière Expresso en Italie.
Voici les Top 10 européens des tendances cadeaux de Noël analysés par le réseau marchand LeGuide.com en Europe :

Allemagne
1. Bottes femme
2. Maillot de bain
3. Sac à main
4. Puzzleball
5. DVD
6. Bijoux "intimes"
7. Téléviseur
8. GPS
9. GSM
10. Chaîne Hi-Fi

France
1. Home cinéma
2. Téléviseur LCD
3. Montre homme
4. PC portable
5. Cadre photo numérique
6. Instrument de musique
7. APN
8. Déguisement
9. Vin
10. Boîte à bijoux

Espagne
1. Déguisement
2. Lecteur DVD portable
3. Home cinéma
4. Poupée
5. Téléviseur LCD
6. Lecteur MP3
7. GPS
8. Montre homme
9. GSM
10. Vélo spinning

Royaume-Uni
1. Ordinateur portable
2. Téléviseur LCD
3. Téléviseur avec incrustation d'image
4. Lecteur DVD
5. Chaussures à talon aiguille
6. Lecteur DVD
7. Manteau homme
8. Bottes en cuir
9. APN
10. Console de jeux

Italie
1. Montre
2. Cafetière Expresso
3. APN
4. GSM
5. GPS
6. Skis
7. Téléviseur LCD
8. Console de jeu vidéo
9. Ordinateur
10. Lecteur MP3

Pologne
1. Console de jeu
2. Ordinateur
3. Lecteur MP3
4. APN
5. Scanneur
6. GSM
7. Téléviseur LCD
8. GPS
9. Montre
10. Vaisselle

LeGuide.com est consulté par 236000 personnes chaque jour qui lisent en moyenne 4 pages. Le site recense plus de 30 000 marchands et 97 millions d'offres à travers l'Europe. LeGuide est présent dans 12 pays et leur site existe en 7 langues.

vendredi 23 novembre 2007

Les jeunes violents dans leur relation amoureuse

Les jeunes de 12 à 21 ans déclarent que "la femme battue, ça ne les concerne pas", dans une enquête sur l'Amour et violence chez les jeunes réalisée en septembre 2007 par Ipsos pour la Direction de l'Égalité des chances de la Communauté française de Belgique et publiée le 23 novembre 2007 dans le magazine "Faits & Gestes".
La violence. Document EdA/Philippe Luc.Or, après enquête, on constate que 91 % des jeunes interrogés reconnaissent avoir été victimes de violence dans leur relation amoureuse et 72 % y ont déjà eu recours. La sensibilisation et la prévention s'imposent donc.
Cinq types de violence ont été décrites par les jeunes :
- violence physique (3 à 14 % selon qu'il s'agisse de pousser, gifler, tirer les cheveux ou menacer par un objet);
- domination (contrôle du GSM et des fréquentations, injonctions d'habillement, etc) : 54 % des jeunes interrogés disent avoir déjà été empêchés de parler avec des amis, 71 % d'avoir dû dire avec qui il ou elle était;
- déni (ne pas tenir compte de son avis, par exemple) : 55 % ont déjà été confrontés à un(e) petit(e) ami(e) refusant de discuter, fuyant le dialogue;
- dévalorisation : 53 % ont déjà vécu des critiques sur leur apparence physique de la part de leur "amoureux";
- manipulation (chantage, créer une mauvaise réputation).
Selon cette étude, 30 % des jeunes disent avoir "toujours" ou "souvent" été victimes de ces comportements violents, 60 % disent "quelques fois ou "rarement". 70 % des jeunes ont un jour été "auteurs" de ces comportements, dont 15 % "toujours" et "souvent".
Un chiffre est révélateur : 99 % des auteurs sont aussi victimes de violences, laissant supposer que pratiquement tous reproduisent des schémas acquis sans vraiment discerner le bien du mal ou se rendre compte des conséquences de leurs gestes.
Selon les chercheurs, l'âge renforce ces mécanismes. Selon la fréquence et le cumul des actes décrits comme violents, les chercheurs ont défini des agresseurs et victimes en mode "majeur", c'est-à-dire où la violence est érigée en système, ou en mode "mineur", où elle reste occasionnelle voire exceptionnelle.
Entre 12 et 14 ans, 3 % des filles et 5 % des garçons se disent victimes en mode majeur; à 18-21 ans, c'est 28 % des jeunes femmes et 20 % des jeunes hommes qui sont concernés.
La violence physique et les comportements de domination sont davantage masculins, alors que déni et manipulation sont plutôt féminins.
On pourrait en déduire que le garçon ou l'homme en général est naturellement plus brutal et direct, et que la fille ou la femme est plus surnoise et hypocrite. Si la réalité est évidemment plus subtile et démontre parfois le contraire, il est logique que face à la force brutale, la jeune fille développe d'autres aptitudes comme la ruse pour se protéger ou aboutir à ses fins.
Il est également inquiétant de constater que 34 % des jeunes ont des difficultés à accepter que l'autre refuse des caresses, et 17 % qu'il refuse de faire l'amour.
Il va donc de soi qu'une fois adulte, si ces jeunes ne sont pas mieux éduqués, ils vont reproduire les mêmes actes, conduisant à la violence conjugale en reportant la même agressivité sur leur partenaire ou leur enfant.
L'influence de la pornographie
Bien que cette étude ne se penche pas sur les causes de cette violence, d'autres sondages ont mis en évidence que chez les garcons principalement, entre 14 et 21 ans, l'influence de la pornographie qu'ils voient sur Internet libère leurs tabous et développe les déviances sexuelles.
Sous l'influence de sa libido, le jeune veut reproduire dans sa relation amoureuse la seule forme d'"amour" ou de sexe qu'il connait, celle du hard core avec une partenaire a priori consentente. Or, sous cette forme, un consentement tacite de sa partenaire ne suffit évidemment pas, d'où le risque de conflit et de violence.
On pourrait également discuter de la violence banalisée dans les films ou des relations toutes aussi violentes des jeunes entre eux (dans leurs attitudes et leurs façons de parler).
Ici, non seulement les parents ont un rôle à jouer mais également l'éducation scolaire, l'enfant passant l'essentiel de son temps à l'école.
Un constat
Il ressort de cette enquête que les jeunes évoluent dans une société où la violence est banalisée, puisque 9 jeunes sur 10 affirment avoir été victimes d'actes relevant de la violence dans leur relation amoureuse.
Cette enquête démontre également le degré d'immaturité des jeunes dans leur relation amoureuse - le fait qu'ils ignorent tout du sexe opposé - et le manque chronique de dialogue entre les partenaires, des attitudes que l'on retrouve généralement à l'âge adulte et qui conduisent trop souvent à la rupture du couple, ainsi que l'explique cet article sur les peines de coeur : réflexions sur la vie.
Sur le plan pénal, précisons qu'un mineur coupable d'actes de violence avec coups et blessures sur autrui risque deux ans d'emprisonnement dans un centre fermé. Sa responsabilité est donc engagée. Un homme averti en vaut deux.
Redoubler la vigilance
A partir de ce constat plutôt alarmant, on ne peut que suggérer aux parents de redoubler de vigilance, en interrogeant notamment leurs enfants quand ils reviennent avec des ecchymoses, des traces de griffes sur le corps ou des objets abîmés.
Si les enfants doivent apprendre à se débrouiller seuls dans la vie et forger leur propre expérience comme leur propre opinion, ils doivent aussi être encadrés afin de gérer au mieux ces situations parfois difficiles.
Ne démissionnez surtout pas sous prétexte que vous ne les comprenez plus. C'est à l'âge de la puberté qu'ils ont le plus besoin de votre soutien pour comprendre la violence et la rapidité des changements qui se produisent dans leur corps, dans leur tête et dans celle de leur(s) ami(e)s.
Pour plus d'information, téléchargez le magazine Faits & Gestes (PDF de 10 pages).

jeudi 22 novembre 2007

Classement du pouvoir d'achat des Européens

Une étude de l'Institut GfK rendue publique ce 22 novembre 2007 classe le pouvoir d'achat des habitants de 40 pays européens.
Le pouvoir d'achat représente la quantité de biens et de services que l'on peut acheter avec un salaire (net) après déduction des dettes éventuelles, augmenté les avantages extralégaux. C'est évidemment une moyenne nationale.
La Suisse occupe la première place ex-aequo avec le Liechtenstein avec 27521 € par an et par habitant alors que le revenu annuel moyen s'établit à 11998 € en Europe. Le Luxembourg arrive en deuxième place avec 27395 €. Viennent ensuite la Norvège, l'Irlande, le Danemark, l'Islande, le Royaume-Uni et l'Autriche.
La France arrive en neuvième place avec 18873 € suivie par l'Allemagne. La Belgique est douzième avec un pouvoir d'achat de 17143 €. Elle devance notamment la Finlande, l'Italie et les Pays-Bas.
Le pays européen le moins bien classé et donc le plus pauvre est la Moldavie, avec un pouvoir d'achat de 685 € par an et par habitant.
L'harmonisation : le rêve impossible
Au vu de ces disparités énormes entre pays, si le législateur européen veut harmoniser les diplomes, les salaires et la pression fiscale à travers toute l'Europe, voilà une matière qui va susciter bien des débats.
Mais ne soyons pas démagogue ou idéaliste. Il est évident qu'il sera impossible d'harmoniser le pouvoir d'achat entre les différents pays, à une heure où il est déjà très difficile voire impossible de l'harmoniser entre les régions d'un même pays, entre la capitale par exemple et les régions rurales ou entre des fonctionnaires ayant le même statut mais travaillant dans des institutions différentes.
Ces disparités ne peuvent donc conduire qu'à des déplacements de populations vers les pays les plus prospères, à condition bien sûr que le statut financier de ces migrants ou le marché de l'emploi du pays qui les recevra le permette.
Les salaires
Pour connaître les rémunérations dans les différents secteurs privés et publics, en Belgique consultez le site Références, pour la France le site de l'INSEE et pour le Luxembourg le site Les Frontaliers.
Les chiffres indiqués rétablissent la vérité sur bien des préjugés car la majorité des salariés du secteur privé et certaines catégories de travailleurs du secteur public gagnent finalement relativement peu d'argent comparé à ce que gagnent leurs collègues travaillant dans un autre secteur (par exemple un employé travaillant dans l'Horeca comparé à celui travaillant dans une banque) et bien évidemment comparé à ce que gagnent les cadres supérieurs.
Ceci dit, les professions libérales (ambassadeurs, avocats, sénateurs, chirurgiens, etc) et les fonctionnaires européens ne sont jamais repris dans ces tableaux mais il est évident qu'ils sont privilégiés et dépassent très largement les montants indiqués.
Asseyez-vous bien, voici quelques chiffres qui sont autant de gifles à la démocratie dans un Etat de droits, où soi-disant on respecte l'adage "à travail égal salaire égal". C'est une rumeur qui n'a jamais été respectée, juste peut-être dans la fonction publique, armée comprise.
Dans ces professions libérales ou bénéficiant d'un statut fiscal (et juridique) particulier, les salaires ou les émoluments varient de 5000 à 10000 € par mois pour un ambassadeur, jusqu'à 16000 € net d'impôt par mois pour un fonctionnaire européen de catégorie A1 (directeur) et dépassent 26000 € par mois pour un chirurgien (bac+14) au dernier échelon.
Et bien sûr on ne parle même pas des émoluments des directeurs d'entreprises et encore moins des chefs d'industries.
La pension des fonctionnaires est tout aussi alléchante pour ne citer que celle du sénateur qui a fait une carrière de 9 ans seulement qui bénéficie en France d'une pension d'environ 3200 € brut par mois.
Voilà la réalité socio-économique de l'Europe qui n'a finalement pas grand chose de social contrairement à ce qu'elle prétend et qui ne fait rien pour combler le fossé grandissant entre les riches et les plus pauvres.

samedi 10 novembre 2007

Belgique : meilleur pays pour la recherche scientifique

Les lecteurs du journal scientifique américain The Scientist ont élu la Belgique à la première place des pays propices aux recherches scientifiques.
C'est ce qui ressort d'une enquête du journal réalisée par Internet, où il était demandé aux lecteurs comment ils considéraient leurs centres de recherches.
C'est la première fois que la Belgique se trouve en première place du palmarès "Best Countries for Academic Research".
L'année dernière, la Belgique était encore cinquième. Elle est suivie pas les Etats-Unis et le Canada.
L'étude montre également que l'Université de Gand constitue toujours un des meilleurs environnements de travail scientifiques pour les chercheurs en Europe.
L'université gantoise est à la sixième place de la liste de "Best places to work in Academia 2007" en dehors des Etats-Unis et est la seule université belge du Top 10.
Notons que l'Université de Londres arrive en 7eme place, suivie par l'ETH de Zurich tandis que l'Université d'Oxford n'arrive qu'en 10eme et dernière place. Aucune université française n'est reprise dans le Top 10.
L'enquête s'adressait aux scientifiques des Etats-Unis, du Canada et de l'Europe de l'Ouest. 1400 réponses ont été collectées. Le lectorat de "The Scientist" est principalement constitué de scientifiques issus des sciences biomédicales.
Voilà une excellente nouvelle dans le climat de crise communautaire qui plane actuellement en Belgique.

lundi 24 septembre 2007

La vie sexuelle des Belges

La firme Durex a réalisé une enquête sur la sexualité en 2007. L'étude basée sur un échantillon de 3426 personnes dans le monde montre que l’appétit sexuel des Belges n’est pas au beau fixe.
Ainsi, un Belge avait 103 rapports sexuels en 2007, contre 105 rapports en 2004 et 136 en 2003. Mais soyez rassurés : cette baisse de rendement s'observe un peu partout dans le monde.
En France par exemple, le pays a priori le plus «sexy», les Français déclarent avoir 137 rapports par an. La moyenne mondiale était de 103 rapports par an.
Cette étude nous apprend également que chez les Belges, l’âge moyen du premier rapport sexuel se situe à 17.2 ans (17.7 ans dans le monde), la première éducation sexuelle se fait à l’âge de 12 ans et 5 mois, 21% des Belges ont un vibromasseur (27% dans le monde), 1 Belge sur 3 trouve excitant de regarder du matériel pornographique; 19.9 minutes sont consacrées aux préliminaires (19.7 minutes dans le monde); 42% ont un orgasme à chaque rapport (mais 61% des Italiens qui sont en tête dans le classement mondial); la célébrité féminine la plus sexy est Angelina Jolie, et son compagnon, Brad Pitt, arrive en tête du classement masculin.
Il y aurait une différence notable entre la Flandre et la Wallonie : 23% des Wallonnes affirment avoir simulé un orgasme au mois une fois sur les 12 derniers mois, contre 17% des Flamandes. Enfin, une dernière note : les francophones trouvent que l’accent bruxellois (26%) est l’accent le plus sexy, suivi de l’accent liégeois (19%) et de l’accent hennuyer (15%).
L'enquête de Test Achats
A son tour, le magazine des consommateurs "Test Achats" a mené en 2006 une grande enquête sur le comportement sexuel des Belges. L'échantillon se compose de 1500 Belges entre 18 et 74 ans.
Ce sondage publié dans le N° 72 avril-mai 2006 du magazine portait sur le comportement sexuel et la perception que les Belges ont de leur vie affective, la fréquence et la nature des rapports sexuels, l’utilisation de moyens contraceptifs. D’autres aspects ont également été abordés comme l’avortement, les abus sexuels ou encore le mariage homosexuel.
Quelques conclusions marquantes
Il ressort de cette étude que es abus sexuels sont tout sauf marginaux; l’avortement, 15 ans après sa légalisation, est très bien accepté par l’opinion publique belge et les Belges restent très partagés sur l’adoption par un couple homosexuel.
A côté de cela, la majorité des répondants disent vivre une relation stable et qui les satisfait. Une série d’hommes comme de femmes font toutefois part de difficultés d’ordre sexuel, et il reste encore trop de comportements à risque, tant chez les hétérosexuels que chez les homos ou les bisexuels.
De tous les participants sans relation stable et ayant eu plusieurs partenaires au cours des 12 derniers mois, 2/3 des hétéros et la moitié des « holebi » ont rarement ou jamais utilisé un préservatif. Les campagnes d’information restent donc un must en la matière.
Hétéros et fidèles
91 % des Belges se déclarent hétérosexuels. 3 % se disent homosexuels, 3 % bisexuels, et 3 % ne sont pas sûrs de leur orientation sexuelle.
Toutes orientations confondues, 82% des participants vivent en couple. Plus de la moitié des participants ont vécu leur première fois entre 15 et 19 ans, et 6% avaient moins de 15 ans.
La grande majorité des Belges n'ont eu qu'un seul partenaire au cours des 12 mois qui précédaient l'enquête. La plupart se sont glissés sous la couette 1 à 2 fois par semaine, pour s'adonner essentiellement à des rapports classiques (avec pénétration vaginale) et/ou au sexe oral.
Comportements à risque
Il y a encore beaucoup trop de comportements à risque ! Inutile de rappeler que le préservatif est le moyen de prévention des maladies sexuellement transmissibles (MST), et une méthode de contraception efficace. Pourtant, parmi ceux qui n'ont pas de relation stable et qui ont eu un ou des partenaires(s) sexuels au cours de l'année précédente, 2/3 des hétéros et la moitié des homos/lesbiennes ou "bi" n'utilisent jamais ou rarement de préservatif ! Ces chiffres sont évidemment très inquiétants.
Autre constat inquiétant de l'enquête : 70 % des Belges n'ont pas utilisé de préservatif lors de la "première fois" et 50 % n'ont même pas recouru à l’époque à un autre moyen de contraception. Or, plus le premier rapport sexuel a lieu à un âge précoce, plus il y a de risques qu'il ne soit pas protégé, d'où risque de grossesse non désirée (surtout dans le groupe des 15-19 ans).
Pas moins de 10 % des Belges indiquent d'ailleurs avoir (ou une de leurs partenaires) procédé à une interruption volontaire de grossesse au cours de leur vie. Et qui dit rapport non protégé dit bien entendu aussi risque de transmission de MST. 11 % des Belges ont déjà eu (au moins) une telle maladie, surtout la chlamydiose ou de l'herpès.
Abus sexuels
Les abus sexuels ne sont malheureusement pas rares : les résultats de l'enquête de "Test Santé" sont également préoccupants à un autre égard : pas moins de 15 % des Belges affirment avoir subi au cours de leur vie des attouchements, des rapports sexuels forcés ou d’autres contraintes.
Pour plus de la moitié d'entre eux, les faits se sont produits avant l'âge de 16 ans, donc lorsque la victime était encore largement mineure.
Dans la grande majorité des cas, l'auteur des faits était un homme, et proche de la victime : (ex-)partenaire, oncle, cousin,... Par ailleurs, 25 % des femmes et 10 % des hommes interrogés disent avoir déjà fait l'objet d'avances ou de harcèlement sexuel au travail.
Idées reçues et préjugés
L'enquête montre également qu'il reste beaucoup d'idées reçues en matière de sexualité. Quelques exemples parmi d'autres: 48 % des Belges croient à tort qu'une femme peut tomber enceinte si elle a des relations sexuelles non protégées pendant les règles. 14 % pensent à tort qu'il est dangereux d'avoir des relations sexuelles (avec pénétration vaginale) pendant la grossesse, et 65 % ignorent que le tabac diminue le désir sexuel.
Feu vert au mariage homosexuel, orange pour l’adoption par des couples homos ?60% des participants sont favorables au mariage entre homosexuels. Pour l’adoption par les couples homos, le pourcentage d’avis positifs tombe à 38%. 41% s’y déclarent opposés et 21% ne se prononcent pas.
Problèmes sexuels
La vie (sexuelle) des Belges n'est pas toujours un long fleuve tranquille. Si la grande majorité des Belges se disent satisfaits de leur relation actuelle, beaucoup font néanmoins état de difficultés sexuelles au cours des 12 derniers mois.
Du côté des hommes, ce sont les problèmes d'érection qui sont les plus fréquents et, du côté des femmes, un manque d'envie d'avoir des rapports intimes.
Plus d'un quart des Belges ont été affectés par leurs différentes difficultés sexuelles au point d'avoir évité des relations intimes, mais seuls 14 % de ce groupe-là ont consulté un professionnel de la santé.
Ceux qui n'ont pas consulté disent n'avoir pas besoin d'aide professionnelle pour remédier à leurs problèmes sexuels, ou qu'ils ont toujours "remis cela à plus tard", ou qu'il n'existe pas selon eux de traitement efficace, ou encore qu'ils seraient gênés d'expliquer leurs problèmes sexuels à un professionnel. Autrement dit, beaucoup ne considèrent pas les problèmes sexuels comme aussi importants et naturels que d'autres questions de santé.
Informer, encore et toujours
Il ressort donc de l'enquête de "Test Santé" que l'information de la population en matière de sexualité n'est pas encore suffisante. Il est notamment essentiel de sensibiliser encore davantage à l'utilisation du préservatif, à travers des campagnes d'information axées sur ses aspects positifs.
L'école doit rester un canal d'information à l'égard des jeunes. La quasi-totalité des Belges estiment qu’il faut des cours obligatoires d’éducation sexuelle à l’école. Deux tiers d’entre eux trouvent une bonne chose que ces cours soient prodigués dès l’école primaire, surtout en 5e et 6e.
De l’avis quasi général, ces cours doivent aborder la prévention des MST, le fonctionnement de l’appareil reproducteur et la contraception.
La moitié des Belges estiment aussi qu’il faut mettre gratuitement des préservatifs à disposition dans les écoles secondaires (pour 27 %, toutefois uniquement dans le cadre de programmes d’éducation sexuelle).
Enfin, il faudrait (mieux) faire passer le message auprès de la population en général que les difficultés sexuelles sont des problèmes de santé au même titre que les autres, qu’il existe souvent un traitement et qu’il n’y a pas de honte à consulter un professionnel.
Une amélioration de la qualité de vie sexuelle contribue clairement à l’amélioration de la qualité de vie en général.
Consultez également le sondage Durex 2006 concluant que Notre vie sexuelle est en veilleuse.

mercredi 25 juillet 2007

Les prix du transport postal

J'ai comparé dans le tableau présenté ci-dessous les prix proposés par les sociétés de service postal DHL, FedEx, UPS et la poste pour expédier différents types de colis (documents A4, poster en rouleau, objet fragile, pièce usinée) au départ du Luxembourg vers l'étranger ainsi qu'une importation. Les prix pratiqués sont très similaires dans les pays limitrophes.
Comparatif
500 g vers Paris, F ...... : DHL 65 €, UPS 20 €, FedEx 42 €, Poste 4.5 €
300 g vers Miami, USA : DHL 83 €, UPS 71 €, FedEx 115 €, Poste 12 €
2 kg vers Athènes, G.. : DHL 166 €, UPS 67 €, FedEx 155 €, Poste 20 €
10 kg vers Paris, F.......: DHL 50 €, UPS, 23 €, FedEx 111 €, Poste 16 €
10 kg vers New York : DHL 150 €, UPS 174 €, FedEx 182 €, Poste 91 €
10 kg venant de N.Y* : DHL 195 €, UPS 151 €, FedEx 164 €, Poste 83 $
10 A4 vers Paris, F ..... : DHL 66 €, UPS 30 €, FedEx 42 €, Poste 2.5 €
10 A4 vers Sydney, AUS: DHL 93 €, UPS 64 €, FedEx 90 €, Poste 4.5 €
Explications
Ces prix sont valables pour des envois économiques (non express, comptez 4 à 5 jours de porte-à-porte), TVA comprise (sauf envois hors Union européenne) et dans tous les cas le transport outremer est assuré par avion.
(*) L'importation au départ de New York, a été demandée en classe "Airmail Parcel Post" (délai de 4 à 10 jrs) et hors TVA, car il dépend de la valeur déclarée en douane. Ajouter 5$ d'assurance pour un colis valant 300$.
Pour les transporteurs privés, ajouter 1% de la valeur déclarée si vous voulez assurer le colis (soit 2 € ttc pour assurer un colis valant 200 €). Mais DHL par exemple demande un minimum de 12 € ttc pour l'assurance.
Pour les documents (photos par exemple), l'assurance des transporteurs privés ne couvre que la valeur du support.
Lorsque vous établissez un devis par téléphone, faites-vous bien préciser si le prix est toutes taxes comprises, avec assurance et s'il comprend éventuellement la prise en charge à domicile (parfois gratuite), car plusieurs opérateurs vous donnent souvent le prix minimum et hors TVA.
Selon ma modeste expérience, la poste est l'entreprise la moins fiable pour le transport international de marchandises à titre privé. En revanche, ses prix sont hors concurrence.
Chacune de ces sociétés dispose d'un site sur Internet et d'un numéro vert où vous pouvez établir un devis ou passer une réservation. Vous pouvez également obtenir un catalogue de prix. Toutes ces entreprises ont généralement un bureau près de chez vous.
L'assurance
Un bon conseil. Souscrivez toujours une assurance pour les colis de valeur car il ne faut jamais négliger le risque de dommage ou de perte. Si l'emballage est adéquat, aussi fragile soit l'objet, il parviendra en bon état à son destinataire. Si par malheur, l'objet arrive endommagé à destination, une inspection déterminera si oui ou non vous serez remboursé. Cette inspection vérifiera en fait si vous avez envoyé le colis dans un emballage adéquat.
Le facteur (The Postman) par Armitage Thomas Liddall, Huile sur toile, fin XIXe.s.En cas de sinistre, l'assurance tire ses effets au bout d'un mois environ, le temps de rassembler les documents. Au terme de la procédure, le client reçoit un courrier du transporteur approuvant ou non le remboursement.
Pour la poste, l'assurance d'un colis valant 200 € revient à 4 € ttc, auxquels il faut ajouter le prix du recommandé (3 €) et l'accusé de réception (2.5 €).
Il arrive toutefois que la poste perde des colis à destination (France, Etats-Unis, etc) et il s'écoule de 3 à 5 mois avant que leur soi-disant enquête (instruction) ne soit clôturée (ils envoient simplement des courriers de rappel au bureau de poste de destination) et que l'assurance ne tire ses effets. Parfois le colis réapparaît au bout d'un an ou deux.
A chacun de juger de l'intérêt de travailler avec l'un ou l'autre transporteur.
Pour plus d'information, consultez les articles sur la libéralisation des services postaux et le vol des colis postaux.

samedi 21 juillet 2007

Les sites Internet les plus fréquentés

Internet est fréquenté par deux Américains sur trois (70%) et par un Européen sur deux (40%). Connaissant par ailleurs les profits faramineux du secteur informatique et du e-commerce (Microsoft a fait un chiffre d'affaires de 12.5 milliards de dollars en 2006 et Google de 3.87 milliards de dollars), il est intéressant de nous pencher sur la liste des sites Internet les plus fréquentés.
Le site Internet le plus visité est MSN géré par Microsoft, qui reçoit quelque 220 millions de visiteurs uniques par jour, sachant toutefois qu'il intègre Hotmail, la plus grosse messagerie électronique du monde et Web Messenger, le chat room le plus fréquenté également. Google reçoit plus de 17.3 millions de visiteurs par jour (536.4 millions de visiteurs au mois de mai 2007), ce qui représente 12% de la population mondiale de plus de 15 ans, devançant le site de Microsoft qui reçoit 17 millions de visiteurs par jour et Yahoo! avec 15.2 millions de visiteurs par jour. Le site de rencontre AdultFriendFinder reçoit 7.2 millions de visiteurs par jour à la recherche de rencontres soft ou hard.
Dans ce Top 10, derrière eBay (5eme), Wikipédia (6eme) et Amazon (8eme), nous trouvons le premier site d'actualité, celui du New York Times qui reçoit 4.1 millions de visiteurs par jour. Apple arrive en 10eme place avec 3.9 millions de visiteurs par jour. Le site européen de partage vidéo Dailymotion reçoit 3 millions de visiteurs par jour, juste devant YouTube qui reçoit 2.9 millions de visiteurs par jour.
Ceci dit, un événement d'actualité peut également augmenter l'affluence : durant la mission spatiale MRO par exemple qui déposa les rovers d'exploration Spirit et Opportunity sur Mars (qui dure depuis 2004), les serveurs de la NASA ont enregistré 11 milliards de connexions en quelques mois, soit à peine moins que MSN !
Dans ce Top 10 ne se trouvent pas nécessairement les principales sociétés à travers lesquelles les transactions commerciales sont établies, mais elles représentent malgré tout pour les entreprises un point d'accès à un nombre inimaginable de clients potentiels, notamment à travers la gestion des "cookies" et autres mouchards (spyware) que ces sites webs installent sur nos ordinateurs dès que nous nous y connectons.
Ces données proviennent entre autre du site ComScore, un institut américain spécialisé dans les mesures d'audience. Vous trouverez également d'autres statistiques sur Internet WorldStats et A Stat a day.

dimanche 15 juillet 2007

La Tour de Babel des langues

Selon l'UNESCO, on parle plus de 2000 langues à travers le monde. Mais rassurez-vous, il en disparaît environ 15 chaque année.
La Tour de Babel. Tableau de Jean Bruegel l'ancien réalisé en 1563.Cela dit, l'école supérieure américaine de Saint Ignatius en Ohio a publié une liste des principales langues parlées dans le monde. Complété par les statistiques concernant Internet, on apprend que si le mandarin est la langue la plus utilisée du fait de l'explosion de la population chinoise, c'est l'anglais qui reste la première langue officiellement parlée par plus de 2 milliards d'habitants de 115 pays, suivie du français utilisé dans 35 pays et 388 millions d'habitants et de l'arabe parlé dans 24 pays et 341 millions d'habitants.
Tous facteurs confondus, y compris économiques ou tenant compte de la deuxième langue, ils classent ainsi les dix langues les plus utilisées au monde par ordre décroissant : (1) anglais, (2) français, (3) espagnol, (4) russe, (5) arabe, (6) mandarin, (7) allemand, (8) japonais, (9) portugais et (10) indi/urdu.
La situation est toutefois légèrement différente sur Internet. Selon les statistiques, les 10 langues les plus utilisées sont : (1) l'anglais pour 32% des utilisateurs, (2) le mandarin pour également 32% des utilisateurs et en forte croissance, (3) espagnol, (4) japonais, (5) allemand, (6) français, (7) portugais, (8) coréen, (9) italien, (10) arabe. Depuis 2000, on observe la plus forte croissance pour les publications en arabe (940%), portugais (525%), chinois (414%) et français (379%) parmi d'autres.

mercredi 6 juin 2007

Les jeunes sont branchés : les chiffres

Ainsi que l'explique cet article, le XXIeme siècle est sans conteste celui des télécommunications. Le web, la toile, Internet, sont des mots magiques dans l'ère du temps qui ouvrent les autoroutes de l'information sur un immense espace de liberté d'expression, multiculturel et polyglotte.

Mettez des ordinateurs à la disposition d'enfants de 4 ans et ils s'amuseront à peindre avec la souris ou à essayer d'écrire avec le clavier. Rapidement ils seront capables d'écrire leur prénom. Cela peut devenir une passion vers 10 ans et parfois une dépendance lorsqu'ils sont plus âgés.
Encouragés dans leur élan par des parents persuadés que l'ordinateur leur garantira la réussite scolaire, il n'est pas étonnant dans ces conditions que les enfants considèrent leur ordinateur comme un appendice de leur cerveau.
Mais tous les utilisateurs ne sont pas encore englués dans la toile. Selon les dernières statistiques, y compris celles du Belgian Media Mapping, 60% des Belges de plus de 15 ans utilisent Internet contre 50.3% des Français. Cette proportion atteint plus de 60% au Luxembourg, en Suisse, en Allemagne, au Danemark et en Norvège et même plus de 86% en Islande, alors que la Grèce et le Portugal arrivent en queue de peloton.
Selon une étude de l'INSEE réalisée en 2004, 70% des couples français avec enfants disposent d'un micro-ordinateur à la maison (contre 19% en 1998), alors que la moyenne nationale est de 45 %.
Selon une étude réalisée par Mediappro en 2006, 90% des jeunes Européens âgés de 12 à 18 ans déclarent utiliser Internet et plus de 70% des jeunes l'utilisent essentiellement pour communiquer entre eux mais également à des fins de recherche et ludique (jeux en réseau, téléchargement de musique, etc).
Le chat, la pratique la plus répandue chez les jeunes
Selon l'étude de Médiappro, les jeunes de 12 à 18 ans sont préoccupés par deux activités : consulter des sites et communiquer avec leurs amis. Comme les adultes, la quasi totalité des jeunes internautes (94%) déclare utiliser des moteurs de recherche tel que Google.
Pour près de 60% des jeunes, c'est le contact entre amis qui reste essentiel. De ce fait, les "chat rooms" connaissent un véritable engouement.
Néanmoins, ainsi que nous le disions dans un article précédent, la plupart des jeunes sont naïfs et ne savent pas que ces “chat rooms” sont également fréquentés par de nombreux pédophiles.
Selon une étude Nielsen-NetRatings, en décembre 2004, 25% des jeunes français de 12 à 25 ans utilisaient des services de messagerie instantanée (par ex. Web Messenger de Microsoft).
En 2006, selon Mediappro, 40% des 17-18 ans utilisaient fréquemment le chat et 10% des 12-13 ans.
Le GSM, passion des jeunes
Les jeunes âgés de 15 à 24 ans représentent la tranche de la population la plus équipée en GSM, atteignant presque un taux d'équipement maximal (95-96% en Belgique et en France). Le GSM et baladeur Samsung X838.
En août 2005, selon l’Observatoire Sociétal du Téléphone Mobile AFOM/TNS Sofres, 94% des jeunes de 15 à 17 ans disposaient d’un GSM et 95% des jeunes de 18 à 24 ans. A titre de comparaison, tous âges confondus, 72% des Français disposent d’un GSM et seulement 53% des plus de 60 ans.
Cet engouement pour le téléphone mobile touche les jeunes de toutes les classes sociales et varie très peu d’une catégorie sociale à l’autre.
Les jeunes, fans de multimédia
Enfin, les jeunes sont les plus grands utilisateurs des fonctions multimédias les plus modernes (chat room, Internet, e-mail) ainsi que des fonctions préinstallées (photos, vidéos, musique, SMS). On peut donc en conclure que pour les jeunes, le GSM représente bien plus q’un moyen de communiquer entre amis et l’utilisent comme un réel moyen d’accès aux services en ligne. Vous trouverez d'autres chiffres dans l'article Internet pour le meilleur et pour le pire.

mardi 5 juin 2007

Le sexe ou le chocolat ? Tout dépend du sexe !

Qui n'aime pas le chocolat ? Selon un sondage publié le 5 juin 2007 en Angleterre, plus de la moitié des femmes britanniques (52%) assurent préférer le chocolat au sexe. Pour la majorité des hommes (87%) c'est le contraire, le sexe passe avant le chocolat selon ce sondage réalisé auprès de 1500 adultes par un grand chocolatier. Déjà en 2004, un sondage publié dans The Times avait confirmé cette tendance.
Expliquant sa préférence pour le chocolat, l'une des femmes interrogées a indiqué que pour elle, "le chocolat ne décevait jamais." A chacun d'en tirer la leçon.
57% des hommes et 66% des femmes précisent que manger du chocolat les met de bonne humeur. Près de la moitié des Anglais offrent régulièrement du chocolat à leur partenaire comme cadeau, notamment pour leur anniversaire.
Selon d'autres sondages, quant à leurs goûts, la plupart des sondés préfèrent le chocolat noir (40 à 60%), les autres, sans doute plus gourmands, disant "tant que c'est du chocolat, c'est bon pour moi".
Mais quand on leur demande s'ils préfèrent du chocolat ou embrasser, la majorité des sondés répondent que cela va dépendre du partenaire. Comme quoi le sexe n'est jamais très loin.
Les bienfaits du chocolat
Rappelons que le chocolat nous vient de la conquête du Mexique par les Conquistadors. Selon l'éthymologie mexicaine du terme, "chocolat" signifie "nourriture des dieux". Il porte très bien son nom, d'autant plus qu'il est parfois associé au "nectar des dieux", le miel.
Le chocolat est un mélange de beurre de cacao, de sucre et de lait. Le chocolat noir contient de 70 à 85% de cacao, une proportion qui ne le rend pas amer pour autant.
On dit que le chocolat stimule tous nos sens et renforcerait notre libido. Qu'en est-il exactement ?
Le chocolat présente de nombreux avantages. Une étude scientifique réalisée entre 2005 et 2006 par le Dr Dirk Taubert et ses collègues pharmacologues de l'Université de Cologne et publiée le 4 juillet 2007 dans le "Journal of the American Medical Association" montre que la consommation de chocolat (le cacao) contribue à protéger l'organisme contre l’oxydation du cholestérol (le mauvais cholestérol qui bouche les artères et diminue le flux sanguin) grâce à la présence de "polyphénols" (des catéchines) que l'on retrouve également dans le thé. Tant le chocolat noir que le chocolat au lait (mais pas le blanc) contiennent cet antioxydant qui aurait un effet apparemment dilatateur sur les artères.
Le chocolat noir (ou au lait) participe à une réduction modeste mais réelle (jusqu'à 18%) de la pression artérielle ainsi que de la pression systolique (l'onde de pression envoyée dans les artères par la brusque contraction cardiaque).
L'effet bénéfique des catéchines
Les catéchines joueraient également un rôle dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, ils amélioreraient le système immunitaire et participeraient à la diminution des risques de certains cancers.
Selon différentes études, une réduction même faible de la pression systolique fait baisser le risque de mourir d'une attaque cérébrale ou cardiaque de respectivement 8% et 5%.
En février 2006, dans la revue américaine "Pharmacist", des chercheurs californiens avaient annoncé que le chocolat noir sans sucre joue sur le tonus musculaire de la paroi de l'artère humérale. Une autre étude présentée au congrès de l'American Heart Association à Chicago, en novembre 2006, par le Dr Diane Becker de l'Université Johns Hopkins de Baltimore avait démontré que quelques grammes quotidiens de chocolat noir avaient le même effet que l'aspirine pour réduire la coagulation sanguine.
Enfin, le Dr Norman Hollenberg de l'Ecole de Médecine de l'Université d'Harvard a découvert un net accroissement du débit sanguin cérébral de quinquagénaires en bonne santé buvant de la liqueur de chocolat. D'ailleurs, les Indiens Kuna du Panama en consomment souvent et n'ont pas d'hypertension artérielle.
Glycémie, diabète et caries
Le chocolat présente un indice glycémique relativement faible. En d'autres termes, en croquant du chocolat votre taux de sucre dans le sang augmentera, mais pas aussi vite qu’avec certains autres aliments ou boissons à base d’amidon ou de sucre.
Manger du chocolat entre les repas ne provoque pas non plus de variations sévères du taux de sucre dans le sang ; il est prouvé que même les diabétiques peuvent manger de temps en temps du chocolat noir ou au lait. Même une personne qui fait un régime peut en manger, à condition bien sûr d'équilibrer cet apport de calorie en mangeant dans la journée des aliments moins caloriques.
Parmi les autres rumeurs, le chocolat ne provoque pas de problèmes cutanés comme des poussées d’acné. Il n’a pas non plus été démontré que le chocolat déclencherait des migraines ou qu’il provoque des caries dentaires. Bien au contraire, des scientifique ont découvert que les tanins du cacao favorisent la prévention des caries en diminuant la formation de la plaque dentaire. De plus, les protéines lactiques présentes dans le chocolat au lait semblent protéger contre les caries, tandis que l’acide oxalique du chocolat semble avoir un effet similaire en diminuant la production d’acide.
Enfin, le chocolat apporte des minéraux tels que le magnésium et le potassium et se digère facilement, à condition de le consommer en quantité raisonnable ! Car les personnes porteuses d'une lithiase biliaire peuvent se plaindre de la fameuse "crise de foie" après un repas trop riche en graisses (mais souvent lié à une indigestion).
Entre drogue et plaisir
Seule question en suspens, pourquoi aimons-nous le chocolat et avons tendance à vouloir croquer toute la tablette ? Selon certaines théories, cette envie serait liée à la présence de substances physiologiquement actives dans le chocolat.
On parle notamment de la phényléthylamine qui imite l’hormone que nous dégageons quand nous sommes amoureux (d'où l'augmentation de libido). Les anadamides se lient à leur tour aux mêmes récepteurs cérébraux que le cannabis. Le chocolat stimule donc la libération d’endorphines (morphines endogènes), opiacés naturels du corps. Ces dérivés de l'opium sont connus pour moduler plusieurs fonctions cérébrales dont la réponse à la douleur, au stress et... le contrôle des émotions. Mais en pratique, aucune de ces substances ne semble présente en quantité suffisante pour produire les mêmes effets.
Génétiquement programmé pour aimer le chocolat
Une autre étude publiée fin 2007 montre que l'intérêt de certaines personnes pour le chocolat dépend de leur type métabolique ou "métabotype". Il existerait deux catégories d’individus : ceux qui sont programmés pour désirer le chocolat et ceux qui n'y sont pas sensibles.
Dans leur recherche, un groupe de scientifiques a suivi 11 hommes volontaires, dont certains étaient accro au chocolat et d’autres totalement insensibles. Pendant 5 jours, chaque volontaire a consommé, à tour de rôle, du chocolat ou un placebo. Des prélèvements de sang et d’urine ont été effectués en parallèle.
Chez les amateurs de chocolat, un profil métabolique se distingue : un faible taux de mauvais cholestérol LDL, une augmentation légère de la protéine d’albumine et une activité de la flore intestinale spécifique. Ce profil se maintient en présence du placebo, mais n’existe pas chez l’homme qui n’aime pas le chocolat. Selon les auteurs de cette étude, cette découverte semble indiquer que les préférences alimentaires, dont celle pour le chocolat, peuvent être programmées génétiquement chez l’individu, de manière à conduire à des modes alimentaires déterminés.
Elle pourrait expliquer aussi pourquoi les régimes non personnalisés sont souvent voués à l’échec et probablement, en partie, pourquoi il est difficile actuellement de réduire la problématique de l’obésité avec des approches globales. Elle est enfin peut-être une réponse ultime à cette question qui angoisse beaucoup d’individus : pourquoi je grossis et pas mon voisin ?
En résumé, continuez à manger du chocolat si cela vous procure du plaisir, tout en veillant à votre équilibre alimentaire ! Je vais d'ailleurs en croquer un morceau !
Pour en savoir plus sur cette "nourriture des dieux", consultez les sites francophones Planète Chocolat, le Portail du chocolat, l'ACCP et Planet-Chocolate.